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Vies des Saints

Courte biographie du Saint du jour suivie d'une réflexion.
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Tombeau de Saint Pierre-Celestin, basilique Sainte-Marie de Collemaggio (Italie)
Réflexion Morale : Une âme vraiment humble descend du trône plus joyeusement qu'elle n'y monte. Loin de se cramponner aux honneurs, elle est toujours prête à s'appliquer l'injonction du Seigneur, en Isaïe : « Descends, assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone ; assieds-toi sur la terre ; il n'y a pas de trône pour la fille des Chaldéens ! ».
19 Mai : Saint Pierre-Célestin, pape (1221-1296)

Pierre, le onzième des douze enfants d'un pauvre fermier italien, naquit en 1221; il reçut une éducation plus soignée que ses frères, grâce aux dispositions extraordinaires d'intelligence et de piété qu'il montra dès son bas âge.

Tout enfant, il racontait naïvement à sa mère les visites qu'il recevait des Anges et de la Sainte Vierge. La mère, pour éprouver la réalité de ces visions, lui ordonna, par un temps de famine, d'aller couper du blé à l'époque où il était encore vert; Pierre y courut et rapporta du blé très beau et très mûr.

Jeune encore, il résolut de quitter le monde pour la solitude. Sa première retraite fut une forêt, où il demeura six jours dans un jeûne et une prière ininterrompus; puis il gravit une montagne sauvage et se retira dans une caverne sombre comme un tombeau, sans autre lit que la terre, sans autre vêtement qu'un cilice.

Pendant trois ans, malgré son jeûne quotidien, il fut assailli de toutes sortes de pensées de découragement, de sensualité, de volupté; mais il était fortifié par les fréquentes visions des Anges. Il consentit à recevoir le sacerdoce, afin de trouver dans l'Eucharistie un soutien contre les tentations.

La sainteté du solitaire lui attira des disciples: ce fut l'origine de cette branche de l'Ordre de Saint-Benoît, dont les religieux sont appelés Célestins. Ils vivaient sous des huttes faites avec des épines et des branches, mais Dieu réjouissait leur affreuse solitude par de suaves harmonies célestes et par la visite des bienheureux esprits.

Bien plus austère que ses religieux, Pierre ne mangeait que du pain de son très noir et très dur; jeûnant quatre carêmes, ne prenant généralement que des herbes crues, une seule fois tous les trois jours. Couvert d'instruments de pénitence, il couchait sur le fer plutôt que sur la terre: une voix céleste vint lui ordonner de diminuer cette pratique excessive de la mortification.

Après une vacance inouïe du Saint-Siège pendant vingt-sept mois, le choix des cardinaux alla chercher le pauvre moine au fond de son désert. Pierre, âgé de soixante-douze ans, subit en pleurant la violence qui lui fut faite; mais, quelques mois après, se jugeant au-dessous d'une charge si lourde, à laquelle, il est vrai, il n'était préparé que par sa sainteté, il abdiqua le souverain pontificat, reprit l'habit de moine et voulut retourner dans sa solitude, où il mourut.
Pensée Chrétienne : Devoirs envers l'instituteur

Voici ce que vous direz aux enfants : Enfants, vous devez à vos maîtres respect, reconnaissance et soumission. Votre instituteur est-il un vrai chrétien ? Soyez-lui dociles en tout ; aimez-le comme un père. Avez-vous le malheur d'être confiés à un instituteur sans religion ? Obéissez-lui en tout ce qui n'est pas péché ; mais ne croyez ni à ses paroles, ni à ses exemples, quand il tient un langage ou une conduite contraire aux vérités du catéchisme. Informez vos parents de tout ce qui vous scandalise dans son enseignement ou dans sa personne. La sainte Eglise, les prêtres, ministres de Jésus-Christ, votre bon curé, voilà ceux qu'il vous faut écouter, si vous ne voulez pas être maudits de Dieu. Demandez surtout à vos parents qu'ils vous arrachent au plus tôt à cette école et à ces maîtres mauvais. Ils doivent faire pour cela tous les sacrifices.

O Marie, donnez à vos enfants de la terre de bons Frères, de saintes Religieuses ou des instituteurs chrétiens qui les élèvent dans la foi pour le ciel.
Tombeau de Saint Félix de Cantalice, église Notre-Dame de la Conception des Capucins à Rome (Italie)
Réflexion Pratique : A ces savants dont les hautes spéculations laissent le cœur sec et froid, je préfère mille fois l'ancien bouvier, l'humble lai, le pauvre quêteur Félix, qu'un Deo gratias fait fondre en larmes. Qu'est-ce que notre vie, et que faisons-nous sur la terre si nous n'aimons pas Dieu ?
18 Mai : Saint Félix de Cantalice, capucin (1515-1587)

Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l'Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l'avaient surnommé "le petit Saint". Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l'employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l'âme méditative de l'enfant: peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l'Ave et les quelques formules pieuses qu'on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s'agenouillait devant un arbre sur l'écorce duquel il avait gravé une Croix.

À neuf ans, Félix passa au service d'un riche bourgeois qui lui confia d'abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d'assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n'avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l'avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres: cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.

Dieu lui inspira d'embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit: "Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m'en mêler". Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l'éprouver, lui dit: "Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos boeufs. Renoncez à ce projet et n'y pensez plus". Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l'admit sur-le-champ.

Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses Frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis; il ne craignait pas de s'appeler lui-même l'âne du couvent des Capucins. "Mais où est-il donc, votre âne? Frère Félix", lui demanda-t-on un jour. -- "C'est moi!" répondit l'humble religieux.

Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l'Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions. "Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur: un soldat doit mourir l'épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace".

La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d'humilité: il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s'approcher du feu l'hiver. "Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu; car c'est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme... Loin du feu, Frère âne, loin du feu! C'est devant le feu que saint Pierre renia son Maître."

Après avoir achevé de le purifier par de douloureuses infirmités, patiemment supportées, Dieu rappela à Lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.
Pensée Chrétienne : L'enfer sans consolation

Insensés ceux qui disent : "En enfer, je ne serai pas seul." Ah ! malheureux pécheurs, est-ce donc qu'en enfer la compagnie des autres damnés vous serait un soulagement ? Pourquoi ne dites-vous pas aussi : "Si je perds la santé, mon poste, ma fortune, je ne serai pas seul à perdre ces biens ?" Mais non, c'est uniquement lorsqu'il s'agit de l'âme que l'on tient ce langage : Si je me damne, je ne serai pas seul ! Encore celui qui perd les biens de la terre et sauve son âme, trouve-t-il, du moins, à tout ce qu'il a perdu, une large compensation : le paradis. Mais, celui qui perd son âme, quelle compensation peut-il trouver à un tel malheur ?

O mon Dieu, c'est dans la multitude des Bienheureux que je veux éternellement me réjouir. Saints du ciel, et vous, Reine du ciel, attirez-moi en votre compagnie.
Tombeau de Saint Pascal Baylon, basilique Saint-Pascal-Baylon à Villareal (Espagne)
Réflexion Morale : La vie de Saint Pascal est une touchante démonstration de cette maxime du Sage : Dieu communique ses secrets aux âmes simples.
17 Mai : Saint Pascal Baylon, franciscain (1540-1592)

Saint Pascal Baylon naquit en Espagne, le 17 mai 1540, d'humbles cultivateurs, riches des vertus chrétiennes. Occupé dès l'âge de sept ans, à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons.

Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin. Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée. Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés. Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens, mais Pascal ne convoitait que l'héritage de l'amour de Dieu et la pauvreté religieuse.

A vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride.

Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le religieux, des vertus véritablement merveilleuses. Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient: "Taisez-vous: le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur." Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent: "Je ferai comme l'obéissance dira." Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet; mais il leur répondait naïvement: "S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ."

Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du divin amour. Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit. Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'hostie et du calice. En 1897, Léon XIII l'a déclaré Patron des Oeuvres eucharistiques.
Pensée Chrétienne : La mortification de la langue

Saint Jean Népomucène s'est laissé tuer plutôt que de permettre à sa langue de dire ce qu'elle ne pouvait dire sans péché. Il faut mortifier notre langue en lui interdisant surtout trois choses : toute médisance, toute parole blessante pour le prochain et tout propos indécent. Un mot trop libre lancé même pour rire, dans une conversation, peut éveiller chez les autres de mauvaises pensées, et faire commettre ensuite mille péchés graves. Une parole à double sens fait parfois plus de mal qu'un discours manifestement déshonnête.

Mettez, Seigneur, une garde à ma bouche ; et, à mes lèvres, le cadenas de la prudence, afin que mon cœur ne se laisse pas aller à des paroles de malice. O Marie, aidez-moi à maîtriser ma langue.
Tombeau de Saint Jean Népomucène, cathédrale Saint-Guy à Prague (Tchéquie)
Réflexion Pratique : Tout confesseur est prêt à dire avec Saint Augustin : « Ce que j'ai appris en confession, je ne le sais pas plus que si je ne le savais pas du tout. » Ayons confiance au ministre de Jésus-Christ, ouvrons-lui notre âme en toute sécurité.
16 Mai : Saint Jean Népomucène, prêtre et martyr (1338-1383)

Saint Jean Népomucène, né à Népomuk, en Bohème, fut deux fois l'enfant du miracle, car ses parents, déjà vieux, l'obtinrent par l'intercession de Marie et ne le conservèrent, dans une grave maladie, que grâce aux ferventes prières qu'ils adressèrent à la Reine du Ciel. L'éducation de Jean fut soignée; sa piété faisait l'admiration de tous.

Il ne se présenta à l'ordination sacerdotale qu'après avoir purifié son âme par le jeûne et la prière, dans une profonde retraite. Son éloquence lui fit confier une chaire importante, à Prague, et cette ville fut bientôt remuée par la parole ardente du jeune apôtre.

Jean se vit bientôt offrir un évêché, qu'il refusa; mais il accepta la charge d'aumônier de la cour, afin d'y exercer son zèle. L'impératrice le prit pour directeur de son âme. C'était une sainte. Cependant le roi, qui se livrait à toutes les débauches, osa concevoir d'odieux soupçons sur la conduite de sa vertueuse épouse, et un jour il fit venir le prêtre Jean et tenta de lui faire révéler le secret de la confession de son épouse. Le Saint recula d'horreur et refusa avec indignation.

Quelques jours après, on servit sur la table du prince une volaille qui n'était pas assez rôtie. Venceslas, furieux, ordonna de mettre à la broche le cuisinier maladroit et de le rôtir à petit feu. Les courtisans, devant cet ordre digne de Caligula, sont terrifiés et se taisent; mais l'aumônier de la cour est averti, et, nouveau Jean-Baptiste, il se présente devant ce nouvel Hérode pour lui reprocher sa cruauté. C'était mettre le comble à la rage du tyran.

Jean est jeté en prison; bientôt il comparaît devant le roi, qui de nouveau le supplie de lui faire connaître la confession de la reine. "Jamais! Jamais! répond le prêtre; le secret des consciences n'appartient qu'à Dieu." Aussitôt il est mis à la torture et brûlé à petit feu avec des torches ardentes: "Jésus! Marie!" s'écriait le martyr dans cet affreux supplice. Divinement guéri de ses plaies, il comprit que le repos ne serait pas de longue durée.

Amené une dernière fois en face du tyran, il entendit sortir de sa bouche cette menace définitive: "Parle, ou tu mourras!" Cette fois, Jean garda le silence, plus éloquent que toute réponse, et Venceslas ordonna de le mettre en un sac et de le jeter dans le fleuve pendant la nuit. Mais le corps du martyr suivit doucement le courant des eaux et fut toute la nuit environné de flambeaux, à la grande admiration de la ville entière.

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12.05.202518:03
Pensée Chrétienne : La Communion dans la main

Jésus n'est pas un objet à la disposition de tout un chacun, mais une personne. Personne ne peut prendre Jésus. C’est Lui qui Se donne. « Ma vie, nul ne La prend, mais c’est Moi qui la donne. » C’est donc le prêtre, un autre Christ, qui donne l'hostie, et qui La donne comme il en juge. Les catholiques recevant la communion dans la main montrent que ce n’est pas Jésus qu’ils viennent recevoir, mais ce qui leur est dû, comme d’autres tendent la main pour recevoir leur paye. Que signifie un prêtre qui donne la communion dans la main, sinon que le fidèle a le « droit » de se saisir du Christ ? Le prêtre n’est pas un distributeur automatique d’hosties, un fonctionnaire sans âme, l’agent anonyme d’un système impersonnel, mais un homme à qui le sacerdoce confère une responsabilité personnelle à l’égard du Corps du Christ. Cette responsabilité s’exerce de façon éminente dans la façon dont il donne la Communion, car il lui appartient notamment d’éviter avec le plus grand soin de donner « aux chiens ce qui est sacré ». Les prêtres sont non seulement les célébrants de ce très saint Mystère, mais aussi ses gardiens. Les mains des prêtres, de par la dignité du sacerdoce, sont faites pour toucher le corps du Christ, et leurs mains seulement ! Notre-Seigneur est présent en chaque infime miette du Pain consacré, comment tolérer qu’une miette puisse rester sur la main ou en tomber, que Jésus puisse être piétiné et envoyé aux ordures ? Même si quelques personnes dans une assemblée communiant dans la main s’appliquent de toute leur âme à conjurer ce risque, il est indéniable que ce n’est pas le cas de tous, et que ce seul fait suffit à légitimer le refus de donner la communion dans la main à tous.

O Marie, donnez-nous un plus grand respect envers le précieux corps de votre Divin Fils.
29.04.202518:01
Pensée Chrétienne : Les pieux usages

Voyez comme les bons chrétiens sont habiles à mêler la prière à toutes leurs occupations. Ils font, dès leur réveil, le signe de la croix et l'offrande de leurs actions à Dieu. Aussitôt qu'ils sont habillés, ils récitent la prière du matin ; à l'heure du coucher, ils réciteront la prière du soir. Avant et après les repas, ils disent le BENEDICITE et les GRACES, et, trois fois le jour, l'ANGELUS. Quand on sonne une agonie ou le glas, quand passe le saint Viatique ou un enterrement, ils prient pour le mourant ou pour le mort ; s'ils rencontrent une croix, une tombe, un cimetière, ils se signent ou se découvrent sans respect humain. Mais à quoi bon cette multitude de pratiques ? Ah ! c'est qu'ainsi on se fait de la prière fréquente une habitude qui s'enracine et qu'on ne perdra probablement plus. Or, vous le savez bien, celui qui prie souvent et jusqu'à la mort, celui-là sera certainement sauvé.

O Marie, conservez toujours vivaces dans nos familles ces pieux usages ; ils sont notre force, ils seront notre salut.
Réflexion Morale : La vie de Saint Pascal est une touchante démonstration de cette maxime du Sage : Dieu communique ses secrets aux âmes simples.
Tombeau de Saint Pierre-Celestin, basilique Sainte-Marie de Collemaggio (Italie)
18.05.202518:02
Pensée Chrétienne : Devoirs envers l'instituteur

Voici ce que vous direz aux enfants : Enfants, vous devez à vos maîtres respect, reconnaissance et soumission. Votre instituteur est-il un vrai chrétien ? Soyez-lui dociles en tout ; aimez-le comme un père. Avez-vous le malheur d'être confiés à un instituteur sans religion ? Obéissez-lui en tout ce qui n'est pas péché ; mais ne croyez ni à ses paroles, ni à ses exemples, quand il tient un langage ou une conduite contraire aux vérités du catéchisme. Informez vos parents de tout ce qui vous scandalise dans son enseignement ou dans sa personne. La sainte Eglise, les prêtres, ministres de Jésus-Christ, votre bon curé, voilà ceux qu'il vous faut écouter, si vous ne voulez pas être maudits de Dieu. Demandez surtout à vos parents qu'ils vous arrachent au plus tôt à cette école et à ces maîtres mauvais. Ils doivent faire pour cela tous les sacrifices.

O Marie, donnez à vos enfants de la terre de bons Frères, de saintes Religieuses ou des instituteurs chrétiens qui les élèvent dans la foi pour le ciel.
16.05.202518:03
Pensée Chrétienne : La mortification de la langue

Saint Jean Népomucène s'est laissé tuer plutôt que de permettre à sa langue de dire ce qu'elle ne pouvait dire sans péché. Il faut mortifier notre langue en lui interdisant surtout trois choses : toute médisance, toute parole blessante pour le prochain et tout propos indécent. Un mot trop libre lancé même pour rire, dans une conversation, peut éveiller chez les autres de mauvaises pensées, et faire commettre ensuite mille péchés graves. Une parole à double sens fait parfois plus de mal qu'un discours manifestement déshonnête.

Mettez, Seigneur, une garde à ma bouche ; et, à mes lèvres, le cadenas de la prudence, afin que mon cœur ne se laisse pas aller à des paroles de malice. O Marie, aidez-moi à maîtriser ma langue.
Réflexion Pratique : Remercions Dieu de nous avoir donné ses anges. Leur présence est douce et leur compagnie aimable : ils ne se querellent ni ne parlent, mais, en silence et avec bonté, ils s'occupent à répandre dans nos cœurs la confiance et la joie ; car celui qui est la source de ces bienfaits, le Seigneur, est avec eux.
Réflexion Pratique : II semble que la plupart des chrétiens n'aient qu'un corps sans avoir d'âme. On a soin de nourrir ce corps, mais on ne pense point à donner de nourriture à l'âme. Qui empêche qu'en commençant le repas on ne lise quelques versets du Nouveau Testament ? Ce serait un sujet de conversation édifiante qui sanctifierait le repas.
15.05.202504:59
15 Mai : Saint Isidore le Laboureur, fermier (1070-1130)

Saint Isidore naquit à Madrid, en Espagne, de parents très pauvres qui ne purent le faire étudier, mais lui apprirent à aimer Dieu et à détester le péché. L'enfant devint bientôt très habile dans cette science, la meilleure de toutes. Quand il fut en âge de travailler, il se plaça comme laboureur chez un riche habitant de la ville, nommé Jean de Vargas.

Plus tard, il épousa une femme aussi pauvre et aussi vertueuse que lui, et il eut un enfant auquel il enseigna le service de Dieu. Un jour, cet enfant tomba dans un puits; ses parents, désolés, adressèrent au Ciel de si ferventes prières, que l'eau du puits s'élevant jusqu'en haut, y apporta cet enfant plein de vie et de santé. En reconnaissance, les deux époux se séparèrent et vouèrent à Dieu une continence perpétuelle.

Quoique occupé du grossier travail de mener la charrue, saint Isidore n'en avait pas moins des heures fixes et réglées pour ses exercices de piété. Les jours ordinaires, après avoir passé une partie de la nuit en oraison, il se levait de grand matin et s'en allait visiter les principales églises de Madrid; les jours de fête étaient entièrement consacrés à suivre les offices et à prier.

Jamais il ne négligeait en rien son travail; malgré cela, ses compagnons l'accusèrent auprès du maître, qui voulut s'assurer par lui-même de la vérité; il regarda Isidore travailler, et vit deux Anges aider le Saint. Dès lors, Jean de Vargas conçut la plus grande estime pour son serviteur, et les bénédictions du Ciel se répandirent sur sa maison. Saint Isidore opéra des miracles en sa faveur; il rendit la vie à un cheval dont on avait grand besoin; la fille de Jean de Vargas étant morte à la suite d'une maladie douloureuse, il la ressuscita. Un jour, en frappant du pied la terre, il fit jaillir, afin d'étancher la soif de son maître, une fontaine qui coule encore. À la suite de ces miracles, Jean de Vargas se déchargea sur saint Isidore du soin de sa maison.

Saint Isidore était pauvre, et cependant il trouvait le moyen de se montrer libéral envers les indigents; il partageait avec eux son dîner, et un jour qu'il avait tout donné, il pria sa femme d'aller voir s'il ne restait pas quelque chose: celle-ci trouva le plat qui venait d'être vidé, aussi plein que si personne n'y eût touché. Une autre fois, il avait été invité à un dîner de confrérie, et ses dévotions le retinrent si longtemps, qu'il arriva quand tout était fini.

Une multitude de pauvres le suivaient comptant sur ses restes. Les confrères lui dirent, d'assez mauvaise humeur, qu'on lui avait gardé sa part, mais qu'il n'y avait rien pour les mendiants. "C'est assez, répondit-il, cela suffira pour moi et pour les pauvres de Jésus-Christ." En effet, on trouva un repas entier là où on n'avait mis de côté que quelques morceaux.

La femme de saint Isidore, de son côté, donnait des marques d'une sainteté aussi grande que celle de son mari. Elle aussi faisait des miracles. Retirée dans un petit héritage, près de l'ermitage de Caraquiz, elle avait à traverser une rivière pour se rendre à une église de la Sainte Vierge qu'elle fréquentait assidûment. Un jour, elle trouva cette rivière débordée, et, avec une entière confiance dans la puissance de Dieu, elle détacha son tablier, l'étendit sur les eaux, et, à l'aide de cette barque d'un nouveau genre, passa tranquillement à l'autre bord.

Saint Isidore mourut avant sa femme, en 1170, et on l'enterra sous une gouttière, dans le cimetière de Saint-André, où il fut oublié quarante ans. Alors le Saint apparut à une dame vertueuse pour la presser de procurer l'élévation et la translation de son corps. Quand on l'eut retiré de terre, il fut trouvé aussi frais et aussi sain que s'il venait de mourir; un parfum de délicieuse odeur embauma les airs, et toutes les cloches sonnèrent d'elles-mêmes. L'église de Saint-André fut choisie pour recevoir ses saintes reliques; on y vit un grand concours de peuple; de nombreux miracles s'opérèrent et firent croître et grandir la dévotion à saint Isidore.
Réflexion Pratique : A ces savants dont les hautes spéculations laissent le cœur sec et froid, je préfère mille fois l'ancien bouvier, l'humble lai, le pauvre quêteur Félix, qu'un Deo gratias fait fondre en larmes. Qu'est-ce que notre vie, et que faisons-nous sur la terre si nous n'aimons pas Dieu ?
17.05.202518:02
Pensée Chrétienne : L'enfer sans consolation

Insensés ceux qui disent : "En enfer, je ne serai pas seul." Ah ! malheureux pécheurs, est-ce donc qu'en enfer la compagnie des autres damnés vous serait un soulagement ? Pourquoi ne dites-vous pas aussi : "Si je perds la santé, mon poste, ma fortune, je ne serai pas seul à perdre ces biens ?" Mais non, c'est uniquement lorsqu'il s'agit de l'âme que l'on tient ce langage : Si je me damne, je ne serai pas seul ! Encore celui qui perd les biens de la terre et sauve son âme, trouve-t-il, du moins, à tout ce qu'il a perdu, une large compensation : le paradis. Mais, celui qui perd son âme, quelle compensation peut-il trouver à un tel malheur ?

O mon Dieu, c'est dans la multitude des Bienheureux que je veux éternellement me réjouir. Saints du ciel, et vous, Reine du ciel, attirez-moi en votre compagnie.
10.05.202518:01
Pensée Chrétienne : L'abandon de la communion

Cher lecteur, s'il y a dans votre entourage, un malheureux qui ne communie plus, ayez-en grande compassion ! Qu'il ait fallu un commandement pour décider certains chrétiens à recevoir Jésus-Christ dans leur cœur, c'est bien triste. Mais, malgré cela, des chrétiens s'obstinent à ne pas le recevoir ; voyez combien c'est navrant ! Révolte insolente contre l'Eglise qui ordonne de communier sous peine de péché grave ; injure sanglante pour Notre-Seigneur qui se plaint et dit avec tristesse : "Pourquoi donc ne voulez-vous pas venir, afin que je vous donne la vie ?" défi porté à la colère de Dieu qui menace, déclarant à "celui qui ne mange pas sa chair qu'il n'aura point la vie en lui" ; scandale donné à la famille et à la paroisse ; une mauvaise mort après une vie d'indifférence ; car comment Dieu pourra-t-il réunir à Jésus-Christ, dans le ciel, celui qui n'aura pas voulu de Jésus-Christ sur la terre ? voilà les crimes et les malheurs du chrétien qui ne fait plus ses Pâques.

O Marie, remplissez-moi de zèle pour que je ramène à Jésus les pécheurs de ma famille qui se tiennent loin de lui.
18.05.202504:59
18 Mai : Saint Félix de Cantalice, capucin (1515-1587)

Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l'Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l'avaient surnommé "le petit Saint". Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l'employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l'âme méditative de l'enfant: peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l'Ave et les quelques formules pieuses qu'on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s'agenouillait devant un arbre sur l'écorce duquel il avait gravé une Croix.

À neuf ans, Félix passa au service d'un riche bourgeois qui lui confia d'abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d'assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n'avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l'avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres: cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.

Dieu lui inspira d'embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit: "Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m'en mêler". Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l'éprouver, lui dit: "Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos boeufs. Renoncez à ce projet et n'y pensez plus". Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l'admit sur-le-champ.

Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses Frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis; il ne craignait pas de s'appeler lui-même l'âne du couvent des Capucins. "Mais où est-il donc, votre âne? Frère Félix", lui demanda-t-on un jour. -- "C'est moi!" répondit l'humble religieux.

Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l'Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions. "Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur: un soldat doit mourir l'épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace".

La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d'humilité: il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s'approcher du feu l'hiver. "Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu; car c'est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme... Loin du feu, Frère âne, loin du feu! C'est devant le feu que saint Pierre renia son Maître."

Après avoir achevé de le purifier par de douloureuses infirmités, patiemment supportées, Dieu rappela à Lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.
17.05.202504:59
17 Mai : Saint Pascal Baylon, franciscain (1540-1592)

Saint Pascal Baylon naquit en Espagne, le 17 mai 1540, d'humbles cultivateurs, riches des vertus chrétiennes. Occupé dès l'âge de sept ans, à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons.

Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin. Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée. Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés. Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens, mais Pascal ne convoitait que l'héritage de l'amour de Dieu et la pauvreté religieuse.

A vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride.

Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le religieux, des vertus véritablement merveilleuses. Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient: "Taisez-vous: le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur." Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent: "Je ferai comme l'obéissance dira." Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet; mais il leur répondait naïvement: "S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ."

Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du divin amour. Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit. Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'hostie et du calice. En 1897, Léon XIII l'a déclaré Patron des Oeuvres eucharistiques.
13.05.202518:03
Pensée Chrétienne : Patience à souffrir les injustices

Vous direz peut-être : "Pourquoi devrais-je me résigner si un ennemi me calomnie, m'injurie, me frappe ou me trompe ? Ce n'est certes pas la volonté de Dieu qu'il le fasse ; car ce sont là des péchés et Dieu ne veut pas le péché." Sans doute, Dieu ne veut pas le péché que commet votre ennemi en vous faisant cette injustice ; même il le lui défend, quoiqu'il le laisse agir ; mais la contrariété que vous éprouvez à cette occasion, il la veut. C'est donc Dieu qui vous envoie cette croix ; seulement, il vous la fait parvenir par la main de votre ennemi. Par conséquent, même dans ce cas, vous devez embrasser votre croix comme vous venant de Dieu.

O Jésus, qui avez accepté pour mon salut les crachats des Juifs, je vous promets d'accepter, pour votre amour, les mauvais traitements des hommes.
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