
Vies des Saints
Courte biographie du Saint du jour suivie d'une réflexion.
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Jun 01, 2024Latest posts in group "Vies des Saints"
19.05.202511:04
Tombeau de Saint Pierre-Celestin, basilique Sainte-Marie de Collemaggio (Italie)


19.05.202505:01
Réflexion Morale : Une âme vraiment humble descend du trône plus joyeusement qu'elle n'y monte. Loin de se cramponner aux honneurs, elle est toujours prête à s'appliquer l'injonction du Seigneur, en Isaïe : « Descends, assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone ; assieds-toi sur la terre ; il n'y a pas de trône pour la fille des Chaldéens ! ».
19.05.202504:59
19 Mai : Saint Pierre-Célestin, pape (1221-1296)
Pierre, le onzième des douze enfants d'un pauvre fermier italien, naquit en 1221; il reçut une éducation plus soignée que ses frères, grâce aux dispositions extraordinaires d'intelligence et de piété qu'il montra dès son bas âge.
Tout enfant, il racontait naïvement à sa mère les visites qu'il recevait des Anges et de la Sainte Vierge. La mère, pour éprouver la réalité de ces visions, lui ordonna, par un temps de famine, d'aller couper du blé à l'époque où il était encore vert; Pierre y courut et rapporta du blé très beau et très mûr.
Jeune encore, il résolut de quitter le monde pour la solitude. Sa première retraite fut une forêt, où il demeura six jours dans un jeûne et une prière ininterrompus; puis il gravit une montagne sauvage et se retira dans une caverne sombre comme un tombeau, sans autre lit que la terre, sans autre vêtement qu'un cilice.
Pendant trois ans, malgré son jeûne quotidien, il fut assailli de toutes sortes de pensées de découragement, de sensualité, de volupté; mais il était fortifié par les fréquentes visions des Anges. Il consentit à recevoir le sacerdoce, afin de trouver dans l'Eucharistie un soutien contre les tentations.
La sainteté du solitaire lui attira des disciples: ce fut l'origine de cette branche de l'Ordre de Saint-Benoît, dont les religieux sont appelés Célestins. Ils vivaient sous des huttes faites avec des épines et des branches, mais Dieu réjouissait leur affreuse solitude par de suaves harmonies célestes et par la visite des bienheureux esprits.
Bien plus austère que ses religieux, Pierre ne mangeait que du pain de son très noir et très dur; jeûnant quatre carêmes, ne prenant généralement que des herbes crues, une seule fois tous les trois jours. Couvert d'instruments de pénitence, il couchait sur le fer plutôt que sur la terre: une voix céleste vint lui ordonner de diminuer cette pratique excessive de la mortification.
Après une vacance inouïe du Saint-Siège pendant vingt-sept mois, le choix des cardinaux alla chercher le pauvre moine au fond de son désert. Pierre, âgé de soixante-douze ans, subit en pleurant la violence qui lui fut faite; mais, quelques mois après, se jugeant au-dessous d'une charge si lourde, à laquelle, il est vrai, il n'était préparé que par sa sainteté, il abdiqua le souverain pontificat, reprit l'habit de moine et voulut retourner dans sa solitude, où il mourut.
Pierre, le onzième des douze enfants d'un pauvre fermier italien, naquit en 1221; il reçut une éducation plus soignée que ses frères, grâce aux dispositions extraordinaires d'intelligence et de piété qu'il montra dès son bas âge.
Tout enfant, il racontait naïvement à sa mère les visites qu'il recevait des Anges et de la Sainte Vierge. La mère, pour éprouver la réalité de ces visions, lui ordonna, par un temps de famine, d'aller couper du blé à l'époque où il était encore vert; Pierre y courut et rapporta du blé très beau et très mûr.
Jeune encore, il résolut de quitter le monde pour la solitude. Sa première retraite fut une forêt, où il demeura six jours dans un jeûne et une prière ininterrompus; puis il gravit une montagne sauvage et se retira dans une caverne sombre comme un tombeau, sans autre lit que la terre, sans autre vêtement qu'un cilice.
Pendant trois ans, malgré son jeûne quotidien, il fut assailli de toutes sortes de pensées de découragement, de sensualité, de volupté; mais il était fortifié par les fréquentes visions des Anges. Il consentit à recevoir le sacerdoce, afin de trouver dans l'Eucharistie un soutien contre les tentations.
La sainteté du solitaire lui attira des disciples: ce fut l'origine de cette branche de l'Ordre de Saint-Benoît, dont les religieux sont appelés Célestins. Ils vivaient sous des huttes faites avec des épines et des branches, mais Dieu réjouissait leur affreuse solitude par de suaves harmonies célestes et par la visite des bienheureux esprits.
Bien plus austère que ses religieux, Pierre ne mangeait que du pain de son très noir et très dur; jeûnant quatre carêmes, ne prenant généralement que des herbes crues, une seule fois tous les trois jours. Couvert d'instruments de pénitence, il couchait sur le fer plutôt que sur la terre: une voix céleste vint lui ordonner de diminuer cette pratique excessive de la mortification.
Après une vacance inouïe du Saint-Siège pendant vingt-sept mois, le choix des cardinaux alla chercher le pauvre moine au fond de son désert. Pierre, âgé de soixante-douze ans, subit en pleurant la violence qui lui fut faite; mais, quelques mois après, se jugeant au-dessous d'une charge si lourde, à laquelle, il est vrai, il n'était préparé que par sa sainteté, il abdiqua le souverain pontificat, reprit l'habit de moine et voulut retourner dans sa solitude, où il mourut.
18.05.202518:02
Pensée Chrétienne : Devoirs envers l'instituteur
Voici ce que vous direz aux enfants : Enfants, vous devez à vos maîtres respect, reconnaissance et soumission. Votre instituteur est-il un vrai chrétien ? Soyez-lui dociles en tout ; aimez-le comme un père. Avez-vous le malheur d'être confiés à un instituteur sans religion ? Obéissez-lui en tout ce qui n'est pas péché ; mais ne croyez ni à ses paroles, ni à ses exemples, quand il tient un langage ou une conduite contraire aux vérités du catéchisme. Informez vos parents de tout ce qui vous scandalise dans son enseignement ou dans sa personne. La sainte Eglise, les prêtres, ministres de Jésus-Christ, votre bon curé, voilà ceux qu'il vous faut écouter, si vous ne voulez pas être maudits de Dieu. Demandez surtout à vos parents qu'ils vous arrachent au plus tôt à cette école et à ces maîtres mauvais. Ils doivent faire pour cela tous les sacrifices.
O Marie, donnez à vos enfants de la terre de bons Frères, de saintes Religieuses ou des instituteurs chrétiens qui les élèvent dans la foi pour le ciel.
Voici ce que vous direz aux enfants : Enfants, vous devez à vos maîtres respect, reconnaissance et soumission. Votre instituteur est-il un vrai chrétien ? Soyez-lui dociles en tout ; aimez-le comme un père. Avez-vous le malheur d'être confiés à un instituteur sans religion ? Obéissez-lui en tout ce qui n'est pas péché ; mais ne croyez ni à ses paroles, ni à ses exemples, quand il tient un langage ou une conduite contraire aux vérités du catéchisme. Informez vos parents de tout ce qui vous scandalise dans son enseignement ou dans sa personne. La sainte Eglise, les prêtres, ministres de Jésus-Christ, votre bon curé, voilà ceux qu'il vous faut écouter, si vous ne voulez pas être maudits de Dieu. Demandez surtout à vos parents qu'ils vous arrachent au plus tôt à cette école et à ces maîtres mauvais. Ils doivent faire pour cela tous les sacrifices.
O Marie, donnez à vos enfants de la terre de bons Frères, de saintes Religieuses ou des instituteurs chrétiens qui les élèvent dans la foi pour le ciel.
18.05.202511:01
Tombeau de Saint Félix de Cantalice, église Notre-Dame de la Conception des Capucins à Rome (Italie)


18.05.202505:01
Réflexion Pratique : A ces savants dont les hautes spéculations laissent le cœur sec et froid, je préfère mille fois l'ancien bouvier, l'humble lai, le pauvre quêteur Félix, qu'un Deo gratias fait fondre en larmes. Qu'est-ce que notre vie, et que faisons-nous sur la terre si nous n'aimons pas Dieu ?


18.05.202504:59
18 Mai : Saint Félix de Cantalice, capucin (1515-1587)
Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l'Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l'avaient surnommé "le petit Saint". Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l'employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l'âme méditative de l'enfant: peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l'Ave et les quelques formules pieuses qu'on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s'agenouillait devant un arbre sur l'écorce duquel il avait gravé une Croix.
À neuf ans, Félix passa au service d'un riche bourgeois qui lui confia d'abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d'assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n'avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l'avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres: cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.
Dieu lui inspira d'embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit: "Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m'en mêler". Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l'éprouver, lui dit: "Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos boeufs. Renoncez à ce projet et n'y pensez plus". Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l'admit sur-le-champ.
Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses Frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis; il ne craignait pas de s'appeler lui-même l'âne du couvent des Capucins. "Mais où est-il donc, votre âne? Frère Félix", lui demanda-t-on un jour. -- "C'est moi!" répondit l'humble religieux.
Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l'Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions. "Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur: un soldat doit mourir l'épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace".
La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d'humilité: il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s'approcher du feu l'hiver. "Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu; car c'est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme... Loin du feu, Frère âne, loin du feu! C'est devant le feu que saint Pierre renia son Maître."
Après avoir achevé de le purifier par de douloureuses infirmités, patiemment supportées, Dieu rappela à Lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.
Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l'Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l'avaient surnommé "le petit Saint". Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l'employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l'âme méditative de l'enfant: peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l'Ave et les quelques formules pieuses qu'on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s'agenouillait devant un arbre sur l'écorce duquel il avait gravé une Croix.
À neuf ans, Félix passa au service d'un riche bourgeois qui lui confia d'abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d'assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n'avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l'avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres: cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.
Dieu lui inspira d'embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit: "Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m'en mêler". Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l'éprouver, lui dit: "Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos boeufs. Renoncez à ce projet et n'y pensez plus". Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l'admit sur-le-champ.
Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses Frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis; il ne craignait pas de s'appeler lui-même l'âne du couvent des Capucins. "Mais où est-il donc, votre âne? Frère Félix", lui demanda-t-on un jour. -- "C'est moi!" répondit l'humble religieux.
Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l'Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions. "Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur: un soldat doit mourir l'épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace".
La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d'humilité: il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s'approcher du feu l'hiver. "Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu; car c'est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme... Loin du feu, Frère âne, loin du feu! C'est devant le feu que saint Pierre renia son Maître."
Après avoir achevé de le purifier par de douloureuses infirmités, patiemment supportées, Dieu rappela à Lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.
17.05.202518:02
Pensée Chrétienne : L'enfer sans consolation
Insensés ceux qui disent : "En enfer, je ne serai pas seul." Ah ! malheureux pécheurs, est-ce donc qu'en enfer la compagnie des autres damnés vous serait un soulagement ? Pourquoi ne dites-vous pas aussi : "Si je perds la santé, mon poste, ma fortune, je ne serai pas seul à perdre ces biens ?" Mais non, c'est uniquement lorsqu'il s'agit de l'âme que l'on tient ce langage : Si je me damne, je ne serai pas seul ! Encore celui qui perd les biens de la terre et sauve son âme, trouve-t-il, du moins, à tout ce qu'il a perdu, une large compensation : le paradis. Mais, celui qui perd son âme, quelle compensation peut-il trouver à un tel malheur ?
O mon Dieu, c'est dans la multitude des Bienheureux que je veux éternellement me réjouir. Saints du ciel, et vous, Reine du ciel, attirez-moi en votre compagnie.
Insensés ceux qui disent : "En enfer, je ne serai pas seul." Ah ! malheureux pécheurs, est-ce donc qu'en enfer la compagnie des autres damnés vous serait un soulagement ? Pourquoi ne dites-vous pas aussi : "Si je perds la santé, mon poste, ma fortune, je ne serai pas seul à perdre ces biens ?" Mais non, c'est uniquement lorsqu'il s'agit de l'âme que l'on tient ce langage : Si je me damne, je ne serai pas seul ! Encore celui qui perd les biens de la terre et sauve son âme, trouve-t-il, du moins, à tout ce qu'il a perdu, une large compensation : le paradis. Mais, celui qui perd son âme, quelle compensation peut-il trouver à un tel malheur ?
O mon Dieu, c'est dans la multitude des Bienheureux que je veux éternellement me réjouir. Saints du ciel, et vous, Reine du ciel, attirez-moi en votre compagnie.
17.05.202511:05
Tombeau de Saint Pascal Baylon, basilique Saint-Pascal-Baylon à Villareal (Espagne)


17.05.202505:01
Réflexion Morale : La vie de Saint Pascal est une touchante démonstration de cette maxime du Sage : Dieu communique ses secrets aux âmes simples.


17.05.202504:59
17 Mai : Saint Pascal Baylon, franciscain (1540-1592)
Saint Pascal Baylon naquit en Espagne, le 17 mai 1540, d'humbles cultivateurs, riches des vertus chrétiennes. Occupé dès l'âge de sept ans, à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons.
Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin. Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée. Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés. Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens, mais Pascal ne convoitait que l'héritage de l'amour de Dieu et la pauvreté religieuse.
A vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride.
Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le religieux, des vertus véritablement merveilleuses. Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient: "Taisez-vous: le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur." Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent: "Je ferai comme l'obéissance dira." Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet; mais il leur répondait naïvement: "S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ."
Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du divin amour. Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit. Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'hostie et du calice. En 1897, Léon XIII l'a déclaré Patron des Oeuvres eucharistiques.
Saint Pascal Baylon naquit en Espagne, le 17 mai 1540, d'humbles cultivateurs, riches des vertus chrétiennes. Occupé dès l'âge de sept ans, à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons.
Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin. Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée. Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés. Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens, mais Pascal ne convoitait que l'héritage de l'amour de Dieu et la pauvreté religieuse.
A vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride.
Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le religieux, des vertus véritablement merveilleuses. Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient: "Taisez-vous: le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur." Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent: "Je ferai comme l'obéissance dira." Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet; mais il leur répondait naïvement: "S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ."
Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du divin amour. Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit. Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'hostie et du calice. En 1897, Léon XIII l'a déclaré Patron des Oeuvres eucharistiques.
16.05.202518:03
Pensée Chrétienne : La mortification de la langue
Saint Jean Népomucène s'est laissé tuer plutôt que de permettre à sa langue de dire ce qu'elle ne pouvait dire sans péché. Il faut mortifier notre langue en lui interdisant surtout trois choses : toute médisance, toute parole blessante pour le prochain et tout propos indécent. Un mot trop libre lancé même pour rire, dans une conversation, peut éveiller chez les autres de mauvaises pensées, et faire commettre ensuite mille péchés graves. Une parole à double sens fait parfois plus de mal qu'un discours manifestement déshonnête.
Mettez, Seigneur, une garde à ma bouche ; et, à mes lèvres, le cadenas de la prudence, afin que mon cœur ne se laisse pas aller à des paroles de malice. O Marie, aidez-moi à maîtriser ma langue.
Saint Jean Népomucène s'est laissé tuer plutôt que de permettre à sa langue de dire ce qu'elle ne pouvait dire sans péché. Il faut mortifier notre langue en lui interdisant surtout trois choses : toute médisance, toute parole blessante pour le prochain et tout propos indécent. Un mot trop libre lancé même pour rire, dans une conversation, peut éveiller chez les autres de mauvaises pensées, et faire commettre ensuite mille péchés graves. Une parole à double sens fait parfois plus de mal qu'un discours manifestement déshonnête.
Mettez, Seigneur, une garde à ma bouche ; et, à mes lèvres, le cadenas de la prudence, afin que mon cœur ne se laisse pas aller à des paroles de malice. O Marie, aidez-moi à maîtriser ma langue.
16.05.202511:06
Tombeau de Saint Jean Népomucène, cathédrale Saint-Guy à Prague (Tchéquie)


16.05.202505:01
Réflexion Pratique : Tout confesseur est prêt à dire avec Saint Augustin : « Ce que j'ai appris en confession, je ne le sais pas plus que si je ne le savais pas du tout. » Ayons confiance au ministre de Jésus-Christ, ouvrons-lui notre âme en toute sécurité.


16.05.202504:59
16 Mai : Saint Jean Népomucène, prêtre et martyr (1338-1383)
Saint Jean Népomucène, né à Népomuk, en Bohème, fut deux fois l'enfant du miracle, car ses parents, déjà vieux, l'obtinrent par l'intercession de Marie et ne le conservèrent, dans une grave maladie, que grâce aux ferventes prières qu'ils adressèrent à la Reine du Ciel. L'éducation de Jean fut soignée; sa piété faisait l'admiration de tous.
Il ne se présenta à l'ordination sacerdotale qu'après avoir purifié son âme par le jeûne et la prière, dans une profonde retraite. Son éloquence lui fit confier une chaire importante, à Prague, et cette ville fut bientôt remuée par la parole ardente du jeune apôtre.
Jean se vit bientôt offrir un évêché, qu'il refusa; mais il accepta la charge d'aumônier de la cour, afin d'y exercer son zèle. L'impératrice le prit pour directeur de son âme. C'était une sainte. Cependant le roi, qui se livrait à toutes les débauches, osa concevoir d'odieux soupçons sur la conduite de sa vertueuse épouse, et un jour il fit venir le prêtre Jean et tenta de lui faire révéler le secret de la confession de son épouse. Le Saint recula d'horreur et refusa avec indignation.
Quelques jours après, on servit sur la table du prince une volaille qui n'était pas assez rôtie. Venceslas, furieux, ordonna de mettre à la broche le cuisinier maladroit et de le rôtir à petit feu. Les courtisans, devant cet ordre digne de Caligula, sont terrifiés et se taisent; mais l'aumônier de la cour est averti, et, nouveau Jean-Baptiste, il se présente devant ce nouvel Hérode pour lui reprocher sa cruauté. C'était mettre le comble à la rage du tyran.
Jean est jeté en prison; bientôt il comparaît devant le roi, qui de nouveau le supplie de lui faire connaître la confession de la reine. "Jamais! Jamais! répond le prêtre; le secret des consciences n'appartient qu'à Dieu." Aussitôt il est mis à la torture et brûlé à petit feu avec des torches ardentes: "Jésus! Marie!" s'écriait le martyr dans cet affreux supplice. Divinement guéri de ses plaies, il comprit que le repos ne serait pas de longue durée.
Amené une dernière fois en face du tyran, il entendit sortir de sa bouche cette menace définitive: "Parle, ou tu mourras!" Cette fois, Jean garda le silence, plus éloquent que toute réponse, et Venceslas ordonna de le mettre en un sac et de le jeter dans le fleuve pendant la nuit. Mais le corps du martyr suivit doucement le courant des eaux et fut toute la nuit environné de flambeaux, à la grande admiration de la ville entière.
Saint Jean Népomucène, né à Népomuk, en Bohème, fut deux fois l'enfant du miracle, car ses parents, déjà vieux, l'obtinrent par l'intercession de Marie et ne le conservèrent, dans une grave maladie, que grâce aux ferventes prières qu'ils adressèrent à la Reine du Ciel. L'éducation de Jean fut soignée; sa piété faisait l'admiration de tous.
Il ne se présenta à l'ordination sacerdotale qu'après avoir purifié son âme par le jeûne et la prière, dans une profonde retraite. Son éloquence lui fit confier une chaire importante, à Prague, et cette ville fut bientôt remuée par la parole ardente du jeune apôtre.
Jean se vit bientôt offrir un évêché, qu'il refusa; mais il accepta la charge d'aumônier de la cour, afin d'y exercer son zèle. L'impératrice le prit pour directeur de son âme. C'était une sainte. Cependant le roi, qui se livrait à toutes les débauches, osa concevoir d'odieux soupçons sur la conduite de sa vertueuse épouse, et un jour il fit venir le prêtre Jean et tenta de lui faire révéler le secret de la confession de son épouse. Le Saint recula d'horreur et refusa avec indignation.
Quelques jours après, on servit sur la table du prince une volaille qui n'était pas assez rôtie. Venceslas, furieux, ordonna de mettre à la broche le cuisinier maladroit et de le rôtir à petit feu. Les courtisans, devant cet ordre digne de Caligula, sont terrifiés et se taisent; mais l'aumônier de la cour est averti, et, nouveau Jean-Baptiste, il se présente devant ce nouvel Hérode pour lui reprocher sa cruauté. C'était mettre le comble à la rage du tyran.
Jean est jeté en prison; bientôt il comparaît devant le roi, qui de nouveau le supplie de lui faire connaître la confession de la reine. "Jamais! Jamais! répond le prêtre; le secret des consciences n'appartient qu'à Dieu." Aussitôt il est mis à la torture et brûlé à petit feu avec des torches ardentes: "Jésus! Marie!" s'écriait le martyr dans cet affreux supplice. Divinement guéri de ses plaies, il comprit que le repos ne serait pas de longue durée.
Amené une dernière fois en face du tyran, il entendit sortir de sa bouche cette menace définitive: "Parle, ou tu mourras!" Cette fois, Jean garda le silence, plus éloquent que toute réponse, et Venceslas ordonna de le mettre en un sac et de le jeter dans le fleuve pendant la nuit. Mais le corps du martyr suivit doucement le courant des eaux et fut toute la nuit environné de flambeaux, à la grande admiration de la ville entière.
Records
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