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Vies des Saints
Tombeau de Saint Dominique Savio, sanctuaire de Marie Auxiliatrice à Turin (Italie)
Tombeau de Saint Pie V, basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome (Italie)
Tombeau de Sainte Monique, basilique Saint-Augustin à Rome (Italie)
Reliques de la Passion, basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem à Rome (Italie)
Tombeau de Saint Athanase, église San Zaccaria à Venise (Italie)
Basilique des Saints-Apôtres abritant les reliques des Saints Philippe et Jacques à Rome (Italie)
06.05.202505:01
Réflexion Pratique : Pénétrons-nous de cette importante vérité, que les actions les plus communes nous méritent le ciel, si nous les faisons pour Dieu.
Réflexion Pratique : Les papes continuent à travers les siècles l'œuvre de Jésus-Christ, dont ils sont les vicaires : ils sauvent le monde. Attachons-nous au souverain pontife comme à Jésus-Christ.
Réflexion Pratique : Il y a une sagesse admirable dans la conduite de cette femme prudente qui élevait Sainte Monique. Profitons-en, n'accordons à nos sens que ce qui est absolument nécessaire. Si nous y sommes exacts, nous verrons diminuer le nombre de nos besoins, et nous pourrons nous passer de beaucoup de choses dont la privation nous paraît maintenant insupportable.
Réflexion Pratique : Un chrétien vénère la croix : elle est le signe et le gage de notre rédemption ; un chrétien écoute la croix : elle parle renoncements et sacrifices ; un chrétien chérit la croix et aime à l'embrasser : elle fut le tribunal de miséricorde pour le larron pénitent, et elle sera toujours le trône de l'amour divin.
Réflexion Pratique : "Dans ma première défense, dit Saint Paul à son disciple Timothée, nul ne m'a assisté, tous m'ont abandonné : que cela ne leur soit point imputé ! Mais le Seigneur a été près de moi : il m'a fortifié et j'ai été délivré de la gueule du lion." Ayons en Dieu la confiance de l'apôtre, la confiance du grand Athanase, et nous éprouverons les effets de la protection divine.
Réflexion Pratique : Le retranchement de toute inutilité et la prière fréquente sont les fruits que nous devons recueillir de la vie de Saint Jacques ; quelque pauvre que l'on soit, on trouve toujours à retrancher quand on ne tient à rien ces choses de la terre; et quelque avancé que l'on soit dans la prière, on a toujours des besoins qui obligent à prier.
Désirons, comme Saint Philippe, de voir Dieu : mais il faut pour cela purifier notre coeur, parce qu'il n'y a que ceux qui ont le cœur pur qui seront assez heureux pour le voir.
06.05.202504:59
6 Mai : Saint Dominique Savio, confesseur (1842-1857)

Saint Dominique Savio naquit à Riva di Chieri, près de Turin. Il était le deuxième d'une famille de dix enfants. Doué d'une tendre piété et d'une intelligence précoce, dès l'âge de quatre ans Dominique récite l'Angélus trois fois par jour; le récit de la Passion le bouleverse. A cinq ans, il assiste à la sainte messe qu'il est admis à servir avant d'avoir atteint ses six ans. Il s'acquittera toujours de cette pieuse fonction avec un grand recueillement.

Sa ferveur exceptionnelle lui valut la grâce de recevoir la Sainte Eucharistie dès l'âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l'époque. Le jour de sa première communion, il écrivit une série de résolutions qu'il voulait garder toute sa vie: «Je sanctifierai tous les jours de fête; je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra; Jésus et Marie seront mes amis. Je préfère mourir plutôt que de pécher.»

Dans l'espoir de devenir prêtre plus tard, le petit Dominique franchit, pieds nus, seize kilomètres par jour pour aller s'instruire. La grande pauvreté de sa famille incite le curé de sa paroisse à le conduire chez Don Bosco qui prendra un soin tout paternel de cette âme d'élite.

C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Dominique fut présenté au saint prêtre de Turin. L'adolescent lui ouvrit son âme toute grande, surtout par la confession hebdomadaire.

Le 8 décembre 1854, alors que l'univers chrétien tout entier acclamait la Sainte Vierge, proclamée Immaculée, Dominique Lui dédiait toute sa vie et Lui consacrait particulièrement sa pureté d'adolescent. L'amour de la pureté poussait notre jeune Saint à bannir de l'institut de Don Bosco tout ce qui pouvait nuire à la belle vertu.

Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Dominique: «Dieu me veut saint!», répétait-il à Don Bosco. Cherchant à ressembler à Jésus en Son mystère de souffrance, envahi de plus en plus par l'amour de Jésus rédempteur, il s'ingénie au sacrifice et fonce dans la voie des pénitences extraordinaires. «Non, objecte Don Bosco; ton devoir d'étudiant, la joie permanente au service des autres, voilà ta sainteté.» Dominique obéit de bon coeur à cette formule d'ascèse toute salésienne.

Chaque jour, il rencontre Jésus dans l'Eucharistie. On se rend vite compte que ses actions de grâces sont de purs ravissements. Lorsqu'il propose la fondation de la Compagnie de l'Immaculée, ses compagnons lui demandent ce qu'ils auront à faire: «D'abord, explique le petit Saint, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre coeur. Nous Lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l'heure de la mort. Enfin, chaque fois qu'il y aura une de Ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera.»

Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. Hélas! Huit jours après son arrivée à la maison, il expirait dans les bras de son père. Dominique avait 14 ans et 11 mois.
05.05.202504:59
5 Mai : Saint Pie V, pape (1504-1572)

Deux religieux dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Michel Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles. La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre. Le pâtre, joyeux, prit le temps d'aller demander la bénédiction de ses parents.

Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être l'immortel saint Pie V. Les études du jeune Michel furent brillantes; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué.

Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables. Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Ce voyage de Rome marque dans la vie du jeune religieux.

Les Dominicains du couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie: "Que venez-vous chercher ici, mon Père? Venez-vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire Pape?" Le religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir.

Le cardinal Caraffa jugea autrement le jeune inquisiteur; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michel Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes. Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles.

Peu de temps après, l'évêque était cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un moine. Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.

Peu de Papes ont vu autour d'eux le rayonnement de plus grands Saints et de plus grands hommes; c'était le temps où vivaient les saint Jean l'Aumônier, les saint Thomas de Villeneuve, les saint Jean de Dieu, les saint Jean de la Croix, les sainte Thérèse, les saint François de Borgia, Louis de Gonzague, Stanislas Kostka, saint Charles Borromée.

Le grand événement de son règne fut la victoire de Lépante, dont il eut la révélation à l'heure même où elle fut remportée.
04.05.202504:59
4 Mai : Sainte Monique, mère de Saint Augustin d'Hippone (331-387)

A l'heure où sont trop oubliés les devoirs de la jeune fille, de l'épouse et de la mère chrétiennes, il est utile de rappeler les vertus de cette admirable femme. Ce que nous en savons nous vient de la meilleure des sources, son fils Augustin.

Monique naquit à Tagaste, en Afrique, l'an 331. Grâce aux soins de parents chrétiens, elle eut une enfance pure et pieuse, sous la surveillance sévère d'une vieille et dévouée servante.

Encore toute petite, elle aimait aller à l'église pour y prier, elle cherchait la solitude et le recueillement; parfois elle se levait même la nuit et récitait des prières. Son cœur s'ouvrait à l'amour des pauvres et des malades, elle les visitait, les soignait et leur portait les restes de la table de famille; elle lavait les pieds aux pauvres et aux voyageurs. Toute sa personne reflétait la modestie, la douceur et la paix. A toutes ces grâces et à toutes ces vertus, on aurait pu prévoir que Dieu la réservait à de grandes choses.

Dieu, qui a Ses vues mystérieuses, permit cependant qu'elle fût donnée en mariage, à l'âge de vingt-deux ans, à un jeune homme de noble famille, mais païen, violent, brutal et libertin, presque deux fois plus âgé qu'elle, et dont elle eut beaucoup à souffrir, ainsi que de sa belle-mère.

Dans cette situation difficile, Monique fut un modèle de patience et de douceur; sans se plaindre jamais, elle versait en secret les larmes amères où se trempait sa vertu. C'est par ces beaux exemples qu'elle conquit le coeur de Patrice, son époux, et lui obtint une mort chrétienne, c'est ainsi qu'elle mérita aussi de devenir la mère du grand saint Augustin.

Monique, restée veuve, prit un nouvel essor vers Dieu. Vingt ans elle pria sur les débordements d'Augustin, sans perdre courage et espoir. Un évêque d'Afrique, témoin de sa douleur, lui avait dit: "Courage, il est impossible que le fils de tant de larmes périsse!" Dieu, en effet, la récompensa même au-delà de ses désirs, en faisant d'Augustin, par un miracle de grâce, l'une des plus grandes lumières de l'Église et l'un de ses plus grands Saints.

Monique, après avoir suivi Augustin en Italie, tomba malade à Ostie, au moment de s'embarquer pour l'Afrique, et mourut à l'âge de cinquante-six ans. Augustin pleura longtemps cette mère de son corps et de son âme. Le corps de sainte Monique a été transporté à Rome dans l'église de Saint-Augustin, en 1430. Cette femme illustre a été choisie comme patronne des Mères chrétiennes.
03.05.202504:59
3 Mai : Invention de la Sainte Croix (326)

L'empereur Constantin, vainqueur par la Croix, lui rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du salut des hommes. Sa mère, sainte Hélène, ne le cédait en rien à la piété de son fils. Inspirée par un mouvement d'en Haut, elle résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les Lieux Saints et de chercher le bois salutaire sur lequel le Sauveur avait répandu Son sang.

L'entreprise ne manquait pas de difficultés; les païens avaient visé à transformer les lieux à jamais vénérables, témoins de la mort de Jésus-Christ, en y établissant le culte de Vénus et de Jupiter.

Hélène ne se laissa point décourager; elle enleva les traces détestables du paganisme et fit faire des fouilles au pied du Calvaire avec tant de soin et d'ardeur, que bientôt on découvrait trois croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de Sa tête.

Mais comment reconnaître laquelle de ces trois croix était celle du Sauveur? L'évêque de Jérusalem eut l'heureuse pensée de les faire transporter chez une dame qui était sur le point de mourir; l'approche des deux premières croix ne produisit aucun résultat, mais dès que la malade eut touché la troisième, elle se trouva guérie. Un autre miracle plus éclatant encore vint confirmer le premier, car un mort qu'on portait en terre ressuscita soudain au contact du bois sacré.

L'impératrice, au comble de la joie, fit bâtir sur le lieu même une magnifique église où fut déposée la plus grande partie de cette Croix; elle envoya l'autre partie à Constantinople, où Constantin la reçut en triomphe.

Plus tard, le roi des Perses, après avoir pillé Jérusalem, emporta la Croix vénérée; mais elle fut bientôt reconquise par l'empereur Héraclius. La Croix retrouvée donna lieu à la fête de l'Invention de la Sainte Croix, qui se célèbre le 3 mai; la Croix reconquise donna lieu à la fête de l'Exaltation de la vraie Croix, qui se célèbre le 14 septembre.

Dès ces époques reculées, la dévotion à la vraie Croix se répandit, avec les précieuses parcelles de l'instrument de notre salut, dans tout l'univers. On suppose même qu'une telle diffusion n'a pu se produire sans une multiplication merveilleuse. C'est ainsi que cet instrument de supplice, autrefois infâme, est devenu un signe de gloire et de triomphe.

Que de fois, depuis l'apparition de la Croix à Constantin, le gage sacré de la Rédemption n'est-il pas miraculeusement apparu à la terre! La Croix éclate partout à nos yeux, au sommet de nos édifices chrétiens, sur nos voies publiques, sur nos autels, dans nos maisons, sur nos poitrines. La Croix est la reine du monde.
02.05.202504:59
2 Mai : Saint Athanase, docteur de l'Eglise (296-375)

Saint Athanase naquit à Alexandrie, métropole de l'Égypte. Sa première éducation fut excellente; il ne quitta le foyer paternel que pour être élevé, nouveau Samuel, dans le temple du Seigneur, par l'évêque d'Alexandrie.

Athanase était simple diacre, quand son évêque le mena au concile de Nicée, dont il fut à la fois la force et la lumière. Cinq mois après, le patriarche d'Alexandrie mourut, et Athanase, malgré sa fuite, se vit obligé d'accepter le lourd fardeau de ce grand siège. Dès lors, ce fut une guerre acharnée contre lui. Les accusations succèdent aux accusations, les perfidies aux perfidies; Athanase, inébranlable, invincible dans la défense de la foi, fait à lui seul trembler tous ses ennemis.

La malice des hérétiques ne servit qu'à faire ressortir l'énergie de cette volonté de fer, la sainteté de ce grand coeur, les ressources de cet esprit fécond, la splendeur de ce fier génie. Exilé par l'empereur Constantin, il lui fit cette réponse:

"Puisque vous cédez à mes calomniateurs, le Seigneur jugera entre vous et moi."

Avant de mourir, Constantin le rappela, et Athanase fut reçu en triomphe dans sa ville épiscopale. Le vaillant champion de la foi eut à subir bientôt un nouvel exil, et deux conciles ariens ne craignirent pas de pousser la mauvaise foi et l'audace jusqu'à le déposer de son siège.

Toujours persécuté et toujours vainqueur, voilà la vie d'Athanase; il vit périr l'infâme Arius d'une mort honteuse et effrayante et tous ses ennemis disparaître les uns après les autres. Jamais les adversaires de ce grand homme ne purent le mettre en défaut, il déjoua toutes leurs ruses avec une admirable pénétration d'esprit. En voici quelques traits.

En plein concile, on le fit accuser d'infamie par une courtisane; mais il trouve le moyen de montrer que cette femme ne le connaissait même pas de vue, puisqu'elle prit un de ses prêtres pour lui.

Au même concile, on l'accusa d'avoir mis à mort un évêque nommé Arsène, et coupé sa main droite; comme preuve on montrait la main desséchée de la victime; mais voici qu'à l'appel d'Athanase, Arsène paraît vivant et montre ses deux mains.

Une autre fois, Athanase, poursuivi, s'enfuit sur un bateau; puis bientôt il rebrousse chemin, croise ses ennemis, qui lui demandent s'il a vu passer l'évêque d'Alexandrie: "Poursuivez, leur dit-il, il n'est pas très éloigné d'ici."

Ses dernières années furent les seules paisibles de sa vie. Enfin, après avoir gouverné pendant quarante-six ans l'Église d'Alexandrie, après avoir soutenu tant de combats, il alla recevoir au Ciel la récompense de "ceux qui souffrent persécution pour la justice".
01.05.202504:59
1er Mai : Saint Philippe et saint Jacques le Mineur, apôtres (Ier siècle)

Saint Philippe était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de saint Pierre et de saint André. Le Sauveur, dès les premiers jours de Sa vie publique, le rencontra et lui dit: "Suis-Moi!"

Après la Pentecôte, il alla prêcher dans les immenses contrées de l'Asie supérieure; il évangélisa longtemps les Scythes, puis les Galates, les Phrygiens, et c'est dans la ville d'Hiérapolis, en Phrygie, qu'il confirma sa prédication par le témoignage de son sang.

Un jour que le peuple offrait de l'encens à un gros serpent qu'il regardait comme une de ses divinités principales, Philippe, saisi de compassion, se jette à terre et supplie Dieu de délivrer ces malheureux de la tyrannie du serpent infernal. L'affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montrait disposé à accepter la doctrine d'un homme qui opérait de telles merveilles; mais les magistrats et les pontifes s'emparèrent de l'Apôtre, le battirent de verges, le clouèrent à une croix et l'accablèrent de pierres. A sa mort, la terre trembla et plusieurs édifices s'écroulèrent.

Saint Jacques, appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur, frère de saint Jean, était né à Cana, en Galilée; il était de la tribu de Juda et cousin de Notre-Seigneur selon la chair. La tradition affirme qu'il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel. Jacques eut un frère, Apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon, furent disciples de Jésus.

Après la Pentecôte, quand les Apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs. Son autorité était très grande dans l'Église primitive, et, au concile de Jérusalem, c'est lui qui, le premier après saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle Épître.

Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis. Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent: "Juste, nous avons confiance en toi; parle et dis-nous la vérité sur Jésus!" Le saint Apôtre s'écria: "Pourquoi m'interrogez-vous sur le Christ? Il siège dans les Cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour Il reviendra sur les nuées du Ciel." La foule approuvait ces paroles; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas. Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur: "Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." Un foulon l'étendit mort d'un coup de levier sur la tête.
05.05.202518:04
Pensée Chrétienne : Guerre au péché véniel

On a tort d'appeler le péché véniel un petit mal. Comment peut-on appeler petit un mal dont Dieu est offensé ? Celui qui n'a pas souci d'éviter les péchés véniels tient en réalité ce langage : "Pourvu que je ne me damne pas, cela suffit." Or, je réponds : Si vous continuez à vivre de la sorte, vous risquez de vous damner, car vous tomberez toujours plus bas jusqu'au péché mortel. C'est que, pour persévérer dans l'état de grâce, il nous faut un secours spécial de Dieu. Mais on se rend indigne de ce secours spécial, lorsque volontairement on offense Dieu par le péché véniel sans chercher à s'en corriger.

Sainte Vierge, obtenez-moi de ne jamais vivre en paix avec les moindres fautes.
04.05.202518:05
Pensée Chrétienne : La prière doit être persévérante

Souvent, Dieu n'accorde pas tout de suite la grâce qu'on lui demande. Il accorde toujours quelque chose d'excellent ; mais, pour cette grâce en particulier, Il veut se faire prier, afin d'exciter nos désirs et d'éprouver notre persévérance. Sainte Monique dut prier pendant dix-sept ans pour obtenir la conversion de son Augustin. Dans ce sens donc, il faut souvent que notre prière soit persévérante. Mais elle doit l'être surtout pour assurer finalement notre salut. Car s'il est vrai que chacune de nos prières faite avec humilité et confiance nous obtient, chaque fois, les grâces particulières nécessaires pour le moment. il est également vrai que, pour obtenir ces grâces jusqu'à la mort, il faut prier jusqu'à la mort. Aussi Jésus-Christ a-t-il déclaré qu'il ne faut jamais cesser de prier ; comme pour le corps, il ne faut jamais cesser de manger. Quand on ne mange plus, on meurt. De même, dans une âme, la grâce cesse dès que la prière a cessé.

O Marie, que je meure la veille du jour où je devrais abandonner la prière.
03.05.202518:05
Pensée Chrétienne : La dévotion au crucifix

Quand, par les soins de la pieuse impératrice sainte Hélène, la vraie Croix fut retrouvée, l'Orient et l'Occident tressaillirent. Nous ne saurions traiter avec indifférence l'image de cette croix sur laquelle un Dieu est mort pour nous. Une famille chrétienne doit avoir un crucifix dans chacun de ses appartements. Reléguer le crucifix dans un appartement retiré, le bannir de la salle à manger et du salon pour ne pas l'exposer aux regards des visiteurs, est une lâcheté et une espèce d'apostasie. Les femmes feraient bien de porter ostensiblement le crucifix sur leur poitrine. Tous portons-le sur nous d'une manière ou d'une autre ; embrassons-le de temps en temps ; pressons-le dans nos mains quand la tentation nous poursuit. Saluons respectueusement les croix que nous rencontrons sur notre passage et faisons alors un acte d'amour.

Salut, ô Croix, notre unique espérance : augmente la grâce dans les justes, efface les crimes du pécheur.
02.05.202518:02
Pensée Chrétienne : Qu'est ce que se sauver ?

L'affaire de notre salut est certes la plus importante de toutes ; il y va de notre fortune ou de notre ruine éternelle. L'éternité, c'est-à-dire le salut ou la damnation, des joies ou des tourments sans fin, un sort heureux ou malheureux à jamais : voilà ce dont il s'agit.

O mon Dieu, quelle sera ma destinée ? Me sauverai-je ou me damnerai-je ? Peut-être sauvé, peut-être damné ! Mais pourquoi ne pas embrasser un genre de vie qui m'assure le bonheur éternel ? Mon Jésus, je le veux. Ne permettez pas que je vous perde désormais. Marie, mon espérance, aidez-moi à mettre ordre à l'affaire de mon salut.
01.05.202518:03
Pensée Chrétienne : Mois de Marie

La très sainte Vierge Marie, si bonne toujours, est disposée, durant ce beau mois, à nous accorder les plus grandes faveurs, si nous sommes fidèles a la prier. Prenons, dès aujourd'hui, la résolution d'assister, autant que possible, à tous les exercices qui se feront dans l'église, en son honneur. Ornons de fleurs la plus belle image de Marie que nous possédons ; devant cette image, allons prier plus souvent ; réunissons-nous, au moins une fois chaque jour, pour y prier en famille. Proposons-nous d'obtenir, par ces hommages, une grâce spéciale, la grâce dont nous avons le plus besoin.

O belle fleur du paradis, ô Marie, attirez-nous à votre service par vos charmes et vos célestes parfums.
30.04.202518:04
Exercice d'oraison :
Ce soir, en allant prendre votre repos, en vous déshabillant et même dans votre lit, vous vous exercerez à converser avec le bon Dieu. Vous réciterez pour cela un ACTE DE FOI très lentement, en vous arrêtant après chaque mot.
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