10.05.202518:01
Pensée Chrétienne : L'abandon de la communion
Cher lecteur, s'il y a dans votre entourage, un malheureux qui ne communie plus, ayez-en grande compassion ! Qu'il ait fallu un commandement pour décider certains chrétiens à recevoir Jésus-Christ dans leur cœur, c'est bien triste. Mais, malgré cela, des chrétiens s'obstinent à ne pas le recevoir ; voyez combien c'est navrant ! Révolte insolente contre l'Eglise qui ordonne de communier sous peine de péché grave ; injure sanglante pour Notre-Seigneur qui se plaint et dit avec tristesse : "Pourquoi donc ne voulez-vous pas venir, afin que je vous donne la vie ?" défi porté à la colère de Dieu qui menace, déclarant à "celui qui ne mange pas sa chair qu'il n'aura point la vie en lui" ; scandale donné à la famille et à la paroisse ; une mauvaise mort après une vie d'indifférence ; car comment Dieu pourra-t-il réunir à Jésus-Christ, dans le ciel, celui qui n'aura pas voulu de Jésus-Christ sur la terre ? voilà les crimes et les malheurs du chrétien qui ne fait plus ses Pâques.
O Marie, remplissez-moi de zèle pour que je ramène à Jésus les pécheurs de ma famille qui se tiennent loin de lui.
Cher lecteur, s'il y a dans votre entourage, un malheureux qui ne communie plus, ayez-en grande compassion ! Qu'il ait fallu un commandement pour décider certains chrétiens à recevoir Jésus-Christ dans leur cœur, c'est bien triste. Mais, malgré cela, des chrétiens s'obstinent à ne pas le recevoir ; voyez combien c'est navrant ! Révolte insolente contre l'Eglise qui ordonne de communier sous peine de péché grave ; injure sanglante pour Notre-Seigneur qui se plaint et dit avec tristesse : "Pourquoi donc ne voulez-vous pas venir, afin que je vous donne la vie ?" défi porté à la colère de Dieu qui menace, déclarant à "celui qui ne mange pas sa chair qu'il n'aura point la vie en lui" ; scandale donné à la famille et à la paroisse ; une mauvaise mort après une vie d'indifférence ; car comment Dieu pourra-t-il réunir à Jésus-Christ, dans le ciel, celui qui n'aura pas voulu de Jésus-Christ sur la terre ? voilà les crimes et les malheurs du chrétien qui ne fait plus ses Pâques.
O Marie, remplissez-moi de zèle pour que je ramène à Jésus les pécheurs de ma famille qui se tiennent loin de lui.
09.05.202518:03
Pensée Chrétienne : Le souci de la persévérance
"Celui-la sera sauvé qui aura persévéré jusqu'à la fin" dans la grâce de Dieu. Voilà l'oracle du Saint-Esprit. Il faut donc persévérer, c'est-à-dire éviter avec soin tout péché mortel. Il faut surtout persévérer jusqu'à la mort ; c'est ce que l'on appelle persévérance finale. La persévérance est un don qui s'obtient sûrement si on le demande chaque jour. Demandez chaque jour, et même plusieurs fois par jour, à Jésus et à Marie, le don suprême, la persévérance.
O Marie, ô Mère de la persévérance, faites que je ne manque jamais à l'heure de l'agonie, à ma prière pour la persévérance et la bonne mort.
"Celui-la sera sauvé qui aura persévéré jusqu'à la fin" dans la grâce de Dieu. Voilà l'oracle du Saint-Esprit. Il faut donc persévérer, c'est-à-dire éviter avec soin tout péché mortel. Il faut surtout persévérer jusqu'à la mort ; c'est ce que l'on appelle persévérance finale. La persévérance est un don qui s'obtient sûrement si on le demande chaque jour. Demandez chaque jour, et même plusieurs fois par jour, à Jésus et à Marie, le don suprême, la persévérance.
O Marie, ô Mère de la persévérance, faites que je ne manque jamais à l'heure de l'agonie, à ma prière pour la persévérance et la bonne mort.
08.05.202518:05
Pensée Chrétienne : L'Eglise est immortelle
L'Eglise est la grande famille des disciples de Jésus-Christ, société divine fondée par lui, gouvernée par le Pape, son vicaire, et par les évêques, successeurs des apôtres. Comme la barque de Pierre, elle peut être agitée par la tempête, combattue par les méchants ; elle l'a été dans tous les siècles ; elle l'est aujourd'hui. C'est pourquoi Dieu lui a donné des protecteurs célestes chargés de soutenir le courage de ses enfants. L'archange Saint Michel en est un des principaux. Mais l'Eglise ne périra pas ; elle subsistera jusqu'à la fin du monde ; "les puissances de l'enfer ne prévaudront pas contre elle" : Dieu l'a promis. Quand donc nous voyons les impies se ruer sur l'Eglise, prophétisant déjà leur prochain triomphe, prenons en pitié leur aveuglement et chantons avec confiance notre refrain : Les puissances de l'enfer ne prévaudront pas.
O Vierge immaculée, patronne de l'Eglise, et vous, bienheureux Saint Michel, qui êtes son défenseur, soutenez notre courage dans la lutte, donnez à nos cœurs la confiance, jusqu'au jour de la victoire définitive.
L'Eglise est la grande famille des disciples de Jésus-Christ, société divine fondée par lui, gouvernée par le Pape, son vicaire, et par les évêques, successeurs des apôtres. Comme la barque de Pierre, elle peut être agitée par la tempête, combattue par les méchants ; elle l'a été dans tous les siècles ; elle l'est aujourd'hui. C'est pourquoi Dieu lui a donné des protecteurs célestes chargés de soutenir le courage de ses enfants. L'archange Saint Michel en est un des principaux. Mais l'Eglise ne périra pas ; elle subsistera jusqu'à la fin du monde ; "les puissances de l'enfer ne prévaudront pas contre elle" : Dieu l'a promis. Quand donc nous voyons les impies se ruer sur l'Eglise, prophétisant déjà leur prochain triomphe, prenons en pitié leur aveuglement et chantons avec confiance notre refrain : Les puissances de l'enfer ne prévaudront pas.
O Vierge immaculée, patronne de l'Eglise, et vous, bienheureux Saint Michel, qui êtes son défenseur, soutenez notre courage dans la lutte, donnez à nos cœurs la confiance, jusqu'au jour de la victoire définitive.
07.05.202518:05
Pensée Chrétienne : La fin des grandeurs
Les hommes viennent au monde dans des conditions inégales : riches ou pauvres, dans la bourgeoisie ou au sein du peuple. Mais, quand ils sortent de ce monde, la mort les rend tous égaux. Entrez dans un cimetière et, parmi les cadavres, voyez si vous pouvez distinguer le maître du serviteur, le roi de son sujet. La mort, dit Horace, met au même rang le sceptre et la houe, le laboureur et le monarque.
Mon Dieu, j'abandonne volontiers aux mondains toutes les richesses de la terre ; pour moi, je ne veux d'autres biens que votre grâce. O Marie, obtenez-moi la sainte persévérance.
Les hommes viennent au monde dans des conditions inégales : riches ou pauvres, dans la bourgeoisie ou au sein du peuple. Mais, quand ils sortent de ce monde, la mort les rend tous égaux. Entrez dans un cimetière et, parmi les cadavres, voyez si vous pouvez distinguer le maître du serviteur, le roi de son sujet. La mort, dit Horace, met au même rang le sceptre et la houe, le laboureur et le monarque.
Mon Dieu, j'abandonne volontiers aux mondains toutes les richesses de la terre ; pour moi, je ne veux d'autres biens que votre grâce. O Marie, obtenez-moi la sainte persévérance.
06.05.202518:05
Pensée Chrétienne : La virginité chrétienne
Il y a une classe de personnes que nous devons particulièrement estimer : celles qui vivent pieusement dans la virginité ou le célibat chrétien. Le mariage est un état béni de Dieu ; l'état de virginité est plus parfait et plus sûr, quand il est embrassé par amour pour Dieu. Il est plus parfait, à cause des renoncements qu'il exige. Aussi, Notre-Seigneur a-t-il une prédilection marquée pour les cœurs vierges. Parce qu'il était vierge, Saint Jean a été, entre tous, le "disciple que Jésus aimait". C'est aussi un état plus sûr, car une personne mariée a le cœur presque nécessairement partagé ; celle qui ne l'est pas peut librement se donner au soin de son âme et à la pratique de la vertu. Honorons ces âmes d'élite que le monde se fait un malin plaisir de décrier ; regardons nos propres défauts, nous perdrons de vue leurs petits travers et nous n'apercevrons plus que leurs grands mérites.
Vierge très pure, inspirez à beaucoup d'âmes le désir de se donner à Dieu seul.
Il y a une classe de personnes que nous devons particulièrement estimer : celles qui vivent pieusement dans la virginité ou le célibat chrétien. Le mariage est un état béni de Dieu ; l'état de virginité est plus parfait et plus sûr, quand il est embrassé par amour pour Dieu. Il est plus parfait, à cause des renoncements qu'il exige. Aussi, Notre-Seigneur a-t-il une prédilection marquée pour les cœurs vierges. Parce qu'il était vierge, Saint Jean a été, entre tous, le "disciple que Jésus aimait". C'est aussi un état plus sûr, car une personne mariée a le cœur presque nécessairement partagé ; celle qui ne l'est pas peut librement se donner au soin de son âme et à la pratique de la vertu. Honorons ces âmes d'élite que le monde se fait un malin plaisir de décrier ; regardons nos propres défauts, nous perdrons de vue leurs petits travers et nous n'apercevrons plus que leurs grands mérites.
Vierge très pure, inspirez à beaucoup d'âmes le désir de se donner à Dieu seul.
05.05.202518:04
Pensée Chrétienne : Guerre au péché véniel
On a tort d'appeler le péché véniel un petit mal. Comment peut-on appeler petit un mal dont Dieu est offensé ? Celui qui n'a pas souci d'éviter les péchés véniels tient en réalité ce langage : "Pourvu que je ne me damne pas, cela suffit." Or, je réponds : Si vous continuez à vivre de la sorte, vous risquez de vous damner, car vous tomberez toujours plus bas jusqu'au péché mortel. C'est que, pour persévérer dans l'état de grâce, il nous faut un secours spécial de Dieu. Mais on se rend indigne de ce secours spécial, lorsque volontairement on offense Dieu par le péché véniel sans chercher à s'en corriger.
Sainte Vierge, obtenez-moi de ne jamais vivre en paix avec les moindres fautes.
On a tort d'appeler le péché véniel un petit mal. Comment peut-on appeler petit un mal dont Dieu est offensé ? Celui qui n'a pas souci d'éviter les péchés véniels tient en réalité ce langage : "Pourvu que je ne me damne pas, cela suffit." Or, je réponds : Si vous continuez à vivre de la sorte, vous risquez de vous damner, car vous tomberez toujours plus bas jusqu'au péché mortel. C'est que, pour persévérer dans l'état de grâce, il nous faut un secours spécial de Dieu. Mais on se rend indigne de ce secours spécial, lorsque volontairement on offense Dieu par le péché véniel sans chercher à s'en corriger.
Sainte Vierge, obtenez-moi de ne jamais vivre en paix avec les moindres fautes.


10.05.202511:05
Corps incorruptible de Saint Antonin, église du couvent San Marco à Florence (Italie)


09.05.202511:01
Tombeau de Saint Grégoire de Nazianze, basilique Saint-Pierre à Rome (Italie)


08.05.202511:06
Sanctuaire Saint-Michel-Archange du Mont Gargan (Italie)


07.05.202511:01
Tombeau de Saint Stanislas, cathédrale du Wawel (Pologne)


06.05.202511:06
Tombeau de Saint Dominique Savio, sanctuaire de Marie Auxiliatrice à Turin (Italie)


05.05.202511:02
Tombeau de Saint Pie V, basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome (Italie)


10.05.202505:01
Réflexion Pratique : II semble que la plupart des chrétiens n'aient qu'un corps sans avoir d'âme. On a soin de nourrir ce corps, mais on ne pense point à donner de nourriture à l'âme. Qui empêche qu'en commençant le repas on ne lise quelques versets du Nouveau Testament ? Ce serait un sujet de conversation édifiante qui sanctifierait le repas.


09.05.202505:01
Réflexion Pratique : L'amitié des saintes âmes est toujours pure ; elle mène puissamment au bien : choisissons-nous des amis vertueux.


08.05.202505:01
Réflexion Pratique : Remercions Dieu de nous avoir donné ses anges. Leur présence est douce et leur compagnie aimable : ils ne se querellent ni ne parlent, mais, en silence et avec bonté, ils s'occupent à répandre dans nos cœurs la confiance et la joie ; car celui qui est la source de ces bienfaits, le Seigneur, est avec eux.


07.05.202505:01
Réflexion Pratique : Tomber victime de son zèle dans l'accomplissement du devoir, quel enviable sort ! Mais ce n'est qu'au petit nombre que Dieu demande le témoignage du sang. Suppléez donc au martyr par la générosité de votre vie.
06.05.202505:01
Réflexion Pratique : Pénétrons-nous de cette importante vérité, que les actions les plus communes nous méritent le ciel, si nous les faisons pour Dieu.


05.05.202505:01
Réflexion Pratique : Les papes continuent à travers les siècles l'œuvre de Jésus-Christ, dont ils sont les vicaires : ils sauvent le monde. Attachons-nous au souverain pontife comme à Jésus-Christ.
10.05.202504:59
10 Mai : Saint Antonin, archevêque de Florence (1389-1459)
Saint Antonin naquit à Florence. A quinze ans il alla s'offrir aux Dominicains de Fiesole. Le supérieur, voyant cet enfant si délicat, craignit qu'il ne pût s'astreindre aux austérités de la règle:
"Qu'étudiez-vous? dit-il à Antonin.
-- Le Droit canonique.
-- Eh bien! ajouta le religieux pour le décourager, quand vous saurez le Droit par coeur, nous vous recevrons."
Un an après, Antonin revenait, possédant toute la science demandée. C'était un signe clair de l'appel divin, et les religieux n'eurent pas à se repentir de l'avoir admis, car il devint bientôt de tous le plus humble, le plus obéissant, le plus mortifié, le plus régulier.
L'onction sacerdotale l'éleva plus haut encore, et toutes les fois qu'il offrait le saint Sacrifice, on le voyait baigné des larmes de l'amour divin. Tour à tour prieur en huit couvents, il en renouvela la ferveur et la discipline. Quand il apprit, au retour de la visite d'un de ses monastères, sa nomination à l'archevêché de Florence, fuir et s'ensevelir dans la solitude fut sa première pensée; mais on le mit dans l'impossibilité de réaliser son projet. Il entra dans sa cathédrale pieds nus; sa tristesse faisait contraste avec la joie de son peuple.
Saint Antonin sut concilier les obligations de l'épiscopat avec l'austérité monastique. Sa maison ressemblait plus à un couvent qu'à un palais, et dame Pauvreté y tenait seule lieu de train et d'équipage. Il n'avait point de buffets ni de tapis, ni de vaisselle d'argent, ni de chevaux, ni de carrosses; il accepta dans sa vieillesse un mulet, dont il ne se servait que par besoin. Jamais il ne refusait à un pauvre qui lui tendait la main; s'il se trouvait sans argent, il vendait ses pauvres meubles pour subvenir à leurs besoins; il alla même jusqu'à se dépouiller pour couvrir des misérables.
Homme de prière, il le fut au point qu'il semblait être toujours en retraite; mais il était aussi homme des saintes études; il passait les nuits au travail, et c'est à cette privation de sommeil que nous devons ses précieux ouvrages.
Sa grande fermeté, jointe à son immense charité, opéra à Florence un bien incalculable. Un jour que l'autorité civile menaçait de le chasser, à cause d'une mesure pleine de vigueur qu'il avait prise, il dit: "Chassez-moi, je trouverai toujours un asile!" Et il montrait une clef de couvent pendant à sa ceinture. Il mourut à soixante-dix ans. Son nom reste dans l'Église comme le nom d'un des plus savants canonistes qui l'aient illustrée.
Saint Antonin naquit à Florence. A quinze ans il alla s'offrir aux Dominicains de Fiesole. Le supérieur, voyant cet enfant si délicat, craignit qu'il ne pût s'astreindre aux austérités de la règle:
"Qu'étudiez-vous? dit-il à Antonin.
-- Le Droit canonique.
-- Eh bien! ajouta le religieux pour le décourager, quand vous saurez le Droit par coeur, nous vous recevrons."
Un an après, Antonin revenait, possédant toute la science demandée. C'était un signe clair de l'appel divin, et les religieux n'eurent pas à se repentir de l'avoir admis, car il devint bientôt de tous le plus humble, le plus obéissant, le plus mortifié, le plus régulier.
L'onction sacerdotale l'éleva plus haut encore, et toutes les fois qu'il offrait le saint Sacrifice, on le voyait baigné des larmes de l'amour divin. Tour à tour prieur en huit couvents, il en renouvela la ferveur et la discipline. Quand il apprit, au retour de la visite d'un de ses monastères, sa nomination à l'archevêché de Florence, fuir et s'ensevelir dans la solitude fut sa première pensée; mais on le mit dans l'impossibilité de réaliser son projet. Il entra dans sa cathédrale pieds nus; sa tristesse faisait contraste avec la joie de son peuple.
Saint Antonin sut concilier les obligations de l'épiscopat avec l'austérité monastique. Sa maison ressemblait plus à un couvent qu'à un palais, et dame Pauvreté y tenait seule lieu de train et d'équipage. Il n'avait point de buffets ni de tapis, ni de vaisselle d'argent, ni de chevaux, ni de carrosses; il accepta dans sa vieillesse un mulet, dont il ne se servait que par besoin. Jamais il ne refusait à un pauvre qui lui tendait la main; s'il se trouvait sans argent, il vendait ses pauvres meubles pour subvenir à leurs besoins; il alla même jusqu'à se dépouiller pour couvrir des misérables.
Homme de prière, il le fut au point qu'il semblait être toujours en retraite; mais il était aussi homme des saintes études; il passait les nuits au travail, et c'est à cette privation de sommeil que nous devons ses précieux ouvrages.
Sa grande fermeté, jointe à son immense charité, opéra à Florence un bien incalculable. Un jour que l'autorité civile menaçait de le chasser, à cause d'une mesure pleine de vigueur qu'il avait prise, il dit: "Chassez-moi, je trouverai toujours un asile!" Et il montrait une clef de couvent pendant à sa ceinture. Il mourut à soixante-dix ans. Son nom reste dans l'Église comme le nom d'un des plus savants canonistes qui l'aient illustrée.
09.05.202504:59
9 Mai : Saint Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l'Eglise (312-389)
La mère de saint Grégoire dut la naissance de ce fils à ses prières et à ses larmes. Elle se chargea elle-même de sa première éducation et lui apprit à lire, à comprendre et à aimer les Saintes Écritures. L'enfant devint digne de sa sainte mère, et demeura pur au milieu des séductions.
"Un jour, raconte-t-il lui-même, j'aperçus près de moi deux vierges d'une majesté surhumaine. On aurait dit deux soeurs. La simplicité et la modestie de leurs vêtements, plus blancs que la neige, faisaient toute leur parure. A leur vue, je tressaillis d'un transport céleste. "Nous sommes la Tempérance et la Chasteté, me dirent-elles; nous siégeons auprès du Christ-Roi. Donne-toi tout à nous, cher fils, accepte notre joug, nous t'introduirons un jour dans les splendeurs de l'immortelle Trinité." La voie de Grégoire était tracée: il la suivit sans faiblir toute sa vie.
Il s'embarqua pour Athènes, afin de compléter ses études. Dieu mit sur le chemin de Grégoire, dans la ville des arts antiques, une âme grande comme la sienne, saint Basile. Qui dira la beauté et la force de cette amitié, dont le but unique était la vertu! "Nous ne connaissions que deux chemins, raconte Grégoire, celui de l'église et celui des écoles." La vertu s'accorde bien avec la science; partout où l'on voulait parler de deux jeunes gens accomplis, on nommait Basile et Grégoire.
Revenus dans leur patrie, ils se conservèrent toujours cette affection pure et dévouée qui avait sauvegardé leur jeunesse, et qui désormais fortifiera leur âge mûr et consolera leur vieillesse. Rien de plus suave, de plus édifiant que la correspondance de ces deux grands hommes, frères d'abord dans l'étude, puis dans la solitude de la vie monastique et enfin dans les luttes de l'épiscopat.
A la mort de son père, qui était devenu évêque de Nazianze, Grégoire lui succède; mais, au bout de deux ans, son amour de la solitude l'emporte, et il va se réfugier dans un monastère. Bientôt on le réclame pour le siège patriarcal de Constantinople. Il résiste: "Jusqu'à quand, lui dit-on, préférerez-vous votre repos au bien de l'Église?" Grégoire est ému; il craint de résister à la Volonté divine et se dirige vers la capitale de l'empire, dont il devient le patriarche légitime. Là, sa mansuétude triomphe des plus endurcis, il fait l'admiration de ses ennemis, et il mérite, avec le nom de Père de son peuple, le nom glorieux de Théologien, que l'Église a consacré. Avant de mourir, Grégoire se retira à Nazianze, où sa vie s'acheva dans la pratique de l'oraison, du jeûne et du travail.
La mère de saint Grégoire dut la naissance de ce fils à ses prières et à ses larmes. Elle se chargea elle-même de sa première éducation et lui apprit à lire, à comprendre et à aimer les Saintes Écritures. L'enfant devint digne de sa sainte mère, et demeura pur au milieu des séductions.
"Un jour, raconte-t-il lui-même, j'aperçus près de moi deux vierges d'une majesté surhumaine. On aurait dit deux soeurs. La simplicité et la modestie de leurs vêtements, plus blancs que la neige, faisaient toute leur parure. A leur vue, je tressaillis d'un transport céleste. "Nous sommes la Tempérance et la Chasteté, me dirent-elles; nous siégeons auprès du Christ-Roi. Donne-toi tout à nous, cher fils, accepte notre joug, nous t'introduirons un jour dans les splendeurs de l'immortelle Trinité." La voie de Grégoire était tracée: il la suivit sans faiblir toute sa vie.
Il s'embarqua pour Athènes, afin de compléter ses études. Dieu mit sur le chemin de Grégoire, dans la ville des arts antiques, une âme grande comme la sienne, saint Basile. Qui dira la beauté et la force de cette amitié, dont le but unique était la vertu! "Nous ne connaissions que deux chemins, raconte Grégoire, celui de l'église et celui des écoles." La vertu s'accorde bien avec la science; partout où l'on voulait parler de deux jeunes gens accomplis, on nommait Basile et Grégoire.
Revenus dans leur patrie, ils se conservèrent toujours cette affection pure et dévouée qui avait sauvegardé leur jeunesse, et qui désormais fortifiera leur âge mûr et consolera leur vieillesse. Rien de plus suave, de plus édifiant que la correspondance de ces deux grands hommes, frères d'abord dans l'étude, puis dans la solitude de la vie monastique et enfin dans les luttes de l'épiscopat.
A la mort de son père, qui était devenu évêque de Nazianze, Grégoire lui succède; mais, au bout de deux ans, son amour de la solitude l'emporte, et il va se réfugier dans un monastère. Bientôt on le réclame pour le siège patriarcal de Constantinople. Il résiste: "Jusqu'à quand, lui dit-on, préférerez-vous votre repos au bien de l'Église?" Grégoire est ému; il craint de résister à la Volonté divine et se dirige vers la capitale de l'empire, dont il devient le patriarche légitime. Là, sa mansuétude triomphe des plus endurcis, il fait l'admiration de ses ennemis, et il mérite, avec le nom de Père de son peuple, le nom glorieux de Théologien, que l'Église a consacré. Avant de mourir, Grégoire se retira à Nazianze, où sa vie s'acheva dans la pratique de l'oraison, du jeûne et du travail.
08.05.202504:59
8 Mai : L'Apparition de Saint Michel, archange (492)
Nous trouvons dans les histoires ecclésiastiques le récit de diverses apparitions de l'Archange saint Michel, et nous voyons, tant en Orient qu'en Occident, un certain nombre d'églises consacrées en son honneur.
Si Dieu veut que nous honorions tous les Anges, à plus forte raison est-ce Sa Volonté que nous rendions hommage à celui des Esprits célestes qui leva contre Lucifer et les mauvais Anges l'étendard du combat et de la victoire. Le nom de l'Archange Michel signifie: Qui est comme Dieu? C'est, en effet, le cri d'indignation par lequel il rallia autour de lui les Anges fidèles. On représente saint Michel comme un beau jeune homme, le pied levé sur la tête d'un dragon qu'il transperce de sa lance.
Parmi les faits merveilleux qui nous attestent la protection de saint Michel sur l'Église, il faut mentionner son apparition à Rome, où saint Grégoire le Grand l'aperçut dans les airs, remettant son glaive dans le fourreau pour marquer la cessation de la peste et l'apaisement de la colère de Dieu. Mais le 8 mai est destiné à rappeler une apparition non moins merveilleuse, sur le mont Gargan, dans le royaume de Naples.
En l'an 492, un homme, nommé Gargan, faisait paître dans la campagne ses nombreux troupeaux. Un jour, un taureau s'enfuit dans la montagne, où on le chercha d'abord vainement. On tira une flèche; mais cette flèche revint blesser celui qui l'avait tirée. Devant cette merveille, on crut devoir consulter l'évêque voisin. Le prélat ordonna trois jours de jeûne et de prières. Au bout des trois jours, l'Archange saint Michel apparut à l'évêque; il lui déclara que cette caverne où le taureau s'était retiré était sous sa protection, et que Dieu voulait qu'elle fût consacrée sous son nom et en l'honneur de tous les Anges. Accompagné de son clergé et de son peuple, le pontife se rend à cette caverne, qu'il trouve déjà disposée en forme d'église. On y célèbre les divins mystères, et bientôt, dans ce lieu même, s'élevait un temple magnifique où la Puissance divine a opéré de grands miracles.
De tout temps la sainte Église a eu la plus grande vénération pour le glorieux Archange, elle a favorisé son culte, établi des confréries en son honneur; elle nous le montre présentant à Dieu les âmes des justes trépassés et nous invite à l'invoquer pour obtenir, à l'heure de la mort, le dernier triomphe sur les esprits des ténèbres. Ses apparitions à sainte Jeanne d'Arc sont célèbres. Il est regardé comme l'un des grands protecteurs de l'Église et de la France.
Nous trouvons dans les histoires ecclésiastiques le récit de diverses apparitions de l'Archange saint Michel, et nous voyons, tant en Orient qu'en Occident, un certain nombre d'églises consacrées en son honneur.
Si Dieu veut que nous honorions tous les Anges, à plus forte raison est-ce Sa Volonté que nous rendions hommage à celui des Esprits célestes qui leva contre Lucifer et les mauvais Anges l'étendard du combat et de la victoire. Le nom de l'Archange Michel signifie: Qui est comme Dieu? C'est, en effet, le cri d'indignation par lequel il rallia autour de lui les Anges fidèles. On représente saint Michel comme un beau jeune homme, le pied levé sur la tête d'un dragon qu'il transperce de sa lance.
Parmi les faits merveilleux qui nous attestent la protection de saint Michel sur l'Église, il faut mentionner son apparition à Rome, où saint Grégoire le Grand l'aperçut dans les airs, remettant son glaive dans le fourreau pour marquer la cessation de la peste et l'apaisement de la colère de Dieu. Mais le 8 mai est destiné à rappeler une apparition non moins merveilleuse, sur le mont Gargan, dans le royaume de Naples.
En l'an 492, un homme, nommé Gargan, faisait paître dans la campagne ses nombreux troupeaux. Un jour, un taureau s'enfuit dans la montagne, où on le chercha d'abord vainement. On tira une flèche; mais cette flèche revint blesser celui qui l'avait tirée. Devant cette merveille, on crut devoir consulter l'évêque voisin. Le prélat ordonna trois jours de jeûne et de prières. Au bout des trois jours, l'Archange saint Michel apparut à l'évêque; il lui déclara que cette caverne où le taureau s'était retiré était sous sa protection, et que Dieu voulait qu'elle fût consacrée sous son nom et en l'honneur de tous les Anges. Accompagné de son clergé et de son peuple, le pontife se rend à cette caverne, qu'il trouve déjà disposée en forme d'église. On y célèbre les divins mystères, et bientôt, dans ce lieu même, s'élevait un temple magnifique où la Puissance divine a opéré de grands miracles.
De tout temps la sainte Église a eu la plus grande vénération pour le glorieux Archange, elle a favorisé son culte, établi des confréries en son honneur; elle nous le montre présentant à Dieu les âmes des justes trépassés et nous invite à l'invoquer pour obtenir, à l'heure de la mort, le dernier triomphe sur les esprits des ténèbres. Ses apparitions à sainte Jeanne d'Arc sont célèbres. Il est regardé comme l'un des grands protecteurs de l'Église et de la France.
07.05.202504:59
7 Mai : Saint Stanislas, évêque de Cracovie et martyr (1030-1078)
Saint Stanislas naquit de parents fort avancés en âge, mariés depuis trente ans et encore sans postérité. Dieu, qui avait des vues élevées sur cet enfant, lui inspira dès son bas âge de grandes vertus, surtout la charité pour les pauvres, et une mortification qui le portait à jeûner souvent et à coucher sur la terre nue, même par les plus grands froids.
Après de brillantes études, il n'aspirait qu'au cloître; à la mort de ses parents, il vendit leurs vastes propriétés et en donna le prix aux pauvres. Stanislas dut se soumettre à son évêque, qui l'ordonna prêtre et le fit chanoine de Cracovie.
Il fallut avoir recours au Pape pour lui faire accepter le siège de Cracovie, devenu vacant. Ses vertus ne firent que grandir avec sa dignité et ses obligations; il se revêtit d'un cilice, qu'il porta jusqu'à sa mort; il se fit remettre une liste exacte de tous les pauvres de la ville et donna l'ordre à ses gens de ne jamais rien refuser à personne.
La plus belle partie de la vie de Stanislas est celle où il fut en butte à la persécution du roi de Pologne, Boleslas II. Ce prince menait une conduite publiquement scandaleuse. Seul l'évêque osa comparaître devant ce monstre d'iniquité, et d'une voix douce et ferme, condamner sa conduite et l'exhorter à la pénitence. Le roi, furieux, attendit l'heure de se venger.
Le pontife avait acheté pour son évêché, devant témoins, et il avait payé une terre dont le vendeur était mort peu après. Le roi, ayant appris qu'il n'y avait pas d'acte écrit et signé, gagna les témoins par promesses et par menaces, et accusa Stanislas d'avoir usurpé ce terrain. L'évêque lui dit: "Au bout de ces trois jours, je vous amènerai comme témoin le vendeur lui-même, bien qu'il soit mort depuis trois ans."
Le jour venu, le saint se rendit au tombeau du défunt; en présence d'un nombreux cortège, il fit ouvrir la tombe, où on ne trouva que des ossements. Stanislas, devant cette tombe ouverte, se met en prière, puis touche de la main le cadavre: "Pierre, dit-il, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, viens rendre témoignage à la vérité outragée."
A ces mots, Pierre se lève, prend la main de l'évêque devant le peuple épouvanté, et l'accompagne au tribunal du roi. Le ressuscité convainc de calomnie le roi et les témoins, et de nouveau accompagne l'évêque jusqu'au tombeau, qu'on referme sur son corps, redevenu cadavre. Loin de se convertir, le roi impie jura la mort de Stanislas, et bientôt l'assassina lui-même pendant qu'il offrait le saint sacrifice.
Saint Stanislas naquit de parents fort avancés en âge, mariés depuis trente ans et encore sans postérité. Dieu, qui avait des vues élevées sur cet enfant, lui inspira dès son bas âge de grandes vertus, surtout la charité pour les pauvres, et une mortification qui le portait à jeûner souvent et à coucher sur la terre nue, même par les plus grands froids.
Après de brillantes études, il n'aspirait qu'au cloître; à la mort de ses parents, il vendit leurs vastes propriétés et en donna le prix aux pauvres. Stanislas dut se soumettre à son évêque, qui l'ordonna prêtre et le fit chanoine de Cracovie.
Il fallut avoir recours au Pape pour lui faire accepter le siège de Cracovie, devenu vacant. Ses vertus ne firent que grandir avec sa dignité et ses obligations; il se revêtit d'un cilice, qu'il porta jusqu'à sa mort; il se fit remettre une liste exacte de tous les pauvres de la ville et donna l'ordre à ses gens de ne jamais rien refuser à personne.
La plus belle partie de la vie de Stanislas est celle où il fut en butte à la persécution du roi de Pologne, Boleslas II. Ce prince menait une conduite publiquement scandaleuse. Seul l'évêque osa comparaître devant ce monstre d'iniquité, et d'une voix douce et ferme, condamner sa conduite et l'exhorter à la pénitence. Le roi, furieux, attendit l'heure de se venger.
Le pontife avait acheté pour son évêché, devant témoins, et il avait payé une terre dont le vendeur était mort peu après. Le roi, ayant appris qu'il n'y avait pas d'acte écrit et signé, gagna les témoins par promesses et par menaces, et accusa Stanislas d'avoir usurpé ce terrain. L'évêque lui dit: "Au bout de ces trois jours, je vous amènerai comme témoin le vendeur lui-même, bien qu'il soit mort depuis trois ans."
Le jour venu, le saint se rendit au tombeau du défunt; en présence d'un nombreux cortège, il fit ouvrir la tombe, où on ne trouva que des ossements. Stanislas, devant cette tombe ouverte, se met en prière, puis touche de la main le cadavre: "Pierre, dit-il, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, viens rendre témoignage à la vérité outragée."
A ces mots, Pierre se lève, prend la main de l'évêque devant le peuple épouvanté, et l'accompagne au tribunal du roi. Le ressuscité convainc de calomnie le roi et les témoins, et de nouveau accompagne l'évêque jusqu'au tombeau, qu'on referme sur son corps, redevenu cadavre. Loin de se convertir, le roi impie jura la mort de Stanislas, et bientôt l'assassina lui-même pendant qu'il offrait le saint sacrifice.
06.05.202504:59
6 Mai : Saint Dominique Savio, confesseur (1842-1857)
Saint Dominique Savio naquit à Riva di Chieri, près de Turin. Il était le deuxième d'une famille de dix enfants. Doué d'une tendre piété et d'une intelligence précoce, dès l'âge de quatre ans Dominique récite l'Angélus trois fois par jour; le récit de la Passion le bouleverse. A cinq ans, il assiste à la sainte messe qu'il est admis à servir avant d'avoir atteint ses six ans. Il s'acquittera toujours de cette pieuse fonction avec un grand recueillement.
Sa ferveur exceptionnelle lui valut la grâce de recevoir la Sainte Eucharistie dès l'âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l'époque. Le jour de sa première communion, il écrivit une série de résolutions qu'il voulait garder toute sa vie: «Je sanctifierai tous les jours de fête; je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra; Jésus et Marie seront mes amis. Je préfère mourir plutôt que de pécher.»
Dans l'espoir de devenir prêtre plus tard, le petit Dominique franchit, pieds nus, seize kilomètres par jour pour aller s'instruire. La grande pauvreté de sa famille incite le curé de sa paroisse à le conduire chez Don Bosco qui prendra un soin tout paternel de cette âme d'élite.
C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Dominique fut présenté au saint prêtre de Turin. L'adolescent lui ouvrit son âme toute grande, surtout par la confession hebdomadaire.
Le 8 décembre 1854, alors que l'univers chrétien tout entier acclamait la Sainte Vierge, proclamée Immaculée, Dominique Lui dédiait toute sa vie et Lui consacrait particulièrement sa pureté d'adolescent. L'amour de la pureté poussait notre jeune Saint à bannir de l'institut de Don Bosco tout ce qui pouvait nuire à la belle vertu.
Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Dominique: «Dieu me veut saint!», répétait-il à Don Bosco. Cherchant à ressembler à Jésus en Son mystère de souffrance, envahi de plus en plus par l'amour de Jésus rédempteur, il s'ingénie au sacrifice et fonce dans la voie des pénitences extraordinaires. «Non, objecte Don Bosco; ton devoir d'étudiant, la joie permanente au service des autres, voilà ta sainteté.» Dominique obéit de bon coeur à cette formule d'ascèse toute salésienne.
Chaque jour, il rencontre Jésus dans l'Eucharistie. On se rend vite compte que ses actions de grâces sont de purs ravissements. Lorsqu'il propose la fondation de la Compagnie de l'Immaculée, ses compagnons lui demandent ce qu'ils auront à faire: «D'abord, explique le petit Saint, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre coeur. Nous Lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l'heure de la mort. Enfin, chaque fois qu'il y aura une de Ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera.»
Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. Hélas! Huit jours après son arrivée à la maison, il expirait dans les bras de son père. Dominique avait 14 ans et 11 mois.
Saint Dominique Savio naquit à Riva di Chieri, près de Turin. Il était le deuxième d'une famille de dix enfants. Doué d'une tendre piété et d'une intelligence précoce, dès l'âge de quatre ans Dominique récite l'Angélus trois fois par jour; le récit de la Passion le bouleverse. A cinq ans, il assiste à la sainte messe qu'il est admis à servir avant d'avoir atteint ses six ans. Il s'acquittera toujours de cette pieuse fonction avec un grand recueillement.
Sa ferveur exceptionnelle lui valut la grâce de recevoir la Sainte Eucharistie dès l'âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l'époque. Le jour de sa première communion, il écrivit une série de résolutions qu'il voulait garder toute sa vie: «Je sanctifierai tous les jours de fête; je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra; Jésus et Marie seront mes amis. Je préfère mourir plutôt que de pécher.»
Dans l'espoir de devenir prêtre plus tard, le petit Dominique franchit, pieds nus, seize kilomètres par jour pour aller s'instruire. La grande pauvreté de sa famille incite le curé de sa paroisse à le conduire chez Don Bosco qui prendra un soin tout paternel de cette âme d'élite.
C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Dominique fut présenté au saint prêtre de Turin. L'adolescent lui ouvrit son âme toute grande, surtout par la confession hebdomadaire.
Le 8 décembre 1854, alors que l'univers chrétien tout entier acclamait la Sainte Vierge, proclamée Immaculée, Dominique Lui dédiait toute sa vie et Lui consacrait particulièrement sa pureté d'adolescent. L'amour de la pureté poussait notre jeune Saint à bannir de l'institut de Don Bosco tout ce qui pouvait nuire à la belle vertu.
Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Dominique: «Dieu me veut saint!», répétait-il à Don Bosco. Cherchant à ressembler à Jésus en Son mystère de souffrance, envahi de plus en plus par l'amour de Jésus rédempteur, il s'ingénie au sacrifice et fonce dans la voie des pénitences extraordinaires. «Non, objecte Don Bosco; ton devoir d'étudiant, la joie permanente au service des autres, voilà ta sainteté.» Dominique obéit de bon coeur à cette formule d'ascèse toute salésienne.
Chaque jour, il rencontre Jésus dans l'Eucharistie. On se rend vite compte que ses actions de grâces sont de purs ravissements. Lorsqu'il propose la fondation de la Compagnie de l'Immaculée, ses compagnons lui demandent ce qu'ils auront à faire: «D'abord, explique le petit Saint, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre coeur. Nous Lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l'heure de la mort. Enfin, chaque fois qu'il y aura une de Ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera.»
Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. Hélas! Huit jours après son arrivée à la maison, il expirait dans les bras de son père. Dominique avait 14 ans et 11 mois.
05.05.202504:59
5 Mai : Saint Pie V, pape (1504-1572)
Deux religieux dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Michel Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles. La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre. Le pâtre, joyeux, prit le temps d'aller demander la bénédiction de ses parents.
Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être l'immortel saint Pie V. Les études du jeune Michel furent brillantes; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué.
Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables. Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Ce voyage de Rome marque dans la vie du jeune religieux.
Les Dominicains du couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie: "Que venez-vous chercher ici, mon Père? Venez-vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire Pape?" Le religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir.
Le cardinal Caraffa jugea autrement le jeune inquisiteur; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michel Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes. Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles.
Peu de temps après, l'évêque était cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un moine. Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.
Peu de Papes ont vu autour d'eux le rayonnement de plus grands Saints et de plus grands hommes; c'était le temps où vivaient les saint Jean l'Aumônier, les saint Thomas de Villeneuve, les saint Jean de Dieu, les saint Jean de la Croix, les sainte Thérèse, les saint François de Borgia, Louis de Gonzague, Stanislas Kostka, saint Charles Borromée.
Le grand événement de son règne fut la victoire de Lépante, dont il eut la révélation à l'heure même où elle fut remportée.
Deux religieux dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Michel Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles. La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre. Le pâtre, joyeux, prit le temps d'aller demander la bénédiction de ses parents.
Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être l'immortel saint Pie V. Les études du jeune Michel furent brillantes; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué.
Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables. Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Ce voyage de Rome marque dans la vie du jeune religieux.
Les Dominicains du couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie: "Que venez-vous chercher ici, mon Père? Venez-vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire Pape?" Le religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir.
Le cardinal Caraffa jugea autrement le jeune inquisiteur; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michel Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes. Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles.
Peu de temps après, l'évêque était cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un moine. Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.
Peu de Papes ont vu autour d'eux le rayonnement de plus grands Saints et de plus grands hommes; c'était le temps où vivaient les saint Jean l'Aumônier, les saint Thomas de Villeneuve, les saint Jean de Dieu, les saint Jean de la Croix, les sainte Thérèse, les saint François de Borgia, Louis de Gonzague, Stanislas Kostka, saint Charles Borromée.
Le grand événement de son règne fut la victoire de Lépante, dont il eut la révélation à l'heure même où elle fut remportée.
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