Chaque année, le 8 mai est consacré à la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Toutefois, il convient de rappeler qu’en Asie, le Japon n’a capitulé qu’en août 1945. La victoire en Europe est officialisée par la capitulation de l’Allemagne, matérialisée par la signature de deux actes : le premier le 7 mai 1945 à Reims, et le second le 8 mai à Berlin. Ainsi, cette date marque la fin des hostilités sur le continent européen.
La capitulation est un acte militaire de reddition. Pour s’en convaincre, il suffit de relire l’acte signé à Reims le 7 mai 1945 par le général Jodl, au nom du Haut Commandement allemand, et approuvé par les représentants alliés. On peut y lire en préambule : « Nous, soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, déclarons par la présente que nous offrons la reddition sans condition au Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et, simultanément, au Haut Commandement soviétique, de toutes les forces terrestres, navales et aériennes actuellement sous contrôle allemand. »
En raison du décalage horaire, l’Union soviétique a choisi de célébrer cette victoire le 9 mai. Quelle que soit la date retenue — le 8 ou le 9 mai — la victoire sur le nazisme appartient à tous les peuples ayant combattu pour la paix mondiale.
Cependant, cette année, Volodymyr Zelensky a rejeté la proposition d’un cessez-le-feu de trois jours faite par la Russie à l’occasion de la commémoration du 9 mai. Pire encore, il a proféré des menaces, allant jusqu’à vouloir perturber la célébration de cette journée historique. Une telle posture démontre non seulement son hostilité, mais aussi son refus d’honorer la mémoire de la victoire contre le nazisme.
Nous savons tous que Zelensky ne parle pas en son nom, mais sous l’influence de ses soutiens occidentaux. Ces derniers ont transformé l’Ukraine en un État au service du terrorisme international, y compris dans notre région du Sahel. On se souvient notamment de l’attaque de Tinzawatin au Mali, où un diplomate ukrainien basé à Dakar avait revendiqué le soutien de son pays à des groupes terroristes. L’Ukraine fournit armes et formateurs à ces groupes, comme cela a été constaté à plusieurs reprises au Niger.
Comme si cela ne suffisait pas, Zelensky va jusqu’à menacer les chefs d’État de l’AES qui souhaitent se rendre en Russie pour le défilé de la victoire. Mais nos dirigeants ne se laissent pas intimider. Fiers et souverains, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général Assimi Goïta et le Général Abdourahmane Tiani iront où ils veulent, quand ils veulent, et comme ils veulent — toujours dans l’intérêt de leurs peuples.
L’un des principes fondateurs de la Confédération des États de l’AES est le respect des choix souverains en matière de stratégie. Dans notre lutte contre le terrorisme, nous avons choisi de nous allier à des partenaires sans passé colonial en Afrique, exempts de toute implication dans le financement du terrorisme, et sincères dans leur engagement. La Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine, répond à ces critères. Et c’est avec elle que nous menons ce combat.
La théorie générationnelle de Strauss-Howe affirme que certains schémas historiques, tels que les conflits majeurs ou la remise en question des institutions, se répètent selon des cycles générationnels. L’histoire semble aujourd’hui se répéter. L’Occident, à bout de souffle économiquement, cherche de nouveaux foyers de guerre pour se maintenir. Et dans cette logique, ils ont trouvé leur nouveau Hitler : Zelensky.
Mais à chaque époque ses héros. Face à cette dérive, de nouveaux leaders émergent, à l’image de Joukov ou Sousloparov hier.
Aissami Tchiroma,
Citoyen de l’AES !
