2/3 Finalement, il est désormais bien connu, grâce à de nombreuses études indépendantes, que l’ARNm synthétique persiste dans les cellules, que l’information génétique contenant les instructions pour produire cette protéine étrangère est potentiellement intégrée, et que cela se produit par deux processus indépendants. La production de protéines Spike est constatée pendant des années après avoir reçu l'injection, dans de nombreux tissus différents.
Qu'ont fait Ota et ses collaborateurs ? Il s'agissait d'une étude rétrospective-prospective qui incluait des patients atteints d'infarctus hémorragique ou décédés après une intervention chirurgicale pour infarctus hémorragique à l'hôpital Sapporo Tieshinkai (Tokyo, Japon) entre mars 2023 et avril 2024. Au cours d’une opération chirurgicale ou d’une autopsie, ils ont prélevé du tissu cérébral et d’autres échantillons de tissus endommagés. Ils connaissaient le statut vaccinal (y compris la dose, la date, le type de vaccin et le lot) de 18 des 19 patients (chez l'un d'eux, ils n'avaient pas la date de vaccination mais ont estimé, à partir des informations données par les proches, qu'il avait été vacciné 15 mois avant l'opération qui, malheureusement, s'est terminée par le décès du patient).
Pourquoi l’ont-ils fait ? Dans leur introduction, ils expliquent que, comme ces injections ont été autorisés en urgence pendant la pandémie de COVID-19, il n’y avait aucune expérience préalable avec la technologie des « vaccins » à ARNm et donc une expérience (et des connaissances) limitées sur leur sécurité à long terme... C’est très frustrant de voir cela publié en 2025 alors que certains d’entre nous disaient précisément cela fin 2020, avant que les gens ne fassent la queue pour se faire vacciner, mais bon...
Qu'ont-ils trouvé ? Parmi les 19 patients ayant subi un infarctus hémorragique, 16 avaient été vaccinés avec l'ARNm (en moyenne, quatre doses) et une moyenne de 10,8 mois s'étaient écoulés entre la dernière vaccination et l'infarctus hémorragique. Il est important de noter que l’âge moyen des patients n’était pas si élevé. Sept des 16 patients vaccinés avec l’ARNm (soit 44%) présentaient la protéine Spike du vaccin dans leurs tissus cérébraux endommagés. Ils ont découvert qu'il s'agissait de la protéine Spike générée par l'ARNm-1273 (Moderna) ou BNT162b2 (Pfizer) puisqu'il y avait de l'ARNm du vaccin dans les cellules, même si des mois s'étaient écoulés (jusqu'à 17 mois dans un cas). Il est intéressant de noter que sur les 3 patients qui n’ont pas reçu de vaccins à ARNm, 2 (67%) avaient également la protéine Spike dans leurs tissus cérébraux. Il n’a pas été possible de déterminer si ces trois patients avaient été vaccinés. Cela impliquerait que même s'ils n'étaient pas vaccinés, ils sont entrés en contact avec l'ARNm du vaccin, ce qui a provoqué les mêmes effets que les personnes vaccinées.