

10.05.202509:38


09.05.202512:09
09.05.202509:23
08.05.202514:52


06.05.202512:23


06.05.202512:20
10.05.202509:37
"Faire germer des idéologies sottes ou dangereuses, afin d’hébéter le peuple, est une réelle manière pour tout maître de contenir ses sujets et de se maintenir au- dessus d’eux. La guerre entre classe dominante et classe dominée, entre gouvernants et gouvernés est intemporelle. Cette guerre que mènent les puissants aux faibles est une guerre de tous les instants pour la simple et logique raison que les puissants ne veulent pas perdre leurs privilèges.
Il existe plusieurs façons de mener à bien une telle guerre : diviser le peuple, le divertir, l’apeurer, l’endetter, le faire travailler à outrance et enfin, comme nous disions plus haut, l’hébéter. Cette dernière et sournoise méthode est de loin la plus importante. En effet, en hébétant correctement le peuple, celui-ci ne se rendra pas compte que les puissants le divertissent, le divisent, l’apeurent, l’endettent, le mettent aux fers du salariat, le tout dans le but d’affermir leur pouvoir. Cette entreprise d’hébétement est vitale pour l’autorité : elle empêche le peuple de se rendre compte qu’il est assujetti et que cet assujettissement ne tient qu’à sa résignation, en d’autres termes, à sa servitude volontaire."
Discours de la servitude intellectuelle
Il existe plusieurs façons de mener à bien une telle guerre : diviser le peuple, le divertir, l’apeurer, l’endetter, le faire travailler à outrance et enfin, comme nous disions plus haut, l’hébéter. Cette dernière et sournoise méthode est de loin la plus importante. En effet, en hébétant correctement le peuple, celui-ci ne se rendra pas compte que les puissants le divertissent, le divisent, l’apeurent, l’endettent, le mettent aux fers du salariat, le tout dans le but d’affermir leur pouvoir. Cette entreprise d’hébétement est vitale pour l’autorité : elle empêche le peuple de se rendre compte qu’il est assujetti et que cet assujettissement ne tient qu’à sa résignation, en d’autres termes, à sa servitude volontaire."
Discours de la servitude intellectuelle


09.05.202509:50
08.05.202515:45
08.05.202514:50
Comment un être aussi brillant peut-il être aussi idiot ? Cette interrogation m’obsède depuis très longtemps. Aujourd’hui, en tant que jeune homme, je peux dire qu’elle me hante depuis l’enfance. En effet, en observant de nombreuses personnes exceller dans un domaine précis, dans une dimension particulière de l’intelligence, j’ai rapidement compris qu’être champion dans une matière ne suffisait pas à qualifier quelqu’un d’intelligent. En effet, combien d’hommes ai-je vus capables de résoudre de grandes équations, mais se faire manipuler comme des enfants par le premier vendeur venu, par les médias ou par des politiciens ? Combien en ai-je vus dotés d’une mémoire extraordinaire, mais incapables de faire des liens entre les événements ? Combien en ai-je vus exceller en calcul, mais incapables de remettre en question leurs propres croyances ? Toutes ces interrogations m’ont vite poussé à m’interroger sur la notion d’intelligence. Aujourd’hui, après des années de réflexion sur le sujet, je suis parvenu à cette certitude : l’intelligence ne peut se résumer à une seule dimension, même si l’on y excelle, même s’il s’agit de l’intelligence logico-mathématique, si prisée par le système scolaire et la société. Bref, je suis désormais convaincu d’une chose : on peut être un brillant mathématicien, un universitaire cultivé ou posséder un haut QI, et se comporter, malgré tout, comme un parfait idiot.


06.05.202512:22


06.05.202512:19
10.05.202509:37
"Il est stupéfiant d’observer qu’une personne a beau être dotée d’un haut quotient intellectuel, lorsqu’elle est en état de soumission intellectuelle, son intelligence et son bon sens sont totalement étouffés. Comme une personne qui met des lunettes alors qu’elle se trouve dans l’obscurité la plus totale, son quotient intellectuel ne lui sera d’aucune utilité pour voir la réalité autour d’elle. Ses capacités cognitives ne l’empêcheront pas de ne rien comprendre au monde dans lequel elle vit, ni de voir l’« éléphant dans le salon ». Et alors, on l’entendra fort probablement répéter aveuglément la doxa, quand bien même celle-ci prône un récit contraire à la réalité observable, voire totalement irrationnel ou insensé."
Discours de la servitude intellectuelle
Discours de la servitude intellectuelle
09.05.202509:33
08.05.202514:53
On ne devient pas intelligent parce qu’on va à l’école, mais parce qu’on pense et médite sur le monde. Celui qui a été à l’école et en est sorti brillant sans avoir beaucoup pensé est, à mes yeux, moins intelligent que celui qui n’y est jamais allé mais qui pense —s’interroge et doute en pleine conscience, parce que son fonctionnement l’exige. De même, on n’apprend pas parce qu’on va à l’école, on apprend parce qu’on pense. Celui qui pense est d’une certaine façon toujours à l’école, où qu’il soit. Qu’il soit dans la salle de classe, dans la jungle, dans la savane, dans la foule ou au marché, tant qu’il peut penser, il est à l’ « école » : il observe, analyse, s’interroge, veut comprendre et apprend naturellement. En revanche, s’il se trouve dans un lieu qui l’empêcherait de penser librement mais voudrait le faire apprendre, il ne serait plus dans une école et ressentirait une nausée pour cet endroit.
Celui qui médite a pour école le monde, pour professeur le monde et tout ce qu’il contient ; c’est le vrai élève. Le monde est son école, et le mettre dans une salle de classe pour qu’il apprenne revient à mettre un oiseau dans une cage pour qu’il apprenne à voler avec des livres, des leçons et des devoirs notés. Celui-là est le vrai intelligent, quand bien même il ne saurait ni lire, ni écrire, ni compter. Car, de même que le vrai menteur n’est pas celui qui a menti une fois, mais celui dont le fonctionnement le pousse à mentir sans cesse, le vrai intelligent n’est pas celui qui a trouvé la bonne réponse à un problème une fois, ou qui a appris une leçon, mais celui dont le fonctionnement le conduit à chercher des réponses en permanence, celui-là même qui apprend de nouvelles leçons chaque jour. Cet individu, qui s’interroge constamment parce que son moi-pensant ne sait pas s’éteindre, celui-là même qui a besoin de tout rationaliser — y compris ce que les autres considèrent comme des détails — et de chercher la cause de tous les phénomènes qu’il observe, est le véritable intelligent.
Celui qui médite a pour école le monde, pour professeur le monde et tout ce qu’il contient ; c’est le vrai élève. Le monde est son école, et le mettre dans une salle de classe pour qu’il apprenne revient à mettre un oiseau dans une cage pour qu’il apprenne à voler avec des livres, des leçons et des devoirs notés. Celui-là est le vrai intelligent, quand bien même il ne saurait ni lire, ni écrire, ni compter. Car, de même que le vrai menteur n’est pas celui qui a menti une fois, mais celui dont le fonctionnement le pousse à mentir sans cesse, le vrai intelligent n’est pas celui qui a trouvé la bonne réponse à un problème une fois, ou qui a appris une leçon, mais celui dont le fonctionnement le conduit à chercher des réponses en permanence, celui-là même qui apprend de nouvelles leçons chaque jour. Cet individu, qui s’interroge constamment parce que son moi-pensant ne sait pas s’éteindre, celui-là même qui a besoin de tout rationaliser — y compris ce que les autres considèrent comme des détails — et de chercher la cause de tous les phénomènes qu’il observe, est le véritable intelligent.
06.05.202519:40
Ça fait rire... et réfléchir.


06.05.202512:22


05.05.202520:15


10.05.202509:35
09.05.202509:24
Il me plaît de considérer cette capacité à douter, si chère à Descartes, comme une véritable forme d’intelligence. Bien que cette aptitude repose sur des « ressources intérieures » d’ordre psychique, elle est observable et, à ce titre, peut être qualifiée de forme d’intelligence humaine. Je la nomme l’intelligence dubitative ou sceptique. Elle n’est autre que l’esprit critique : critique vis-à-vis des dogmes de l’époque, du discours de l’autorité, de l’opinion majoritaire, mais aussi de ses propres convictions et croyances.
L’individu capable de douter possède une intelligence authentique. Cela va de soi. En revanche, une personne dotée d’une vaste culture ou d’un QI élevé, mais dépourvue de cette "intelligence sceptique", est incomplète, voire potentiellement dangereuse. Elle peut devenir un rouage efficace dans n’importe quel système, y compris, hélas, un système absurde, malsain ou totalitaire. Pire encore, convaincue de sa supériorité intellectuelle, elle sera incapable de remettre en question le système qu’elle soutient et considérera comme dangereux ceux qui, précisément, possèdent une intelligence sceptique développée.
L’individu capable de douter possède une intelligence authentique. Cela va de soi. En revanche, une personne dotée d’une vaste culture ou d’un QI élevé, mais dépourvue de cette "intelligence sceptique", est incomplète, voire potentiellement dangereuse. Elle peut devenir un rouage efficace dans n’importe quel système, y compris, hélas, un système absurde, malsain ou totalitaire. Pire encore, convaincue de sa supériorité intellectuelle, elle sera incapable de remettre en question le système qu’elle soutient et considérera comme dangereux ceux qui, précisément, possèdent une intelligence sceptique développée.
08.05.202514:52


06.05.202515:03
06.05.202512:20
"Il m’arrive fréquemment d’être témoin de la même scène. La sempiternelle et surprenante scène où des gens dotés d’une certaine intelligence et d’un bagage culturel non négligeable discutent entre eux en soutenant que l’hypothèse selon laquelle certains des maux qui frappent notre société seraient planifiés, même un peu, relève de la pensée complotiste. C’est là que se distinguent l’intelligence et la culture de la raison. En effet, ce que ces gens à la raison déraisonnante peinent à comprendre, c’est que de tout temps les projets malveillants ont existé.
En Occident, comme partout ailleurs sur la planète. L’Histoire entière en témoigne, il n’y a qu’à l’étudier pour se rendre compte de l’évidence. Ainsi, le comble est que ces gens soutiennent que l’idée selon laquelle ce que nous vivons depuis la période Covid est en partie voulu relève de la théorie complotiste, c’est-à-dire de la pensée délirante, alors que le délire est précisément de vivre avec l’idée que les projets entre puissants et contre le peuple ne peuvent pas exister. Pareille croyance est tellement éloignée de la réalité qu’elle fait vivre les gens dans un colossal déni de masse. Un déni systémique dû à une profonde naïveté, à une peur atroce d’affronter une éventualité effrayante, à un formatage d’ampleur depuis l’enfance ou à une sournoise entreprise d’ingénierie sociale. J’aurais presque envie de le nommer le « déni de l’Histoire ». Un déni qui plonge les peuples dans une pensée délirante : croire que les accords gagnant-gagnant entre puissants pour mettre le peuple à genoux ne peuvent pas exister."
Médiavers, médiathéisme et complosophisme
En Occident, comme partout ailleurs sur la planète. L’Histoire entière en témoigne, il n’y a qu’à l’étudier pour se rendre compte de l’évidence. Ainsi, le comble est que ces gens soutiennent que l’idée selon laquelle ce que nous vivons depuis la période Covid est en partie voulu relève de la théorie complotiste, c’est-à-dire de la pensée délirante, alors que le délire est précisément de vivre avec l’idée que les projets entre puissants et contre le peuple ne peuvent pas exister. Pareille croyance est tellement éloignée de la réalité qu’elle fait vivre les gens dans un colossal déni de masse. Un déni systémique dû à une profonde naïveté, à une peur atroce d’affronter une éventualité effrayante, à un formatage d’ampleur depuis l’enfance ou à une sournoise entreprise d’ingénierie sociale. J’aurais presque envie de le nommer le « déni de l’Histoire ». Un déni qui plonge les peuples dans une pensée délirante : croire que les accords gagnant-gagnant entre puissants pour mettre le peuple à genoux ne peuvent pas exister."
Médiavers, médiathéisme et complosophisme
05.05.202520:14
"Comme nous l’avons déjà vu, le complosophisme n’est pas qu’une censure, c’est aussi une méthode de manipulation de masse dont l’entreprise est d’une part de conduire les gens à l’autocensure et, d’autre part, de manipuler la masse pour qu’elle considère comme délirant quiconque doute, analyse les faits, vérifie et pointe du doigt des failles dans le narratif dominant. Pire encore, c’est une ingénierie sociale visant à psychiatriser quiconque veut aborder ce qui a toujours existé dans les cités humaines : les conflits d’intérêts, la corruption, les mensonges médiatiques, les abus de pouvoir, ou autres projets totalitaires."
Médiavers, médiathéisme et complosophisme
Médiavers, médiathéisme et complosophisme
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