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Actualités mondiales & françaises

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Actualités mondiales & françaises 热门帖子

18.03.202511:36
Ajout à l'étude de la manipulation politique (Viol des Foules par la Propagande Politique) :

Analysons comment les mécanismes émotionnels, narratifs et idéologiques présentés par Tchakhotine pages 489-490, sont mis en œuvre de nos jours avec quelques évolutions

1. Climat : la scénarisation apocalyptique et la solution unique
Le discours dominant autour du réchauffement climatique repose très souvent sur une scénarisation dramatique : montée des eaux, catastrophes naturelles, extinction des espèces, « fin du monde » en 2030 ou 2050 si rien n’est fait.

Les messages médiatiques sont souvent calqués sur le même modèle rhétorique que celui décrit dans l’ouvrage de Tchakhotine :
➤ Urgence absolue, point de non-retour, prophéties chiffrées.
➤ Et surtout : solution unique imposée d’en haut (transition énergétique centralisée, taxes carbone, décarbonation globale, planification alimentaire, etc.).

Le débat public est rapidement enfermé dans une alternative binaire : soit vous acceptez les mesures drastiques, soit vous êtes réduit à l'état d'un « sceptique », moralement disqualifié.
👉 Le glissement de la politique vers la « science incontestable » est ici flagrant : on n’évalue plus démocratiquement les choix de société sur des critères vérifiables et argumentés, dans des débats contradictoires, on les impose au nom d’un vague consensus scientifique supposé figé (dont les « scientifiques » sont bien sûr soigneusement sélectionnés).

2. Alimentation : récit de pénurie et transformation imposée des habitudes
➤ On assiste à un discours croissant sur la prétendue insoutenabilité des régimes alimentaires actuels : viande accusée de détruire la planète, agriculture traditionnelle jugée archaïque, etc.
➤ Les chiffres les plus fous abondent : consommation d’eau, émissions de gaz prétendument « à effet de serre », exagération d’un phénomène de déforestation arbitrairement lié à l’élevage, etc.
➤ Là encore, on construit une peur mondiale : la planète ne pourra plus nourrir 10 milliards d’êtres humains.

Les solutions proposées suivent le même modèle :
➤ Centralisation des modèles agricoles, industrialisation de l’alimentation (insectes, viande de synthèse), interdiction progressive de certains aliments au nom du bien collectif.
➤ Et bien sûr, le libre arbitre est transféré à la « science alimentaire », c'est perçu comme une évidence technique.

La marge de choix individuel s’efface au profit de normes globales fixées par des institutions lointaines.
👉 On retrouve ici la même rhétorique : crise globale ➝ réponse unique ➝ sacrifice individuel au nom d’un intérêt collectif défini par une élite technocratique, au bénéfice d'obscurs intérêts.

3. Démographie : peur de la surpopulation et contrôle social déguisé
Le discours malthusien, déjà très présent dans le XXème siècle, revient parfois par vagues : la Terre serait surpeuplée, les ressources ne suffiront plus, il faudrait réduire la natalité dans certaines régions.

Ce récit s’accompagne de propositions de contrôle démographique plus ou moins explicites, qui prennent aujourd’hui des formes nouvelles :
➤ Incitations à limiter les naissances (jusqu’à utiliser des procédés moralement, éthiquement ou médicalement inadmissibles), culpabilisation des familles nombreuses, mise en avant d’une « sobriété reproductive » pour les pays développés, déjà en grave déficit de natalité (alors que les pays à forte natalité sont précisément les pays les moins développés !).
➤ On glorifie parfois une vision du « citoyen écologique » réduit, sobre, sans enfants, sans propriété, sans excès, au nom de la survie collective.

Une fois encore, la rhétorique de la nécessité naturelle vient masquer le projet idéologique. Le discours devient : « ce n’est pas un choix politique, c’est une évidence mathématique ».
👉 C’est le même fatalisme technique que celui analysé avec l'exemple de Tchakhotine : « ce n’est pas nous qui voulons imposer cela, c’est la nature, les chiffres, les modèles... ».
17.03.202519:12
Dans sa croisade contre les mauvais choix électoraux, la Roumanie ne se limite pas à virer Calin Georgescu. Voici le tour d'un deuxième candidat, Mme Diana Șoșoacă. Le plus beau, c'est un des motifs officiels de la Cour Constitutionnelle roumaine et de la commission électorale :
« Ces candidats remettent en question les engagements de la Roumanie envers l'UE et l'OTAN. »

Ainsi, ce qu'on tentait de démontrer pendant des décennies est admis ouvertement : seuls les politiciens qui comptent ne rien réellement changer dans les choses sérieuses et importantes sont autorisés à se porter candidats à l'élection. Donc les élections ne servent à rien d'autre que d'occuper le public, tel un os à ronger qui est jeté à la foule pendant que les maîtres s'occupent de leurs affaires.
15.03.202522:10
Profitant de l'anniversaire de la révolution hongroise de 1848, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a adressé à l'UE douze demandes assez dures qui vont à l'encontre de la politique européenne :

🔸 Nous exigeons une Europe des nations ;
🔸 Nous exigeons l’égalité pour tous les États membres » ;
🔸 Nous voulons le rétablissement des compétences illégalement retirées aux États ;
🔸 Nous voulons une forte souveraineté nationale et un droit de veto ;
🔸 Nous voulons que soient expulsés de la Commission Européenne les agents de Soros et que les lobbyistes corrompus soient virés du Parlement européen ;
🔸 N’hypothéquons pas l’avenir de nos petits-enfants et éliminons les dettes de l’UE ;
🔸 Nous exigeons que l'UE n'entrave pas le travail de notre gendarmerie dans la protection des frontières de notre pays, qu'elle n'importe pas de clandestins et qu'elle expulse ceux qui sont arrivés illégalement dans l'UE ;
🔸 Les dollars et les euros obtenus par la corruption ne devraient pas être utilisables en UE ;
🔸 Nous exigeons que nos enfants ne soient pas rééduqués contre nature ;
🔸 Nous exigeons que l'UE protège l’héritage chrétien de l’Europe ;
🔸 Nous exigeons la paix en Europe ;
🔸 Nous voulons que l’Ukraine reste en dehors de l'UE.

➡️ Comme elles l’ont fait ces dernières années, les autorités hongroises continuent de jouer leur grandeur d’antan et de se présenter comme des figures importantes sur l’échiquier.

➡️ Les dirigeants de l’UE continueront à ne pas tenir compte des propos d'Orban.
https://t.me/rybar/68866
12.03.202520:10
L'entreprise allemande VolksWagen, dont l'avenir est compromis par la politique de la décroissance générale en vigueur en EuroLag, a trouvé comment survivre.

Puisque le politburo européen vient de décider de réorienter une part de sa politique vers le financement de l'industrie de l'armement et d'autres préparatifs pour une nouvelle grande guerre, le fabricant de voiture envisage de convertir ses usines pour la fabrication d'équipements militaires.

Il y a un budget européen de 800 milliards € pour militariser l'Europe, les actionnaires suivent la mode...
11.03.202522:49
Point sur la guerre en Russie

Washington & Kiev ont convenu d'embobiner la Russie avec une sorte de Minsk-3 pour obtenir un mois de pause dans la guerre afin de regonfler à bloc les stocks d'armes de l'armée de Kiev. Les USA ont d'ailleurs annoncé la reprise immédiate de leur ravitaillement d'armes et la reprise immédiate du partage de leurs renseignements militaires en faveur de Kiev. Nous étions priés de croire qu'ils avaient réellement cessé.
Washington réclame un traditionnel « geste de bonne volonté » de la part de la Russie : on sait que les élites russes en sont friandes.

« Il faut comprendre que pendant le mois du cessez-le-feu, ou plus en cas de prolongation, Kiev pourra obtenir un répit tant attendu et reconstituer son armée en personnels, en matériels et en armes.
Les États-Unis ne traînent pas et ont déjà repris l'approvisionnement militaire, il n'y aura donc aucun problème à ce sujet.

Cette proposition n’est rien d’autre qu’un "Minsk-3" avec un cessez-le-feu le long de la ligne de front sans garanties de fin de la guerre, mais avec la poursuite de l’armement de Kiev par l’Europe et les USA.

Accepter une telle trêve avec l’armement continu de l’ennemi, sans pression militaire, serait la plus grande stupidité de la part des dirigeants militaro-politiques russes. »

« Bien sûr, il ne faut pas oublier que la paix avec Kiev ne vaut rien, car depuis 11 ans le régime a violé tous les accords, donc cette prétendue "trêve" n'aura probablement pas lieu. »

👉 L'Occident et Kiev cherchent à gagner une fois de plus du temps. Les élites russes sont capables de tout, mais si elles acceptent de ne pas se faire duper, cette duperie ne sera pas acceptée et la guerre continuera. Si elles acceptent de se faire duper (elles ont déjà annoncé accepter de discuter), eh bien nous connaissons déjà la suite.
17.03.202511:36
Ajout à l'étude de la manipulation politique (Viol des Foules par la Propagande Politique) :

Résumons le procédé inventé par Tchakhotine en 1952, pages 489-490 :

Tchakhotine utilise ici les principaux outils de la rhétorique de la peur combinée à une solution autoritaire présentée comme technique :
➤ Un scénario apocalyptique
➤ Des chiffres impressionnants
➤ Une tension narrative
➤ Une solution unique et radicale
➤ Un effacement du débat politique
➤ Une justification morale : « c’est pour le bien de tous »

Ce modèle rhétorique est encore aujourd’hui très utilisé dans les grandes narrations globales (évolution normale du climat, épidémies normales, guerres délibérément provoquées, etc.). On retrouve les mêmes mécanismes émotionnels, la même polarisation, la même logique de contrôle au nom du bien commun.
15.03.202517:48
Analyse intéressante des relations transatlantiques (UE - USA) par l'officiel russe @asushentsov
Résumé
1/2

La tension croissante entre les États-Unis et l’UE
Les relations transatlantiques traversent une période difficile : les États-Unis remettent en cause les garanties de sécurité offertes par l’OTAN, conditionnant leur soutien au niveau des dépenses militaires et à l’achat d’armement américain.

Seconde Guerre mondiale et unité transatlantique
L’unité transatlantique est née durant la guerre, mais dès ses débuts, elle comportait des éléments de chantage et de manipulation. Les USA ont imposé leur vision à leurs alliés, notamment en poussant le Royaume-Uni à abandonner son empire colonial.

Les conditions du plan Marshall
Le plan Marshall fut un soutien économique colossal à l’Europe, en échange de l’ouverture des marchés aux produits américains et de l’exclusion des partis communistes/socialistes du pouvoir.

La formation de l’OTAN et ses objectifs
L’OTAN visait à maintenir l’influence américaine en Europe, à contenir l’Allemagne et à éloigner l’URSS. Elle servait d’instrument pour l’ancrage stratégique des USA sur le continent.

La crise de Suez et ses conséquences pour l’Europe
L’intervention franco-britannique en Égypte a été contrecarrée par les USA, qui ont affirmé leur domination mondiale et relégué les anciennes puissances européennes au second plan.

Les « vacances de la pensée stratégique »
Pendant la Guerre froide, les élites européennes se sont reposées sur les États-Unis pour leur défense, délaissant leur propre stratégie militaire et diplomatique.

Des « sommets d'action » aux « sommets de façade »
Autrefois pragmatiques, les réunions transatlantiques sont devenues symboliques, marquées par des dirigeants éloignés des réalités stratégiques.

Démilitarisation de l’Europe après la Guerre froide
L’Europe a réduit ses armées, pensant que les conflits majeurs appartenaient au passé, misant sur l’influence économique et idéologique.

Le désintérêt américain pour l’Europe
Avec le temps, les USA se sont tournés vers d’autres régions stratégiques comme l’Asie et le Moyen-Orient, reléguant l’Europe au second plan.

Le leadership US « par derrière »
Obama proposait une gestion indirecte des conflits en laissant l’initiative aux Européens, comme en Libye, mais intervenait en soutien si nécessaire.

Le « parasitisme sécuritaire » des élites européennes
Les Européens ont compté sur la protection américaine sans en assumer les coûts, cultivant un comportement irresponsable en matière de sécurité.

Des Balkans à l’Ukraine : leadership européen, soutien américain
Dans les crises des Balkans et de l’Ukraine, les Européens initient des actions, mais ce sont les Américains qui assument les responsabilités militaires et diplomatiques.

La tactique polonaise d’intégration des USA
La Pologne a cherché à attirer l’attention américaine via des achats d’armes et des propositions de bases militaires, exploitant la vanité des dirigeants US.

La spécificité de la rivalité économique UE-USA
L’UE devient un concurrent économique sérieux pour les États-Unis sur de nombreux marchés, ce qui alimente des tensions croissantes.

La guerre des marchés de l’armement
Les USA utilisent des méthodes brutales pour évincer les Européens des contrats d’armement internationaux, comme l’exemple des sous-marins australiens le montre.

La déstabilisation militaire contrôlée en Europe
Les crises géopolitiques, encouragées ou exploitées par les USA, affaiblissent volontairement l’Europe et la rendent dépendante de l’aide américaine.

La « cannibalisation » des alliés européens
Les États-Unis utilisent les crises européennes pour capter les capitaux, les industries et les talents du continent.

Les raisons du revirement américain en 2025
Le virage stratégique est lié à la perception d’un coût trop élevé du maintien de la sécurité européenne et à une remise en question des intérêts américains.
Suite ⬇️
04.04.202521:49
Point sur la guerre en Russie
2/2

Les censeurs sont très mécontents
que l'initiative bureaucratique qui devait restreindre l'expression des journalistes et blogueurs ayant obtenu 10 mille abonnés n'ait rien donné de plus que la divulgation de l'identité de la partie d'entre eux qui accepté de jouer le jeu. Même les rappels et menaces n'y ont rien changé. La messagerie la plus populaire en Russie, où les blogs politiques sont les plus nombreux, Telegram, n'a même pas répondu à la demande de la mise en place de dispositifs pour étiqueter les chaînes approuvées. Alors les censeurs réclament une nouvelle loi, qui devrait être étudiée vers l'automne, pour mettre des amendes aux gens qui s'expriment sur Internet sans avoir donné leur identité au bureau de censure, même en-dessous de 10 mille abonnés.
Il est drôle de voir des bureaucrates soviétoïdes s'énerver de leurs difficultés de compréhension du monde dans leur sable mouvant. Les dérives dangereuses se poursuivent.

La Transnistrie fait une nouvelle étape vers la décommunisation : la rue centrale de Tiraspol a porté le nom de « 25 octobre » en référence à la révolution bolchevique, elle porte désormais son nom qui précédait le communisme : Pokrovskaya. Elle portera les deux noms jusqu'en 2033. Les rues Karl Liebnecht et Rosa Luxembourg seront renommées avec leur nom historique rue des Artisans et rue de la Chapelle.
Tiraspol explique que les bolcheviques n'ont rien apporté de bon au pays et qu'ils ne méritent pas qu'on leur donne des rues.
@rybar ajoute qu'il y a des rues qui portent même le nom de terroristes comme Piotr Lazarevitch Voïkov, Stepan Nikolayevich Khalturin ou encore Rozaliya Samoylovna Zemlyachka ! Ceux qui le méritent, en revanche, comme Joukov ou Gagarine, ne posent bien sûr aucun problème.
Effectivement, le bolchevisme est à la base du sécessionnisme qui a démantelé l'Empire russe, dont la Transnistrie s'est retrouvée orpheline après l'effondrement du bolchevisme. Les principaux problèmes actuels de la Russie (et par ricochet du monde entier) prennent leurs racines en 1917.
13.03.202519:47
Linitiative sénatoriale française visant à imposer un contrôle total sur le chiffrement des télécommunications et à supprimer la confidentialité des échanges numériques a été abandonnée.
C'était un troll si gros qu'on pouvait s'y attendre, bien qu'ils auraient pu s'entêter à le maintenir comme ils s'étaient entêtés à mettre en vigueur la loi Hadopi il y a longtemps maintenant. A moins que la disposition ne fasse son retour, nous n'aurons donc pas de quoi rire. Cela en est presque dommage, j'aurais apprécié contempler une fois de plus l'incompétence des bureaucrates pendant encore quelques semaines.

En revanche, le texte est réorienté contre les cryptoactifs : il n’interdit pas directement la possession ni l’échange de cryptomonnaie, mais introduit une présomption de blanchiment d'argent dès lors que les transactions manquent d'identification, de traçage, et ce dès le premier centime d'euro.

Cette nouvelle version du texte apparaît moins hors sujet. Elle n'attaque plus la sécurité globale des télécommunications ni la liberté d’expression comme la version précédente. Mais elle cible les échanges confidentiels de cryptomonnaies sous couvert de la lutte contre les trafiquants de drogue. Cette lutte n'avait jusqu'ici jamais eu besoin de persécuter un citoyen lambda qui s'amuse avec quelques euros en cryptomonnaie. Cette loi disproportionnée amalgame simplement la majorité des gens à une poignée de trafiquants de drogue qui échangent des millions d'euros, et qui continueront à le faire.

Cela s’inscrit dans une tradition de surveillance et de contrôle de la possession et de la circulation de l'argent en France, où la liberté économique individuelle est contestée.

Jusqu’alors, un seuil fiscal annuel de 305 € s’appliquait aux plus-values réalisées sur les cryptoactifs, en dessous duquel aucune imposition ni déclaration n’était requise. L’interdiction des échanges confidentiels dès le premier centime réduit considérablement l'intérêt du seuil de non-déclaration de 305 €, puisque toute opération devient traçable et susceptible d’être associée à son propriétaire.
10.03.202520:33
Suite à la médiatisation par les USA et la Russie des exactions des terroristes en ancienne Syrie, l'incitation faite à l'ONU de réagir s'est soldée par une visite de représentants de cette organisation notamment à Qardaha et à Tartous. Chacun sait que cette organisation n'aidera en rien les Syriens, mais le coup de projecteur permet de ralentir le massacre.
Moscou et Washington poursuivent leur coopération récente, cette fois sur le dossier syrien, ils organisent une discussion à l'ONU pour évoquer les massacres qui se produisent depuis plusieurs jours dans les provinces côtières.
A cette occasion, la direction du groupe terroriste HTS a organisé une mise en scène de sanctions envers deux terroristes ayant montré leur visage ces derniers jours, lorsqu'ils tuaient des Syriens. Bien sûr, « l'arrestation » médiatisée de deux terroristes est une escroquerie. On sait qu'elle est destinée à donner une belle image pour la réunion à l'ONU. Ces deux là seront libérés plus tard, comme d'habitude.

Parallèlement à cela, les terroristes continuent d'évacuer les cadavres dans les rues en utilisant des bulldozers. Comme s'il s'agissait de débris de maisons détruites. La plupart sont jetés dans des déchetteries ou des fosses communes, mais on sait aussi que certains ont été jetés du haut de montagnes. On sait aussi que des terroristes changent les vêtements des civils en les habillant avec des uniformes militaires : l'ampleur de la situation, le bruit dans la presse russe et la nouvelle « bonne foi » américaine, ont conduit HTS à craindre une enquête, le groupe tente de réduire le nombre des victimes et de déformer la réalité. Pour ce dernier point, il trouvera un appui chez ceux qui n'ont pas attendu le 10 mars pour accuser les Syriens pro-gouvernementaux (pro-Assad) d'être responsables de leur propre sort.
On observera avec intérêt les individus avec des véhicules aux bandes « jaunes et bleues » s'occuper des cadavres. Tout un symbole. Il s'agit des Casques Blancs, qu'on avait perdu de vue depuis pas mal d'années. Essentiellement des acteurs qui travaillent pour les terroristes pour mettre en scène divers scénarios selon les besoins.

@rybar rappelle que les massacres à Tartous et Lattaquié sont une répétition de ce qui s'était passé dans les environs de Srebrenica dans les années 1990, lorsque les gens n'avaient pas la capacité de diffuser l'information au monde entier en temps réel comme ils l'ont aujourd'hui. Les rares qui avaient le monopole de l'information étaient facilement mis sous contrôle pour diffuser ce qui devait être diffusé et lorsque cela convenait le mieux. En conséquence, 55 des 59 villages serbes ont vu leur population être massacrée. Cette région est devenue une vaste base arrière du terrorisme en Europe, et beaucoup de ces terroristes, se faisant passer pour les victimes, ont obtenu un passeport de pays Européens et un financement de l'USAID...

Pour conclure, voici les propos du terroriste en chef qui dirige maintenant le pays :
« Nous souhaitons entretenir des relations stratégiques profondes avec la Russie et nous n'avons pas l'intention de permettre une scission entre nos deux pays. La présence russe ne constitue un danger ou une menace pour aucun pays du monde. Les liens avec la Russie sont si importants que nous avons toléré les bombardements de l'aviation russe et n'avons pas attaqué directement les soldats russes afin de laisser place à des rencontres et à un dialogue entre nous et eux après notre prise du pouvoir ».

👉 On dirait que les bases russes en ancienne Syrie n'ont aucune inquiétude à avoir. Mais cela pose plus de questions que cela n'apporte de réponses.
15.03.202513:06
Ajout à l'étude de la manipulation politique (Viol des Foules par la Propagande Politique) :

Analysons le procédé inventé par Tchakhotine en 1952, pages 489-490 :

1. Scénarisation catastrophique ou apocalyptique
« L’Humanité serait en danger en raison d’elle-même » ; « extinction rapide » ; « famine inexorable » ; « désert d’ici 2050 »…
Le texte commence par dresser une narration dramatique, presque mythologique : l’humanité est victime de sa propre démesure, de son expansion, de ses erreurs. C’est le schéma classique du récit de la chute, très mobilisateur psychologiquement.
Cela crée une tension narrative forte : il faut une issue, une solution salvatrice, ce qui ouvre la voie à l’acceptation d’une politique « d’exception ».

2. Arguments de peur et d’urgence
« Risque majeur pour l’Humanité entière » ; « incapacité à se nourrir » ; « ruine de ce continent et de l’Humanité »…
La peur est ici centrale : peur de la faim, de l’effondrement, de l’extinction. C’est l’un des leviers émotionnels les plus puissants pour manipuler les foules, comme Tchakhotine lui-même l’analysait dans ses chapitres sur les « stimuli primaires » (faim, survie, peur de la mort, etc.).
La peur provoque un état d’urgence psychologique, qui neutralise le raisonnement critique. Elle prépare mentalement à accepter des mesures radicales.

3. Autorité pseudo-scientifique et prédictions chiffrées
« 1500 calories par jour », « deux tiers de la nourriture mondiale viennent d’Amérique du Sud », « disparition en 2000, désert en 2050 »…
L’auteur donne un vernis scientifique et quantitatif à son récit : chiffres, échéances précises, causes « techniques ». Cela renforce la crédibilité apparente, même si les données peuvent être complètement fausses ou simplement exagérées.
Ce procédé donne au discours une aura de rigueur, alors qu’il s’agit d’un scénario très orienté idéologiquement.

4. Polarisation binaire du discours : il n’y a qu’une seule solution
« La seule solution est la collectivisation des terres »
C’est une structure rhétorique binaire classique :
Problème absolu → Solution unique (sans alternative).
Le lecteur est donc incité à croire que toute autre solution est impossible, inefficace ou complice du désastre.
Ce type de discours élimine les nuances, ferme la porte au débat démocratique, et prépare psychologiquement à accepter des politiques autoritaires.

5. Glissement idéologique sous couvert d’intérêt général
La collectivisation est présentée non comme un projet politique, mais comme une nécessité vitale, une mesure de survie.
C’est un procédé de neutralisation idéologique : on habille une doctrine politique (ici, collectiviste et mondialiste) en choix rationnel incontournable, en vérité technique.
Cela permet de dissoudre les oppositions politiques en les accusant de mettre en danger la survie collective, le débat politique est ainsi censuré.

6. Généralisation et extrapolation planétaire
Ce qui se passe en Amérique du Sud est présenté comme la clef de la survie de l’Humanité entière.
Cette amplification renforce la peur et globalise le problème : on ne parle plus d’un territoire, mais d’un enjeu universel, ce qui justifie une gestion mondiale.
Cela alimente la logique d’ingénierie sociale planétaire, qui dépasse les souverainetés locales.

7. Suppression du libre arbitre et de la morale individuels
Le scénario cherche à retirer le libre arbitre des individus : ce n’est pas une question de choix, de responsabilité politique, mais une nécessité extérieure, imposée par les lois « de la nature » ou « du climat », en réalité par les lois décidées par des dirigeants de plus en plus éloignés de l’individu.
Ceux-ci se servent de la « nécessité incontestable » comme d’un prétexte pour voler l’autonomie des individus, tout en coupant court à tout débat. Le pouvoir de décision individuel est retiré sous couvert d’un intérêt faussement collectif. Cette nécessité technique et ce fatalisme technocratique, qui remplacent la politique par la « science indiscutable », facilite l’acceptation d’une direction verticale, technocratique ou centralisée.
17.03.202513:42
L'éventualité de la fin de la guerre se dessine, certains y voient les points positifs, mais il y a aussi des conséquences, entre autres la question de savoir tirer les leçons de cette guerre pour améliorer et moderniser les armées (russes, mais aussi celles des autres pays).

Côté russe, la presse militaro-patriotique est plutôt pessimiste, l'armée est plutôt pressée d'oublier les 3 dernières années et de revenir aux pratiques précédentes.

Alexander Kharchenko observe la situation sur la base aérienne russe de Hmeimim, en ancienne Syrie :
"Pour comprendre à quoi ressemblera l’armée russe après la guerre, il suffit de regarder la BA de Hmeimim. Tout y est conforme aux instructions militaires. Les soldats marchent en formation, les cheveux rasés, avec des gilets pare-balles réglementaires et des pochettes en toile à la ceinture.

Le soldat de Hmeimim n'a pas changé du tout après 3 ans de guerre. Tout y est figé dans l’esprit de 2020. Les soldats dans les steppes de Donetsk ont ​​changé au point d'être méconnaissables, en prenant l'apparence des soldats dans les films d'action américains à la mode. Parce que tous les accessoires sont nécessaires dans un vrai combat.

L’expérience de la guerre n'a pas été retranscrite dans l'instruction militaire russe. Aujourd'hui, nous avons ordre de ne pas évoquer les incohérences. Je suis sûr qu'après la fin de la guerre, les soldats seront privés de tous les équipements qui ne sont pas fournis par l'armée : véhicules, motos électriques, protections blindées, drones etc. La période qui précédera la guerre suivante ne sera pas mise à profit pour équiper et entraîner les troupes au combat moderne."

@rybar craint une chute drastique du nombre de personnels militaires, tant par décision politico-économique que par des départs volontaires dus à un salaire trop bas et à un manque de souplesse dû à la bureaucratie, qui dissuadent les transitions entre un emploi dans le civil et dans l'armée et inversement. L'armée perdra un grand nombre de spécialistes qui se verront proposer un bien meilleur salaire dans le monde de l'entreprise.

➡ Au-delà des cas abordés ici, même pendant la guerre, le moteur de l'innovation est resté le monopole de Kiev et de l'Occident. Entre autres en matière de drones aériens et navals surtout, mais aussi en matière de DCA. La Russie a pu obtenir l'aide de l'Iran pour les drones aériens, et des initiatives individuelles ont pu apporter au soldat russe le drone kamikaze FPV et sa version guidée par fibre optique. Le reste demeure à la traîne. Après 3 années de guerre, des hangars, peut-être blindés, commencent à apparaître sur les bases aériennes russes les plus près du front... Après avoir posé des pneus sur les avions et avoir dessiné des avions sur le sol des parkings. Pour ne citer que cela. Malheureusement, le retour à la paix sera un retour à la léthargie pour l'industrie militaire, mais aussi pour l'armée dans son ensemble.

Les autres pays devraient réagir rapidement : la guerre a montré que les concepts et les matériels du passé sont devenus obsolètes.
12.03.202511:57
Suite au refus de la République autonome serbe de Bosnie d'obéir au verdict du tribunal bosniaque de Bosnie-Herzégovine réclamant l'emprisonnement de son président Milorad Dodik, la Bosnie-Herzégovine réclame également la capture de son Premier ministre Radovan Višković et du président de l’Assemblée nationale Nenad Stevandić.

En parallèle, des troupes roumaines, tchèques et italiennes de l'OTAN ont renforcé la présence des armées occidentales dans la région.

Rappelons que le Président de la République autonome serbe de Bosnie a été condamné pour ne pas avoir suivi les consignes du représentant allemand de l'ONU, car celui-ci n'avait pas obtenu l'accréditation de l'ONU pour prendre ses fonctions. La situation est donc un coup de force, la politique du plus fort, tout simplement.
12.03.202520:39
Le candidat roumain Calin Georgescu, dont la popularité lui a permis de concourir au second tour des présidentielles, a été définitivement interdit de participer à la compétition.

Rappelons que sa popularité était due à une ruse d'un de ses rivaux qui a cru judicieux de mener une campagne de propagande politique efficace pour gonfler les intentions de vote en faveur de Georgescu, de telle façon de faire chuter les intentions de vote d'autres candidats. Mais cela a tellement bien fonctionné que les choses sont devenues incontrôlables et Georgescu a doublé presque tout le monde 😂

Ce n'était pas du tout prévu ni admissible pour beaucoup trop d'intérêts occidentaux pour lesquels les élites veulent absolument conserver un contrôle total sur la Roumanie. Il semble que Georgescu était réellement imprévisible pour ces gens. Mais surtout, les incompétents qui lui faisaient face ayant enchaîné les erreurs, Georgescu avait tiré de cette persécution une énorme popularité, il était sûr de gagner.

A moins que l'incompétence ne soit précisément volontaire, il aurait été préférable pour eux d'attendre les résultats du second tour avant de réagir si besoin. Ainsi, si Georgescu perdait finalement, ils auraient pu s'éviter un marketing terriblement négatif ayant suscité des échos dans le monde entier.

L'avantage de cette clownerie démocratique à rallonge, avec ses hésitations et ses aberrations, est qu'elle est plus efficace que toute démonstration des forces souverainistes pour ouvrir davantage de yeux. Si la Roumanie a peut-être perdu un bon dirigeant (cela demande tout de même vérification), le reste des pays européens a obtenu un sérieux coup de publicité en défaveur de l'EuroLag. Même le VP Vance s'en était servi dans son discours légendaire de Munich.
15.03.202517:53
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