
Vies des Saints
Courte biographie du Saint du jour suivie d'une réflexion.
Рейтинг TGlist
0
0
ТипПублічний
Верифікація
Не верифікованийДовіреність
Не надійнийРозташування
МоваІнша
Дата створення каналуБер 28, 2023
Додано до TGlist
Черв 01, 2024Останні публікації в групі "Vies des Saints"
20.04.202511:03
Cathédrale Notre-Dame-du-Réal d'Embrun (France)


20.04.202505:01
Réflexion Pratique : La foi, le courage, la patience et la prière viennent à bout de toutes choses. Nous soucions-nous de ces vertus ? Quels moyens mettons-nous en œuvre pour les acquérir, les fortifier, les développer en notre âme ? « Aide-toi, dit le proverbe, et le ciel t'aidera. »


20.04.202504:59
20 Avril : Saint Marcellin, évêque d'Embrun (374)
Au temps où la Gaule était encore païenne, Marcellin et deux de ses compagnons, Vincent et Domnin, guidés par l'esprit de Dieu, partirent d'Afrique, abordèrent à Nice et s'avancèrent dans la province des Alpes maritimes. Embrun offrait à leur zèle une abondante moisson qui semblait n'attendre que des ouvriers. Ils travaillèrent à la recueillir, et, pour donner à leur apostolat l'efficacité d'une vie édifiante et pieuse, ils bâtirent hors de la ville un petit oratoire, où ils passaient en prières le temps qu'ils ne donnaient pas à l’évangélisation du peuple. Les païens, attirés par les vertus des missionnaires et par la force de leurs discours, vinrent en foule demander le baptême ; Embrun fut bientôt une chrétienté, et Marcellin, malgré sa résistance, dut accepter d'en être l'évêque.
Uni désormais par les liens sacrés à ces âmes qu'il voulait sauver, ses soins n'en furent que plus tendres et son dévouement plus complet. Le jour, il s'entretenait familièrement avec ses diocésains pour les instruire des vérités saintes, se faisait tout à tous, recevait d'un visage égal un bon et un mauvais accueil ; la nuit, il offrait à Dieu ses prières et ses larmes pour obtenir la conversion des infidèles. Toute sa conduite ne respirait que mansuétude, modestie, simplicité, prudence et discrétion.
Ce grand pontife avait reçu, selon la promesse de Notre- Seigneur, le don des miracles, qui confirment si éloquemment la doctrine évangélique. Aussi réussit-il à rendre la ville d'Embrun presque toute chrétienne. Un jour qu'il se trouvait avec un des rares païens qui tenaient encore à leurs idoles, il le pria d'accepter, comme un heureux présage, de s'asseoir à la table épiscopale :
« J’ai souvent ouï parler de vos miracles, » dit cet homme pendant le repas ; « mais je n'ai pu encore en voir aucun : d'ailleurs je tiens à mon Apollon. » Au même instant celui qui servait à boire lui brisa sa coupe par maladresse : « Eh bien, » ajouta l'infidèle, «je serai convaincu de la vérité de votre religion si vous réparez d'un mot la coupe de cristal que votre échanson vient de laisser tomber. » Aussitôt Marcellin fait au ciel une courte et fervente prière ; ensuite, d'un signe de croix, il opère le prodige demandé, et le païen renonce sur le champ à son Apollon et demande le baptême.
Un autre jour, Marcellin, suivi d'un grand nombre de fidèles, se rendait à Seynes pour consacrer l'église. Il trouve la rivière d'Ubaye grossie par la fonte des neiges et leur opposant une barrière infranchissable. Il se met en prière : les eaux s'écartent et la foule passe à pied sec. En souvenir de ce miracle, on nomma la rivière le torrent sanctifié. Une année, à l'approche des fêtes de Noël, le baptistère où les catéchumènes devaient recevoir le sacrement de la régénération se remplit de lui-même d'eaux vives.
L'exemple des vertus du saint apôtre parlait aussi fort que ses prodiges. Son humilité surtout faisait l'admiration de tous. Une fois, deux rustres l'insultèrent jusqu'à lui imposer le fardeau de leur mule, tombée sous le faix. Sans se plaindre, l'homme de Dieu traversa la ville, portant le bât sur ses épaules. Les deux brutaux finirent par admirer tant de patience et implorèrent leur pardon.
Marcellin mourut plein de mérites, et les miracles continuèrent à son tombeau.
Au temps où la Gaule était encore païenne, Marcellin et deux de ses compagnons, Vincent et Domnin, guidés par l'esprit de Dieu, partirent d'Afrique, abordèrent à Nice et s'avancèrent dans la province des Alpes maritimes. Embrun offrait à leur zèle une abondante moisson qui semblait n'attendre que des ouvriers. Ils travaillèrent à la recueillir, et, pour donner à leur apostolat l'efficacité d'une vie édifiante et pieuse, ils bâtirent hors de la ville un petit oratoire, où ils passaient en prières le temps qu'ils ne donnaient pas à l’évangélisation du peuple. Les païens, attirés par les vertus des missionnaires et par la force de leurs discours, vinrent en foule demander le baptême ; Embrun fut bientôt une chrétienté, et Marcellin, malgré sa résistance, dut accepter d'en être l'évêque.
Uni désormais par les liens sacrés à ces âmes qu'il voulait sauver, ses soins n'en furent que plus tendres et son dévouement plus complet. Le jour, il s'entretenait familièrement avec ses diocésains pour les instruire des vérités saintes, se faisait tout à tous, recevait d'un visage égal un bon et un mauvais accueil ; la nuit, il offrait à Dieu ses prières et ses larmes pour obtenir la conversion des infidèles. Toute sa conduite ne respirait que mansuétude, modestie, simplicité, prudence et discrétion.
Ce grand pontife avait reçu, selon la promesse de Notre- Seigneur, le don des miracles, qui confirment si éloquemment la doctrine évangélique. Aussi réussit-il à rendre la ville d'Embrun presque toute chrétienne. Un jour qu'il se trouvait avec un des rares païens qui tenaient encore à leurs idoles, il le pria d'accepter, comme un heureux présage, de s'asseoir à la table épiscopale :
« J’ai souvent ouï parler de vos miracles, » dit cet homme pendant le repas ; « mais je n'ai pu encore en voir aucun : d'ailleurs je tiens à mon Apollon. » Au même instant celui qui servait à boire lui brisa sa coupe par maladresse : « Eh bien, » ajouta l'infidèle, «je serai convaincu de la vérité de votre religion si vous réparez d'un mot la coupe de cristal que votre échanson vient de laisser tomber. » Aussitôt Marcellin fait au ciel une courte et fervente prière ; ensuite, d'un signe de croix, il opère le prodige demandé, et le païen renonce sur le champ à son Apollon et demande le baptême.
Un autre jour, Marcellin, suivi d'un grand nombre de fidèles, se rendait à Seynes pour consacrer l'église. Il trouve la rivière d'Ubaye grossie par la fonte des neiges et leur opposant une barrière infranchissable. Il se met en prière : les eaux s'écartent et la foule passe à pied sec. En souvenir de ce miracle, on nomma la rivière le torrent sanctifié. Une année, à l'approche des fêtes de Noël, le baptistère où les catéchumènes devaient recevoir le sacrement de la régénération se remplit de lui-même d'eaux vives.
L'exemple des vertus du saint apôtre parlait aussi fort que ses prodiges. Son humilité surtout faisait l'admiration de tous. Une fois, deux rustres l'insultèrent jusqu'à lui imposer le fardeau de leur mule, tombée sous le faix. Sans se plaindre, l'homme de Dieu traversa la ville, portant le bât sur ses épaules. Les deux brutaux finirent par admirer tant de patience et implorèrent leur pardon.
Marcellin mourut plein de mérites, et les miracles continuèrent à son tombeau.
19.04.202518:05
Pensée Chrétienne : Moyen de résister aux tentations
Le premier moyen de résister aux tentations est de fuir, autant que possible, l'occasion, c'est-à-dire la maison, le divertissement, la personne, le livre, qui est de nature à nous porter au mal. Dieu ne donne pas la force de résister à celui qui s'expose par sa faute au danger. Un autre moyen, c'est de recourir aussitôt à la prière, et de ne pas cesser de prier tant que la tentation persiste. Il faut répéter alors : "Mon Jésus, aidez-moi ! Sainte Vierge, secourez-moi !" Cette seule invocation suffira pour mettre tout l'enfer en déroute. Il est bon aussi de tracer sur son front ou sur son cœur le signe de la croix. Enfin, ne manquons pas de découvrir nos tentations à notre directeur. Saint Philippe de Néri affirme qu'une tentation découverte est à moitié vaincue.
Le premier moyen de résister aux tentations est de fuir, autant que possible, l'occasion, c'est-à-dire la maison, le divertissement, la personne, le livre, qui est de nature à nous porter au mal. Dieu ne donne pas la force de résister à celui qui s'expose par sa faute au danger. Un autre moyen, c'est de recourir aussitôt à la prière, et de ne pas cesser de prier tant que la tentation persiste. Il faut répéter alors : "Mon Jésus, aidez-moi ! Sainte Vierge, secourez-moi !" Cette seule invocation suffira pour mettre tout l'enfer en déroute. Il est bon aussi de tracer sur son front ou sur son cœur le signe de la croix. Enfin, ne manquons pas de découvrir nos tentations à notre directeur. Saint Philippe de Néri affirme qu'une tentation découverte est à moitié vaincue.
19.04.202511:04
Église Saint-Léon à Nancy (France)


19.04.202505:01
Réflexion Pratique : Libre ou enchainé, le pape est toujours le vicaire de Jésus-Christ, et mérite obéissance et dévouement filials. Mais lorsqu'il souffre persécution pour avoir soutenu les droits de l'Eglise et de ses enfants, c'est un amour de tendresse et de sacrifice que nous lui devons. Aimons le pape.


19.04.202504:59
19 Avril : Saint Leon IX, pape (1002-1054)
Descendant de Charlemagne, parent de Hugues Capet, de Conrad le Salique et des comtes de Dagsburg, l'alsacien Brunon, avant de ceindre la tiare, fut religieux, chanoine de Toul, grand prévôt de Saint Dié, évêque de Toul. Son cousin, l'empereur Henri III, le fit élire, de sa pleine autorité, à Worms, et proclamer malgré lui sous le nom de Léon IX (1048). Brunon partit alors pour Rome en pèlerin, et ne s'intronisa que lorsque le peuple et le clergé de la ville papale eurent canoniquement renouvelé son élection.
Il réunit des conciles à Rome, à Verceil, à Mayence, à Reims, pour condamner des erreurs, pour réformer les mœurs et la discipline. Dans l'intervalle de ces assemblées, Léon IX allait parfois au Mont Cassin se reposer des grandeurs et s'associer aux humbles exercices de la vie monacale.
Il entreprit de repousser les Normands qui ravageaient le midi de la péninsule italique ; mais ses troupes furent défaites, et il demeura lui-même prisonnier pendant un an. A la fin il gagna ses vainqueurs à Jésus-Christ : ils le reconduisirent à Capoue, non plus comme un captif, mais comme un père ; et de là il revint à Rome, où la mort ne tarda pas à le réclamer. Son agonie fut sublime. Le saint pontife se fit transporter dans l'église de Saint Pierre, et là, en présence de son cercueil qu'il avait ordonné d'y placer, il passa deux jours, tantôt exhortant les fidèles qui se pressaient autour de lui, tantôt prosterné devant l'autel et priant à haute voix :
« O Jésus, » disait-il, « ô bon Pasteur, je te recommande l'église que tu m'avais confiée. Entoure-la du rempart de ta protection ; repousse loin d'elle le schisme et l'hérésie. Ah ! daigne la défendre, toi qui as versé pour elle ton sang précieux ; et s'il est des hommes que j'aie liés ou excommuniés à tort en combattant pour la foi, absous-les, je t'en supplie, ô toi le clément et le miséricordieux ! » Puis, s'approchant de son tombeau : « Voyez, mes frères, » disait-il, « ce que c'est que la condition humaine : moi qui suis sorti presque du néant pour arriver au comble de la gloire d'ici-bas, me voici prêt à rentrer de nouveau dans le néant. J'ai vu changer en palais spacieux ma cellule de moine ; et maintenant, il faut m'enfermer dans l'étroit espace de cette tombe... O pierre ! sois bénie entre toutes les pierres, et béni soit celui qui t'a créée et qui a voulu que tu gardasses ma poussière. Sois-moi fidèle, ô pierre ! et, de même que Jésus-Christ a fondé son Église sur la pierre apostolique, puisses-tu ainsi garder fidèlement mes os jusqu'au jour du jugement, afin qu'à la venue du terrible juge tu puisses me rendre à ton créateur et au mien ! »
Vers l'aube, ceux qui veillaient le mourant crurent voir les saints apôtres Pierre et Paul qui s'entretenaient avec leur successeur en écrivant des paroles mystérieuses. L'ami du saint pontife, Hildebrand, qui allait bientôt devenir Grégoire VII, était là. Les dernières paroles de Léon IX furent pour lui confier l'administration de l'église romaine. Au moment où le pape expira, les cloches de Saint Pierre sonnèrent d'elles-mêmes.
Descendant de Charlemagne, parent de Hugues Capet, de Conrad le Salique et des comtes de Dagsburg, l'alsacien Brunon, avant de ceindre la tiare, fut religieux, chanoine de Toul, grand prévôt de Saint Dié, évêque de Toul. Son cousin, l'empereur Henri III, le fit élire, de sa pleine autorité, à Worms, et proclamer malgré lui sous le nom de Léon IX (1048). Brunon partit alors pour Rome en pèlerin, et ne s'intronisa que lorsque le peuple et le clergé de la ville papale eurent canoniquement renouvelé son élection.
Il réunit des conciles à Rome, à Verceil, à Mayence, à Reims, pour condamner des erreurs, pour réformer les mœurs et la discipline. Dans l'intervalle de ces assemblées, Léon IX allait parfois au Mont Cassin se reposer des grandeurs et s'associer aux humbles exercices de la vie monacale.
Il entreprit de repousser les Normands qui ravageaient le midi de la péninsule italique ; mais ses troupes furent défaites, et il demeura lui-même prisonnier pendant un an. A la fin il gagna ses vainqueurs à Jésus-Christ : ils le reconduisirent à Capoue, non plus comme un captif, mais comme un père ; et de là il revint à Rome, où la mort ne tarda pas à le réclamer. Son agonie fut sublime. Le saint pontife se fit transporter dans l'église de Saint Pierre, et là, en présence de son cercueil qu'il avait ordonné d'y placer, il passa deux jours, tantôt exhortant les fidèles qui se pressaient autour de lui, tantôt prosterné devant l'autel et priant à haute voix :
« O Jésus, » disait-il, « ô bon Pasteur, je te recommande l'église que tu m'avais confiée. Entoure-la du rempart de ta protection ; repousse loin d'elle le schisme et l'hérésie. Ah ! daigne la défendre, toi qui as versé pour elle ton sang précieux ; et s'il est des hommes que j'aie liés ou excommuniés à tort en combattant pour la foi, absous-les, je t'en supplie, ô toi le clément et le miséricordieux ! » Puis, s'approchant de son tombeau : « Voyez, mes frères, » disait-il, « ce que c'est que la condition humaine : moi qui suis sorti presque du néant pour arriver au comble de la gloire d'ici-bas, me voici prêt à rentrer de nouveau dans le néant. J'ai vu changer en palais spacieux ma cellule de moine ; et maintenant, il faut m'enfermer dans l'étroit espace de cette tombe... O pierre ! sois bénie entre toutes les pierres, et béni soit celui qui t'a créée et qui a voulu que tu gardasses ma poussière. Sois-moi fidèle, ô pierre ! et, de même que Jésus-Christ a fondé son Église sur la pierre apostolique, puisses-tu ainsi garder fidèlement mes os jusqu'au jour du jugement, afin qu'à la venue du terrible juge tu puisses me rendre à ton créateur et au mien ! »
Vers l'aube, ceux qui veillaient le mourant crurent voir les saints apôtres Pierre et Paul qui s'entretenaient avec leur successeur en écrivant des paroles mystérieuses. L'ami du saint pontife, Hildebrand, qui allait bientôt devenir Grégoire VII, était là. Les dernières paroles de Léon IX furent pour lui confier l'administration de l'église romaine. Au moment où le pape expira, les cloches de Saint Pierre sonnèrent d'elles-mêmes.
18.04.202518:05
Pensée Chrétienne : L'école sans Dieu et les parents
"Celui qui n'est pas avec moi et contre moi", a dit Jésus-Christ. On n'est pas avec Jésus-Christ quand on choisit pour ses enfants l'école où il est défendu de prier Jésus-Christ et d'enseigner sa doctrine. Quelquefois on doit la subir, cette école, fruit d'une loi scélérate, surtout quand on n'en a pas d'autres. Alors, si on est chrétien, on verse des larmes amères ; mais la préférer, c'est se déclarer contre Dieu et contre son Christ. Pères et mères, choisissez : Personne ne vous force à être chrétiens ; mais, si vous prétendez l'être, vous ne pouvez pas être d'un parti qui chasse Jésus-Christ de l'école : vous devez détester l'école sans Dieu et lui arracher vos enfants ; vous devez la condamner dans vos conversations, et travailler par tous les moyens à la détruire.
O glorieux enfant Jésus, protégez vos petits frères, nos chers enfants, contre les tyrans, plus cruels que vos bourreaux, qui veulent les damner.
"Celui qui n'est pas avec moi et contre moi", a dit Jésus-Christ. On n'est pas avec Jésus-Christ quand on choisit pour ses enfants l'école où il est défendu de prier Jésus-Christ et d'enseigner sa doctrine. Quelquefois on doit la subir, cette école, fruit d'une loi scélérate, surtout quand on n'en a pas d'autres. Alors, si on est chrétien, on verse des larmes amères ; mais la préférer, c'est se déclarer contre Dieu et contre son Christ. Pères et mères, choisissez : Personne ne vous force à être chrétiens ; mais, si vous prétendez l'être, vous ne pouvez pas être d'un parti qui chasse Jésus-Christ de l'école : vous devez détester l'école sans Dieu et lui arracher vos enfants ; vous devez la condamner dans vos conversations, et travailler par tous les moyens à la détruire.
O glorieux enfant Jésus, protégez vos petits frères, nos chers enfants, contre les tyrans, plus cruels que vos bourreaux, qui veulent les damner.
18.04.202511:02
Statue et reliquaire de la bienheureuse Marie de l'Incarnation, chapelle du carmel de Pontoise (France)


18.04.202505:01
Réflexion Pratique : Il ne suffit pas d'aimer Dieu ou le prochain, il faut les aimer l'un et l'autre, et d'un amour actif aussi bien qu'affectif. Les sentiments tout seuls ne sauvent pas : il faut les œuvres.


18.04.202504:59
18 Avril : Bienheureuse Marie de l'Incarnation, carmélite (1565-1618)
La bienheureuse Marie de l'Incarnation naquit à Paris. Elle fut, dès sa jeunesse, attirée vers la vie religieuse. Ses parents s'opposèrent à sa vocation, préférant pour elle un riche mariage.
La pieuse enfant dut se résigner; après quelques années qu'elle passa dans l'humilité, la prière et la mortification, elle fut mariée à un noble gentilhomme nommé Pierre Acarie. Une fois son sacrifice fait, la jeune épouse ne songea plus qu'à se sanctifier dans ce nouvel état.
Elle éleva ses trois garçons et ses trois filles avec un rare dévouement, surveillant leurs prières, leurs travaux, leurs jeux, et les soumettant à une règle sage toujours ponctuellement exécutée: "Maintenant je suis vraiment heureuse, leur dit-elle un jour, je vois que vous aimez Dieu et que Dieu vous aime!"
Son mari eut à subir de grandes épreuves, qu'elle partagea avec une parfaite résignation. Plus tard, elle n'en parlait qu'avec joie: "Quel temps! Quels heureux jours! Qu'on trouve bien Dieu dans l'épreuve!"
Mme Acarie eut la plus grande part à l'introduction des Carmélites en France. Elle entra elle-même au Carmel après la mort de son mari, à la condition de n'être que soeur converse: "Ma Mère, dit-elle en arrivant, je suis une pauvre mendiante qui vient supplier la Miséricorde divine et me jeter dans les bras de la religion."
On la vit toujours occupée aux plus bas offices, cuisine, vaisselle, raccommodage. Parmi les belles paroles qu'on cite d'elle, en voici quelques-unes:
"Le seau du puits ne s'emplit pas à moins qu'il ne s'abaisse; moi, je reste vide faute de m'abaisser."
-- "Je suis gonflée d'orgueil comme les reptiles sont gonflés de venin."
Dans ses souffrances: "Quoi! Mourir sans souffrir! Le désir de souffrir me fera mourir!"
Peu avant sa mort: "Ce que je souffre n'est rien en comparaison de ce que je voudrais souffrir, et pourtant quelles douleurs! Mon Dieu, ayez pitié de moi."
La bienheureuse Marie de l'Incarnation naquit à Paris. Elle fut, dès sa jeunesse, attirée vers la vie religieuse. Ses parents s'opposèrent à sa vocation, préférant pour elle un riche mariage.
La pieuse enfant dut se résigner; après quelques années qu'elle passa dans l'humilité, la prière et la mortification, elle fut mariée à un noble gentilhomme nommé Pierre Acarie. Une fois son sacrifice fait, la jeune épouse ne songea plus qu'à se sanctifier dans ce nouvel état.
Elle éleva ses trois garçons et ses trois filles avec un rare dévouement, surveillant leurs prières, leurs travaux, leurs jeux, et les soumettant à une règle sage toujours ponctuellement exécutée: "Maintenant je suis vraiment heureuse, leur dit-elle un jour, je vois que vous aimez Dieu et que Dieu vous aime!"
Son mari eut à subir de grandes épreuves, qu'elle partagea avec une parfaite résignation. Plus tard, elle n'en parlait qu'avec joie: "Quel temps! Quels heureux jours! Qu'on trouve bien Dieu dans l'épreuve!"
Mme Acarie eut la plus grande part à l'introduction des Carmélites en France. Elle entra elle-même au Carmel après la mort de son mari, à la condition de n'être que soeur converse: "Ma Mère, dit-elle en arrivant, je suis une pauvre mendiante qui vient supplier la Miséricorde divine et me jeter dans les bras de la religion."
On la vit toujours occupée aux plus bas offices, cuisine, vaisselle, raccommodage. Parmi les belles paroles qu'on cite d'elle, en voici quelques-unes:
"Le seau du puits ne s'emplit pas à moins qu'il ne s'abaisse; moi, je reste vide faute de m'abaisser."
-- "Je suis gonflée d'orgueil comme les reptiles sont gonflés de venin."
Dans ses souffrances: "Quoi! Mourir sans souffrir! Le désir de souffrir me fera mourir!"
Peu avant sa mort: "Ce que je souffre n'est rien en comparaison de ce que je voudrais souffrir, et pourtant quelles douleurs! Mon Dieu, ayez pitié de moi."
17.04.202518:03
Pensée Chrétienne : Le grand remords du damné
On ne se console pas d'avoir perdu par négligence un bijou, une pièce d'or ; et le damné devra se dire : Moi j'ai tout perdu : mon âme, le paradis, Dieu ; et cela parce que je l'ai voulu. Il se rappellera tant de moyens que Dieu lui aura fournis pour le conduire au ciel ; il se rappellera que Dieu est mort pour lui obtenir le salut, qu'il l'a fait naître dans le sein de l'Eglise, qu'il lui a prodigué tant de grâces. Et il verra que si tout cela a été inutile, c'est par sa propre faute. Voilà le plus cruel remords du damné.
Ah ! je reconnais que j'ai mal fait ; mais je ne veux pas avoir à me le reprocher éternellement. Maintenant, je vous aime plus que toutes choses. O Marie, vous êtes mon espérance.
On ne se console pas d'avoir perdu par négligence un bijou, une pièce d'or ; et le damné devra se dire : Moi j'ai tout perdu : mon âme, le paradis, Dieu ; et cela parce que je l'ai voulu. Il se rappellera tant de moyens que Dieu lui aura fournis pour le conduire au ciel ; il se rappellera que Dieu est mort pour lui obtenir le salut, qu'il l'a fait naître dans le sein de l'Eglise, qu'il lui a prodigué tant de grâces. Et il verra que si tout cela a été inutile, c'est par sa propre faute. Voilà le plus cruel remords du damné.
Ah ! je reconnais que j'ai mal fait ; mais je ne veux pas avoir à me le reprocher éternellement. Maintenant, je vous aime plus que toutes choses. O Marie, vous êtes mon espérance.
17.04.202511:03
Tombeau de Saint Anicet dans la chapelle du palais Altemps à Rome (Italie)


17.04.202505:01
Réflexion Pratique : Toute connaissance de la Religion qui n'est pas fondée sur les saintes maximes de l'Evangile, est vaine et sujette à illusion. Mais malheur à nous si nous nous contentons de savoir sans faire ce que nous savons !


17.04.202504:59
17 Avril : Saint Anicet, pape et martyr (IIe siècle)
Saint Anicet était originaire de la Syrie. Son père se nommait Jean et était habitant du bourg d'Omise; il gouverna l'Église sous Marc-Aurèle, et succéda, sur le trône pontifical, à Pie Ier. Il était le dixième pape depuis saint Pierre.
Il arrivait à la tête de l'Église en des temps difficiles. C'était le moment du Gnosticisme dont le siège était à Rome, avec ses chefs, Valentin et Marcion. Cette hérésie avait été apportée dans la ville par une femme nommée Marcelline, qui fut cause de la perte d'un grand nombre d'âmes. Outre les pernicieuses doctrines qu'ils enseignaient, en se donnant pour chrétiens, ils rendirent la religion odieuse par leur vie désordonnée et leurs actions infâmes. Saint Anicet s'opposa aux progrès de l'hérésie de toute la force de son autorité et de sa doctrine et Dieu, en même temps, le consolait par l'arrivée de plusieurs saints personnages.
C'est sous son pontificat que saint Justin vint passer quelque temps à Rome et y composa cette seconde apologie de la religion chrétienne qui lui valut le martyre. La cinquième année du règne de Marc-Aurèle, Anicet reçut la visite de saint Polycarpe, évêque de Smyrne, en Asie, et ancien disciple de saint Jean l'Évangéliste, qui venait le consulter sur la question de la célébration de la fête de Pâques, question qui ne fut décidée que sous le pape Victor. Saint Anicet et saint Polycarpe ne purent s'entendre, mais cela ne troubla en rien leur bonne harmonie, et ils se séparèrent après s'être donné le baiser de paix; ils ne devaient plus se revoir qu'au ciel où le martyre les conduisit tous deux. Avant le départ de saint Polycarpe, Anicet lui ayant fait célébrer les saints Mystères, il avait parlé au peuple assemblé: sa parole avait converti grand nombre d'hérétiques, et l'insolence de Marcion avait été confondue par cette parole si connue du Saint : «Je te connais pour le fils aîné de Satan.»
C'est aussi vers l'an 157 qu'Hégésippe, juif converti, vint à Rome, et sur les ordres d'Anicet, composa une histoire de l'Église, dont il ne reste aujourd'hui que des fragments conservés dans Eusèbe. Cette histoire avait pour titre: Commentaire sur les Actes des Apôtres, et s'étendait depuis la Passion jusqu'au pontificat d'Anicet.
On attribue à ce pape un décret adressé aux évêques de France qui défendait aux clercs de porter les cheveux longs. Il ordonna aussi qu'un prêtre ne pourrait être sacré évêque que par trois autres prélats, comme le Concile de Nicée l'a aussi défini plus tard, et que pour le Métropolitain, tous les évêques de sa province assisteraient au sacre. Saint Anicet fit cinq fois les ordres au mois de décembre, et ordonna dix-sept prêtres, quatre diacres et neuf évêques pour divers lieux. Il vécut dans le pontificat huit ans, huit mois et vingt-quatre jours. Il reçut la couronne du martyre pour la foi du Christ, et fut enseveli sur la voie Appienne, dans le cimetière qui fut depuis appelé de Calliste.
Comme on le voit, on sait peu de chose des actions de saint Anicet. Nous vénérons en lui, aujourd'hui, une des glorieuses assises de la maison de Dieu. Il a gouverné l'Église de Jésus-Christ au milieu des tempêtes : nous devons le prier pour qu'il demande à Dieu de Se lever et de commander à l'orage qui gronde toujours.
Saint Anicet était originaire de la Syrie. Son père se nommait Jean et était habitant du bourg d'Omise; il gouverna l'Église sous Marc-Aurèle, et succéda, sur le trône pontifical, à Pie Ier. Il était le dixième pape depuis saint Pierre.
Il arrivait à la tête de l'Église en des temps difficiles. C'était le moment du Gnosticisme dont le siège était à Rome, avec ses chefs, Valentin et Marcion. Cette hérésie avait été apportée dans la ville par une femme nommée Marcelline, qui fut cause de la perte d'un grand nombre d'âmes. Outre les pernicieuses doctrines qu'ils enseignaient, en se donnant pour chrétiens, ils rendirent la religion odieuse par leur vie désordonnée et leurs actions infâmes. Saint Anicet s'opposa aux progrès de l'hérésie de toute la force de son autorité et de sa doctrine et Dieu, en même temps, le consolait par l'arrivée de plusieurs saints personnages.
C'est sous son pontificat que saint Justin vint passer quelque temps à Rome et y composa cette seconde apologie de la religion chrétienne qui lui valut le martyre. La cinquième année du règne de Marc-Aurèle, Anicet reçut la visite de saint Polycarpe, évêque de Smyrne, en Asie, et ancien disciple de saint Jean l'Évangéliste, qui venait le consulter sur la question de la célébration de la fête de Pâques, question qui ne fut décidée que sous le pape Victor. Saint Anicet et saint Polycarpe ne purent s'entendre, mais cela ne troubla en rien leur bonne harmonie, et ils se séparèrent après s'être donné le baiser de paix; ils ne devaient plus se revoir qu'au ciel où le martyre les conduisit tous deux. Avant le départ de saint Polycarpe, Anicet lui ayant fait célébrer les saints Mystères, il avait parlé au peuple assemblé: sa parole avait converti grand nombre d'hérétiques, et l'insolence de Marcion avait été confondue par cette parole si connue du Saint : «Je te connais pour le fils aîné de Satan.»
C'est aussi vers l'an 157 qu'Hégésippe, juif converti, vint à Rome, et sur les ordres d'Anicet, composa une histoire de l'Église, dont il ne reste aujourd'hui que des fragments conservés dans Eusèbe. Cette histoire avait pour titre: Commentaire sur les Actes des Apôtres, et s'étendait depuis la Passion jusqu'au pontificat d'Anicet.
On attribue à ce pape un décret adressé aux évêques de France qui défendait aux clercs de porter les cheveux longs. Il ordonna aussi qu'un prêtre ne pourrait être sacré évêque que par trois autres prélats, comme le Concile de Nicée l'a aussi défini plus tard, et que pour le Métropolitain, tous les évêques de sa province assisteraient au sacre. Saint Anicet fit cinq fois les ordres au mois de décembre, et ordonna dix-sept prêtres, quatre diacres et neuf évêques pour divers lieux. Il vécut dans le pontificat huit ans, huit mois et vingt-quatre jours. Il reçut la couronne du martyre pour la foi du Christ, et fut enseveli sur la voie Appienne, dans le cimetière qui fut depuis appelé de Calliste.
Comme on le voit, on sait peu de chose des actions de saint Anicet. Nous vénérons en lui, aujourd'hui, une des glorieuses assises de la maison de Dieu. Il a gouverné l'Église de Jésus-Christ au milieu des tempêtes : nous devons le prier pour qu'il demande à Dieu de Se lever et de commander à l'orage qui gronde toujours.
Рекорди
20.04.202523:59
2.4KПідписників01.06.202423:59
0Індекс цитування14.04.202519:34
1.3KОхоплення 1 допису21.04.202514:10
0Охоп рекл. допису07.12.202423:59
20.59%ER14.04.202519:34
53.48%ERRРозвиток
Підписників
Індекс цитування
Охоплення 1 допису
Охоп рекл. допису
ER
ERR
Увійдіть, щоб розблокувати більше функціональності.