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Vies des Saints

Courte biographie du Saint du jour suivie d'une réflexion.
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Дата створення каналуБер 28, 2023
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Черв 01, 2024

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Cathédrale Notre-Dame-du-Réal d'Embrun (France)
Réflexion Pratique : La foi, le courage, la patience et la prière viennent à bout de toutes choses. Nous soucions-nous de ces vertus ? Quels moyens mettons-nous en œuvre pour les acquérir, les fortifier, les développer en notre âme ? « Aide-toi, dit le proverbe, et le ciel t'aidera. »
20 Avril : Saint Marcellin, évêque d'Embrun (374)

Au temps où la Gaule était encore païenne, Marcellin et deux de ses compagnons, Vincent et Domnin, guidés par l'esprit de Dieu, partirent d'Afrique, abordèrent à Nice et s'avancèrent dans la province des Alpes maritimes. Embrun offrait à leur zèle une abondante moisson qui semblait n'attendre que des ouvriers. Ils travaillèrent à la recueillir, et, pour donner à leur apostolat l'efficacité d'une vie édifiante et pieuse, ils bâtirent hors de la ville un petit oratoire, où ils passaient en prières le temps qu'ils ne donnaient pas à l’évangélisation du peuple. Les païens, attirés par les vertus des missionnaires et par la force de leurs discours, vinrent en foule demander le baptême ; Embrun fut bientôt une chrétienté, et Marcellin, malgré sa résistance, dut accepter d'en être l'évêque. 

Uni désormais par les liens sacrés à ces âmes qu'il voulait sauver, ses soins n'en furent que plus tendres et son dévouement plus complet. Le jour, il s'entretenait familièrement avec ses diocésains pour les instruire des vérités saintes, se faisait tout à tous, recevait d'un visage égal un bon et un mauvais accueil ; la nuit, il offrait à Dieu ses prières et ses larmes pour obtenir la conversion des infidèles. Toute sa conduite ne respirait que mansuétude, modestie, simplicité, prudence et discrétion.

Ce grand pontife avait reçu, selon la promesse de Notre- Seigneur, le don des miracles, qui confirment si éloquemment la doctrine évangélique. Aussi réussit-il à rendre la ville d'Embrun presque toute chrétienne. Un jour qu'il se trouvait avec un des rares païens qui tenaient encore à leurs idoles, il le pria d'accepter, comme un heureux présage, de s'asseoir à la table épiscopale :

« J’ai souvent ouï parler de vos miracles, » dit cet homme pendant le repas ; « mais je n'ai pu encore en voir aucun : d'ailleurs je tiens à mon Apollon. » Au même instant celui qui servait à boire lui brisa sa coupe par maladresse : « Eh bien, » ajouta l'infidèle, «je serai convaincu de la vérité de votre religion si vous réparez d'un mot la coupe de cristal que votre échanson vient de laisser tomber. » Aussitôt Marcellin fait au ciel une courte et fervente prière ; ensuite, d'un signe de croix, il opère le prodige demandé, et le païen renonce sur le champ à son Apollon et demande le baptême. 
Un autre jour, Marcellin, suivi d'un grand nombre de fidèles, se rendait à Seynes pour consacrer l'église. Il trouve la rivière d'Ubaye grossie par la fonte des neiges et leur opposant une barrière infranchissable. Il se met en prière : les eaux s'écartent et la foule passe à pied sec. En souvenir de ce miracle, on nomma la rivière le torrent sanctifié. Une année, à l'approche des fêtes de Noël, le baptistère où les catéchumènes devaient recevoir le sacrement de la régénération se remplit de lui-même d'eaux vives.

L'exemple des vertus du saint apôtre parlait aussi fort que ses prodiges. Son humilité surtout faisait l'admiration de tous. Une fois, deux rustres l'insultèrent jusqu'à lui imposer le fardeau de leur mule, tombée sous le faix. Sans se plaindre, l'homme de Dieu traversa la ville, portant le bât sur ses épaules. Les deux brutaux finirent par admirer tant de patience et implorèrent leur pardon.
Marcellin mourut plein de mérites, et les miracles continuèrent à son tombeau.
Pensée Chrétienne : Moyen de résister aux tentations

Le premier moyen de résister aux tentations est de fuir, autant que possible, l'occasion, c'est-à-dire la maison, le divertissement, la personne, le livre, qui est de nature à nous porter au mal. Dieu ne donne pas la force de résister à celui qui s'expose par sa faute au danger. Un autre moyen, c'est de recourir aussitôt à la prière, et de ne pas cesser de prier tant que la tentation persiste. Il faut répéter alors : "Mon Jésus, aidez-moi ! Sainte Vierge, secourez-moi !" Cette seule invocation suffira pour mettre tout l'enfer en déroute. Il est bon aussi de tracer sur son front ou sur son cœur le signe de la croix. Enfin, ne manquons pas de découvrir nos tentations à notre directeur. Saint Philippe de Néri affirme qu'une tentation découverte est à moitié vaincue.
Église Saint-Léon à Nancy (France)
Réflexion Pratique : Libre ou enchainé, le pape est toujours le vicaire de Jésus-Christ, et mérite obéissance et dévouement filials. Mais lorsqu'il souffre persécution pour avoir soutenu les droits de l'Eglise et de ses enfants, c'est un amour de tendresse et de sacrifice que nous lui devons. Aimons le pape.
19 Avril : Saint Leon IX, pape (1002-1054)

Descendant de Charlemagne, parent de Hugues Capet, de Conrad le Salique et des comtes de Dagsburg, l'alsacien Brunon, avant de ceindre la tiare, fut religieux, chanoine de Toul, grand prévôt de Saint Dié, évêque de Toul. Son cousin, l'empereur Henri III, le fit élire, de sa pleine autorité, à Worms, et proclamer malgré lui sous le nom de Léon IX (1048). Brunon partit alors pour Rome en pèlerin, et ne s'intronisa que lorsque le peuple et le clergé de la ville papale eurent canoniquement renouvelé son élection.

Il réunit des conciles à Rome, à Verceil, à Mayence, à Reims, pour condamner des erreurs, pour réformer les mœurs et la discipline. Dans l'intervalle de ces assemblées, Léon IX allait parfois au Mont Cassin se reposer des grandeurs et s'associer aux humbles exercices de la vie monacale.

Il entreprit de repousser les Normands qui ravageaient le midi de la péninsule italique ; mais ses troupes furent défaites, et il demeura lui-même prisonnier pendant un an. A la fin il gagna ses vainqueurs à Jésus-Christ : ils le reconduisirent à Capoue, non plus comme un captif, mais comme un père ; et de là il revint à Rome, où la mort ne tarda pas à le réclamer. Son agonie fut sublime. Le saint pontife se fit transporter dans l'église de Saint Pierre, et là, en présence de son cercueil qu'il avait ordonné d'y placer, il passa deux jours, tantôt exhortant les fidèles qui se pressaient autour de lui, tantôt prosterné devant l'autel et priant à haute voix : 

« O Jésus, » disait-il, « ô bon Pasteur, je te recommande l'église que tu m'avais confiée. Entoure-la du rempart de ta protection ; repousse loin d'elle le schisme et l'hérésie. Ah ! daigne la défendre, toi qui as versé pour elle ton sang précieux ; et s'il est des hommes que j'aie liés ou excommuniés à tort en combattant pour la foi, absous-les, je t'en supplie, ô toi le clément et le miséricordieux ! » Puis, s'approchant de son tombeau : « Voyez, mes frères, » disait-il, « ce que c'est que la condition humaine : moi qui suis sorti presque du néant pour arriver au comble de la gloire d'ici-bas, me voici prêt à rentrer de nouveau dans le néant. J'ai vu changer en palais spacieux ma cellule de moine ; et maintenant, il faut m'enfermer dans l'étroit espace de cette tombe... O pierre ! sois bénie entre toutes les pierres, et béni soit celui qui t'a créée et qui a voulu que tu gardasses ma poussière. Sois-moi fidèle, ô pierre ! et, de même que Jésus-Christ a fondé son Église sur la pierre apostolique, puisses-tu ainsi garder fidèlement mes os jusqu'au jour du jugement, afin qu'à la venue du terrible juge tu puisses me rendre à ton créateur et au mien ! »

Vers l'aube, ceux qui veillaient le mourant crurent voir les saints apôtres Pierre et Paul qui s'entretenaient avec leur successeur en écrivant des paroles mystérieuses. L'ami du saint pontife, Hildebrand, qui allait bientôt devenir Grégoire VII, était là. Les dernières paroles de Léon IX furent pour lui confier l'administration de l'église romaine. Au moment où le pape expira, les cloches de Saint Pierre sonnèrent d'elles-mêmes.
Pensée Chrétienne : L'école sans Dieu et les parents

"Celui qui n'est pas avec moi et contre moi", a dit Jésus-Christ. On n'est pas avec Jésus-Christ quand on choisit pour ses enfants l'école où il est défendu de prier Jésus-Christ et d'enseigner sa doctrine. Quelquefois on doit la subir, cette école, fruit d'une loi scélérate, surtout quand on n'en a pas d'autres. Alors, si on est chrétien, on verse des larmes amères ; mais la préférer, c'est se déclarer contre Dieu et contre son Christ. Pères et mères, choisissez : Personne ne vous force à être chrétiens ; mais, si vous prétendez l'être, vous ne pouvez pas être d'un parti qui chasse Jésus-Christ de l'école : vous devez détester l'école sans Dieu et lui arracher vos enfants ; vous devez la condamner dans vos conversations, et travailler par tous les moyens à la détruire.

O glorieux enfant Jésus, protégez vos petits frères, nos chers enfants, contre les tyrans, plus cruels que vos bourreaux, qui veulent les damner.
Statue et reliquaire de la bienheureuse Marie de l'Incarnation, chapelle du carmel de Pontoise (France)
Réflexion Pratique : Il ne suffit pas d'aimer Dieu ou le prochain, il faut les aimer l'un et l'autre, et d'un amour actif aussi bien qu'affectif. Les sentiments tout seuls ne sauvent pas : il faut les œuvres.
18 Avril : Bienheureuse Marie de l'Incarnation, carmélite (1565-1618)

La bienheureuse Marie de l'Incarnation naquit à Paris. Elle fut, dès sa jeunesse, attirée vers la vie religieuse. Ses parents s'opposèrent à sa vocation, préférant pour elle un riche mariage.

La pieuse enfant dut se résigner; après quelques années qu'elle passa dans l'humilité, la prière et la mortification, elle fut mariée à un noble gentilhomme nommé Pierre Acarie. Une fois son sacrifice fait, la jeune épouse ne songea plus qu'à se sanctifier dans ce nouvel état.

Elle éleva ses trois garçons et ses trois filles avec un rare dévouement, surveillant leurs prières, leurs travaux, leurs jeux, et les soumettant à une règle sage toujours ponctuellement exécutée: "Maintenant je suis vraiment heureuse, leur dit-elle un jour, je vois que vous aimez Dieu et que Dieu vous aime!"

Son mari eut à subir de grandes épreuves, qu'elle partagea avec une parfaite résignation. Plus tard, elle n'en parlait qu'avec joie: "Quel temps! Quels heureux jours! Qu'on trouve bien Dieu dans l'épreuve!"

Mme Acarie eut la plus grande part à l'introduction des Carmélites en France. Elle entra elle-même au Carmel après la mort de son mari, à la condition de n'être que soeur converse: "Ma Mère, dit-elle en arrivant, je suis une pauvre mendiante qui vient supplier la Miséricorde divine et me jeter dans les bras de la religion."

On la vit toujours occupée aux plus bas offices, cuisine, vaisselle, raccommodage. Parmi les belles paroles qu'on cite d'elle, en voici quelques-unes:

"Le seau du puits ne s'emplit pas à moins qu'il ne s'abaisse; moi, je reste vide faute de m'abaisser."

-- "Je suis gonflée d'orgueil comme les reptiles sont gonflés de venin."

Dans ses souffrances: "Quoi! Mourir sans souffrir! Le désir de souffrir me fera mourir!"

Peu avant sa mort: "Ce que je souffre n'est rien en comparaison de ce que je voudrais souffrir, et pourtant quelles douleurs! Mon Dieu, ayez pitié de moi."
Pensée Chrétienne : Le grand remords du damné

On ne se console pas d'avoir perdu par négligence un bijou, une pièce d'or ; et le damné devra se dire : Moi j'ai tout perdu : mon âme, le paradis, Dieu ; et cela parce que je l'ai voulu. Il se rappellera tant de moyens que Dieu lui aura fournis pour le conduire au ciel ; il se rappellera que Dieu est mort pour lui obtenir le salut, qu'il l'a fait naître dans le sein de l'Eglise, qu'il lui a prodigué tant de grâces. Et il verra que si tout cela a été inutile, c'est par sa propre faute. Voilà le plus cruel remords du damné.

Ah ! je reconnais que j'ai mal fait ; mais je ne veux pas avoir à me le reprocher éternellement. Maintenant, je vous aime plus que toutes choses. O Marie, vous êtes mon espérance.
Tombeau de Saint Anicet dans la chapelle du palais Altemps à Rome (Italie)
Réflexion Pratique : Toute connaissance de la Religion qui n'est pas fondée sur les saintes maximes de l'Evangile, est vaine et sujette à illusion. Mais malheur à nous si nous nous contentons de savoir sans faire ce que nous savons !
17 Avril : Saint Anicet, pape et martyr (IIe siècle)

Saint Anicet était originaire de la Syrie. Son père se nommait Jean et était habitant du bourg d'Omise; il gouverna l'Église sous Marc-Aurèle, et succéda, sur le trône pontifical, à Pie Ier. Il était le dixième pape depuis saint Pierre.

Il arrivait à la tête de l'Église en des temps difficiles. C'était le moment du Gnosticisme dont le siège était à Rome, avec ses chefs, Valentin et Marcion. Cette hérésie avait été apportée dans la ville par une femme nommée Marcelline, qui fut cause de la perte d'un grand nombre d'âmes. Outre les pernicieuses doctrines qu'ils enseignaient, en se donnant pour chrétiens, ils rendirent la religion odieuse par leur vie désordonnée et leurs actions infâmes. Saint Anicet s'opposa aux progrès de l'hérésie de toute la force de son autorité et de sa doctrine et Dieu, en même temps, le consolait par l'arrivée de plusieurs saints personnages.

C'est sous son pontificat que saint Justin vint passer quelque temps à Rome et y composa cette seconde apologie de la religion chrétienne qui lui valut le martyre. La cinquième année du règne de Marc-Aurèle, Anicet reçut la visite de saint Polycarpe, évêque de Smyrne, en Asie, et ancien disciple de saint Jean l'Évangéliste, qui venait le consulter sur la question de la célébration de la fête de Pâques, question qui ne fut décidée que sous le pape Victor. Saint Anicet et saint Polycarpe ne purent s'entendre, mais cela ne troubla en rien leur bonne harmonie, et ils se séparèrent après s'être donné le baiser de paix; ils ne devaient plus se revoir qu'au ciel où le martyre les conduisit tous deux. Avant le départ de saint Polycarpe, Anicet lui ayant fait célébrer les saints Mystères, il avait parlé au peuple assemblé: sa parole avait converti grand nombre d'hérétiques, et l'insolence de Marcion avait été confondue par cette parole si connue du Saint : «Je te connais pour le fils aîné de Satan.»

C'est aussi vers l'an 157 qu'Hégésippe, juif converti, vint à Rome, et sur les ordres d'Anicet, composa une histoire de l'Église, dont il ne reste aujourd'hui que des fragments conservés dans Eusèbe. Cette histoire avait pour titre: Commentaire sur les Actes des Apôtres, et s'étendait depuis la Passion jusqu'au pontificat d'Anicet.

On attribue à ce pape un décret adressé aux évêques de France qui défendait aux clercs de porter les cheveux longs. Il ordonna aussi qu'un prêtre ne pourrait être sacré évêque que par trois autres prélats, comme le Concile de Nicée l'a aussi défini plus tard, et que pour le Métropolitain, tous les évêques de sa province assisteraient au sacre. Saint Anicet fit cinq fois les ordres au mois de décembre, et ordonna dix-sept prêtres, quatre diacres et neuf évêques pour divers lieux. Il vécut dans le pontificat huit ans, huit mois et vingt-quatre jours. Il reçut la couronne du martyre pour la foi du Christ, et fut enseveli sur la voie Appienne, dans le cimetière qui fut depuis appelé de Calliste.

Comme on le voit, on sait peu de chose des actions de saint Anicet. Nous vénérons en lui, aujourd'hui, une des glorieuses assises de la maison de Dieu. Il a gouverné l'Église de Jésus-Christ au milieu des tempêtes : nous devons le prier pour qu'il demande à Dieu de Se lever et de commander à l'orage qui gronde toujours.

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02.04.202518:06
Pensée Chrétienne : Ne pas se glorifier

Saint François de Paule était si loin de se glorifier qu'il se regardait comme le dernier de tous ; il voulut que ses religieux prissent le nom de "Minimes". Ne nous glorifions jamais de nos talents, de nos œuvres, de la position de notre famille ou de toute autre chose. Il convient, par exemple, de ne pas parler de soi, si ce n'est pour avouer ses fautes. Encore, le mieux serait-il de ne parler de nous-mêmes ni en bien ni en mal ; car, souvent, ce que nous disons contre nous fait naître le désir qu'on nous réponde par des louanges, ou du moins qu'on nous tienne pour humbles, de telle sorte que cette humilité devient de l'orgueil.

Humble saint François de Paule, obtenez-moi de connaître et d'aimer ma propre bassesse.
Réflexion Pratique : Quelques progrès que nous ayons faits dans le chemin de la piété, nous ne sommes pas encore au terme. Saint Paul ne veut pas que nous regardions derrière nous pour considérer ce que nous avons fait, mais que nous avancions toujours en pensant à ce qui nous reste à faire.
24.03.202519:02
Pensée Chrétienne : Le découragement

Parce qu'on n'a pas réussi ou qu'on croit ne pas réussir, on renonce parfois à la lutte contre le péché et à la pratique de la vertu. C'est le découragement. Vous vous étonnez de n'avoir obtenu jusqu'ici que de maigres résultats ? Peut-être ne sont-ils pas aussi maigres qu'il vous semble ; si vous étiez plus humble, plus convaincu de votre insuffisance, vous admireriez comment vous avez pu, par la grâce de Dieu échapper à l'enfer, et vous seriez tout réconforté. Se décourager, c'est de l'orgueil. En constatant qu'il vous reste encore beaucoup à faire, vous dites : c'est trop ! et vous vous arrêtez. Ce serait trop si vous deviez accomplir d'un coup votre tâche ; mais notre sanctification n'est pas l'affaire d'un jour, dit Saint Philippe de Néri. Il suffit qu'on conserve le désir d'arriver et qu'on s'efforce d'avancer peu à peu avec le secours de Dieu. Ne vouloir pas même faire cet effort, c'est de la paresse. Enfin, si, désireux d'arriver et de faire votre possible, vous vous découragez par crainte que le secours de Dieu ne vous manque, c'est une défiance indigne de la bonté et des promesses divines. Orgueil, paresse ou défiance coupable, voilà le découragement.
26.03.202519:04
Pensée Chrétienne : Le blasphème

Il faut que les bons chrétiens comprennent la gravité du blasphème pour le combattre et en inspirer l'horreur à leur entourage. On appelle blasphème une parole injurieuse à Dieu, aux saints ou aux choses saintes. Quand une parole est vraiment un blasphème, c'est un péché mortel, et des plus graves. Tandis que le voleur, le débauché, l'ivrogne, l'orgueilleux pèchent pour se procurer de l'argent, un plaisir mauvais, une satisfaction d'amour propre, le blasphémateur, lui, ne semble insulter Dieu que pour le plaisir diabolique de l'insulter, puisqu'il n'en retire aucun profit. Il dit : C'est une habitude ! Misérable excuse que de dire à quelqu'un : Ne vous fâchez pas si je vous crache au visage ; c'est mon habitude. D'ailleurs, cette habitude est coupable, car si le plus furieux blasphémateur consentait à donner cinq centimes à un pauvre pour chaque blasphème, il serait corrigé.

Pitié, mon Dieu, pour les malheureux qui vous outragent. O très pieux Saint Joseph, obtenez-nous le zèle de la réparation.
27.03.202519:05
Pensée Chrétienne : L'examen de conscience

Ceux qui tombent rarement dans le péché mortel et se confessent fréquemment feront un excellent examen en quelques minutes. Qu'ils ne perdent pas en vaines recherches un temps qui serait mieux employé à s'exciter à la contrition. D'ailleurs, un examen scrupuleux rend la confession trop pénible et engendre le dégoût ; c'est ce que veut le démon. Par contre, ceux qui se confessent rarement, et tombent souvent dans des fautes graves, font facilement des confessions nulles, faute d'examen convenable. Cet examen est obligatoire. Plus il y a de temps qu'on ne s'est pas confessé, plus on a de fautes graves à se reprocher, plus il doit être sérieux.

Bienheureux patron de la vie intérieure, Saint Joseph, aidez-moi à trouver le juste milieu entre ces deux excès : le scrupule et la négligence.
25.03.202505:59
25 Mars : Annonciation de la Sainte Vierge

L'Annonciation de la Sainte Vierge et l'Incarnation de Jésus-Christ, base de notre sainte religion, ne forment, pour ainsi dire, qu'un seul et inséparable mystère. Depuis plus de quatre mille ans, la terre attendait le Sauveur promis; l'heure de la délivrance a sonné enfin: voici le Rédempteur! Une scène d'une grandeur toute mystérieuse se passe dans les splendeurs du Ciel; la sainte et adorable Trinité tient conseil.

Pour réparer l'injure infinie faite à la Divinité par le péché, il faut une réparation infinie et par conséquent divine: le Fils de Dieu descendra de Son trône éternel, Il prendra une chair humaine et sera tout ensemble Dieu et Homme: Homme parce qu'il faut une Victime, Dieu parce qu'il faut une Victime digne de Dieu.

Le message céleste est confié à l'Archange Gabriel. Où trouvera-t-il Celle qui, d'après les plans divins, doit donner naissance au Sauveur du monde? Sera-ce dans un grand empire? Non, mais dans la petite province de Galilée, perdue au milieu de l'immense empire romain. Il convient du moins de prendre sur un trône Celle qui doit devenir la Mère de Son Dieu? Non encore: il y a dans la petite ville de Nazareth une humble et pauvre maison où habite une jeune vierge inconnue; Son nom est Marie; Elle est la chaste épouse d'un ouvrier, le chaste Joseph.

En ce moment, Elle prie à genoux, et soupire peut-être après la venue du Messie promis. L'Ange soudain paraît devant Elle: "Je Vous salue, pleine de grâce, dit-il, le Seigneur est avec Vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes!"

Marie Se trouble, à ces étonnantes paroles. L'ange ranime aussitôt la confiance de la timide vierge: "Ne craignez rien, Marie, ajoute-t-il, Vous avez trouvé grâce devant Dieu; Vous concevrez et Vous enfanterez un Fils, à qui Vous donnerez le nom de Jésus; Il sera grand, et on L'appellera le Fils du Très-Haut, et Son règne n'aura pas de fin."

Quelle promesse, quel honneur et quel bonheur! Mais comment s'opérera cette merveille en Celle qui a voué à Dieu Sa virginité? La réponse est facile à l'envoyé du Ciel: "L'Esprit-Saint descendra en Vous, et la vertu du Très-Haut Vous couvrira de Son ombre." Marie n'a plus qu'à prononcer le Fiat qui va faire tressaillir la terre d'espérance: "Voici la servante du Seigneur, qu'il Me soit fait selon votre parole."

A cet instant béni, le mystère s'accomplit, le Verbe Se fait chair, et Marie pourra entonner bientôt le cantique de la reconnaissance: "Mon âme glorifie le Seigneur, et Mon coeur exulte en Dieu Mon Sauveur! A cause des grandes choses que Dieu a opérées en Moi, toutes les nations M'appelleront bienheureuse!"
30.03.202518:01
Pensée Chrétienne : Les mauvaises habitudes

L'habitude mauvaise multiplie les péchés dans l'âme, dans une proportion effrayante, parce que celui qui en est esclave pèche comme par force à chaque instant et sans presque s'en rendre compte. Voyez, par exemple, le chrétien habitué au blasphème. Quand la parole coupable lui vient aux lèvres, il semble qu'il ne puisse plus la retenir ; elle lui échappe à tout propos ; et, après avoir blasphémé tout le jour comme un démon, le malheureux n'a pas même conscience de son crime ; il dit stupidement : C'est mon habitude ! Que le salut devient difficile alors ! Aussi trop souvent la mauvaise habitude conduit à l'impénitence finale : on meurt blasphémateur, ou vindicatif, ou débauché, ou sans religion, comme on a vécu.

O Jésus, emmailloté, prisonnier d'amour dès votre naissance, brisez les chaînes funestes de mes habitudes mauvaises. Je ne veux d'autre esclavage que la douce servitude des enfants de Dieu.
Gisant de Saint Benoît-Joseph Labre, Église Santa Maria ai Monti à Rome (Italie)
19.04.202518:05
Pensée Chrétienne : Moyen de résister aux tentations

Le premier moyen de résister aux tentations est de fuir, autant que possible, l'occasion, c'est-à-dire la maison, le divertissement, la personne, le livre, qui est de nature à nous porter au mal. Dieu ne donne pas la force de résister à celui qui s'expose par sa faute au danger. Un autre moyen, c'est de recourir aussitôt à la prière, et de ne pas cesser de prier tant que la tentation persiste. Il faut répéter alors : "Mon Jésus, aidez-moi ! Sainte Vierge, secourez-moi !" Cette seule invocation suffira pour mettre tout l'enfer en déroute. Il est bon aussi de tracer sur son front ou sur son cœur le signe de la croix. Enfin, ne manquons pas de découvrir nos tentations à notre directeur. Saint Philippe de Néri affirme qu'une tentation découverte est à moitié vaincue.
Réflexion Morale : Selon qu'une âme s'éprend d'amour ou de haine pour Jésus-Christ, elle est capable des plus grandes vertus ou de la plus basse cruauté. L'amour relève et ennoblit ; la haine déprave et avilit.
Basilique de l'Annonciation de Nazareth (Israël)
08.04.202518:05
Pensée Chrétienne : La mort, tout finira

"Voilà où aboutissent les grandeurs et les couronnes de ce monde !" Tel fut le cri de Saint François de Borgia, lorsqu'il vit le cadavre de l'impératrice Isabelle, morte à la fleur de l'âge. C'est cette réflexion qui le décida à quitter le monde pour se donner tout à Dieu : "Je veux, dit-il, servir un maître qui ne puisse jamais me manquer." Quelle folie de se perdre pour des biens qu'il nous faudra laisser.

O mon Jésus, dites-moi ce que j'ai à faire pour remédier aux désordres de ma vie : je suis prêt à tout. Et vous, ô Marie ! aidez-moi à le faire coûte que coûte.
Réflexion Morale : Lorsque Dieu veut se communiquer plus intimement à une âme et l'inonder de sa lumière, il la retire ordinairement du milieu du monde, et lui parle dans le recueillement de la solitude.
25.03.202519:03
Pensée Chrétienne : L'incarnation

C'est au moment de l'Annonciation que, par un miracle du Saint-Esprit, la Vierge très pure de Nazareth fut proclamée et devint Mère de Jésus. L'ange lui dit : "Je vous salue, pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes." En entendant ces louanges, l'humilité de Marie se trouble. Mais l'ange la rassure et lui annonce que, par un prodige du Très-Haut, elle aura un fils et que ce fils s'appellera Jésus. "Voici la servante du Seigneur, répond Marie, qu'il me soit fait selon votre parole."

Soyez bénie, Vierge sainte, pour ce consentement que vous donnez à l'ange. C'est grâce à vous que nous avons un Sauveur.
28.03.202505:59
28 Mars : Saint Gontran, roi (593)

La mort de Clotaire Ier, ses quatre fils partagèrent ses États : Gontran eut pour lui le royaume des Burgondes, avec Chalon-sur-Saône pour résidence. Il y débuta par des scandales personnels qui blessaient les lois sacrées du mariage chrétien, et sa jeunesse eut toute la fougue désordonnée d'un sang demi-barbare. Il avait en dernier lieu épousé Austrégésilde, une Franque digne d'être la contemporaine de Frédégonde. Lorsque cette femme apprit de ses deux médecins qu'elle allait bientôt mourir, elle manda Gontran : «Jure-moi,» lui dit-elle, «qu'aussitôt après mon dernier soupir tu feras trancher la tête à mes deux médecins. Du moins leur famille ne se réjouira pas quand la mienne sera dans les larmes. » Gontran fit ce serment homicide, et il eut la cruauté de le tenir. « Quel viatique d'enfer pour une reine de Bourgogne ! » s'écrie naïvement un vieux chroniqueur.

Gontran voulut chasser de la Gaule «les horribles Goths ariens »; son expédition fut malheureuse et ne fit qu'irriter leur roi Léovigild. « Faites promptement périr nos ennemis, » écrivait le Barbare à Frédégonde. Gontran était du nombre. Cette reine perfide essaya plusieurs fois de le faire poignarder ; elle ne put réussir, mais elle suscita continuellement des difficultés et des embarras qui demandèrent à ce prince beaucoup de patience et de mansuétude. Heureusement, il avait retrempé son âme dans une sincère conversion à la suite d'un fait miraculeux dont il fut témoin à l'église de Marcenay. Le thaumaturge de la Burgondie, saint Vorle, disait la messe. Avant l'offertoire, il parut s'endormir d'un sommeil extatique qui dura près d'une heure; ensuite il continua la célébration des saints mystères. « Mon père, » lui demanda Gontran, « que vous est-il survenu tout à l'heure ? » Vorle répondit : «J'étais allé au hameau de la Plaine, où un petit enfant était en danger de périr dans les flammes.» A cette réponse, le roi dépêche immédiatement des cavaliers au hameau de la Plaine, c'est-à-dire à une distance de trois lieues. Ils y trouvent toute la population réunie autour d'une maison qui fumait encore, et attestant que le bienheureux Vorle a éteint l'incendie et arraché aux flammes un enfant qu'on leur montre dans son berceau. Ce miracle de allocation eut pour effet immédiat le retour à Dieu du roi burgonde. Le triomphe de l'esprit chrétien sur cette âme farouche fut complet.

L'Eglise et les pauvres devinrent dès lors l'objet exclusif de sa tendresse. Veuf et sans enfants, il refusa de se prêter à une nouvelle alliance. Tuteur de ses neveux Clotaire et Childebert, son autorité s'étendait réellement sur tout le royaume de Clovis. Il en profita pour imposer à tous les fonctionnaires la justice, le désintéressement et la clémence, réagir contre la simonie et le désordre, fonder plusieurs centres d'éducation monastique et religieuse. Outre l'église et le monastère de Saint-Marcel de Chalon-sur-Saône, son œuvre de prédilection, il dota richement Saint-Bénigne de Dijon, Saint-Maurice de Toul, Saint-Vincent de Paris. Il s'occupait du chant ecclésiastique et voulait que les églises ressemblassent au paradis, où les anges chantent sans cesse la gloire du Très-Haut. Lorsque la peste ravagea Marseille et Lyon, Gontran ordonna trois jours de jeûne au pain et à l'eau, qu'il observa lui-même rigoureusement. Il inspirait une telle vénération qu'on attendait de lui des miracles, et il en opéra de son vivant. Il mourut le 28 mars 593.
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