Texte railleur, épinglant la fatuité et les flatulences du fat goy, "si tu veux, tu vois", le commandant gaulliste (sic) en chef, qui commande ses hommes (re sic), car certains de ses autres hommes ont désertés (re re sic), ou sont morts (re re re sic) : triple salto arrière. Mais encore, c’est celui qui met des "coups de boules" aux identitaires et aurait tuer Robert Brasillach de ses propre mains…
L'égo en poste, monument de nullité Rougeyron est celui qui se rêve stratège gaulliste, juché sur les cendres d’une Résistance qu’il confond avec son salon de thé. Notre héros en chambre aime se mettre en avant, comme si son destin l’appelait à rejouer Nuremberg en version café du commerce. Et, pour couronner cette tragicomédie, il fanfaronne sur ses prouesses militantes de "soldat politique" - dixit.
Tout cela serait plaisamment grotesque s’il n’était pas si fat, si immodérément rempli de lui-même qu’il en devient une parabole vivante de la fat-uité : il ne débat pas, il condescend - mais quand le nullissime Bégaudeau ne l'attaque pas, cela dit. Voilà donc l’avant-garde gaullienne du XXIe siècle : un télégramme de vanité enroulé en drapeau tricolore, défiguré.