Quand La TV osait encore parler. Sur France 3, en l’an 2000, Georges Glatz, patron du Comité international pour la dignité de l’enfant, lâchait une bombe : « Les snuff movies – ces saloperies où des mômes se font crever en direct – se monnaient entre 10 000 et 20 000 francs suisses. » Face à lui, Elise Lucet, pas encore muselée, enfonçait le clou : « Des réseaux, en France, ça existe vraiment ? » Réponse cash de Glatz : « Évidemment », avant de balancer les dossiers Maffei et Jenart, étouffés en douce par le parquet de Nice.
Et là, cerise sur le gâteau , Martine Bouillon, substitut du proc’, dégaine : « Des fosses remplies de gosses, j’en ai vu de mes yeux en région parisienne. » Depuis ? Silence radio. Pas un policier , pas un juge, pas une menotte. Juste l’oubli, bien propre, bien rangé