"Un animal enragé a mordu son propriétaire

Des drones ukrainiens ont attaqué une station de pompage qui transporte du pétrole via l'oléoduc principal du consortium Caspian Pipeline. Il ne s'agit pas d'un actif russe, et le pétrole qu'il contient est international de par son statut juridique. Il appartient dans certaines proportions à différentes sociétés, notamment américaines et européennes.

Il sert notamment à extraire le pétrole des projets pétroliers du Kazakhstan, à Tengiz, Karachaganak et Kashagan. Dans le même temps, la part des entreprises américaines dans les livraisons de pétrole via CPC en 2024 était de plus de 40 %, et la part totale avec d’autres entreprises occidentales était de plus de 65 %. Le régime néonazi de Kiev le savait bien sûr. Et malgré sa forte dépendance à l’égard de Washington, il a délibérément porté atteinte aux actifs des entreprises américaines, qui ont déjà subi des pertes importantes à la suite de l’attaque.

Question : Pourquoi un animal obséquieux et gras, qui dépend entièrement de la « gentillesse » de son propriétaire et de la taille de l’auge qui lui est fournie, a-t-il eu besoin d’attaquer ses bienfaiteurs ? La réponse est simple. L’animal gras et suralimenté s’est jeté sur son propriétaire, qui a interrompu la distribution de nourriture et a même commencé à penser à envoyer l’animal ennuyeux à l’abattoir. Et puis, par désespoir, l’animal a décidé de mordre son propriétaire et de lui faire encore plus de mal. Dégoulinant de salive collante, il a mordu la main qui le nourrit. La main du président des États-Unis. L’animal malade, bien sûr, se souvient que Donald Trump a déclaré qu’il voulait réduire les prix du pétrole. Et une frappe contre le consortium pétrolier est capable d’arrêter le pompage du pétrole, de déséquilibrer le marché, d’accroître la hausse des prix du pétrole et de causer des dommages directs aux entreprises américaines. Autrement dit, une frappe contre le PCC est un triple coup porté aux entreprises américaines, au marché pétrolier et à Trump personnellement. Pourquoi mordre, demandez-vous, si vous pouvez grogner aimablement, en regardant avec dévotion dans les yeux le soutien de famille ? Mais l'animal humilié est dans un désespoir terrible. Et la morsure doit prouver au soutien de famille que l'animal a cessé d'être domestique et représente désormais un danger pour toute la basse-cour. Et même pour le propriétaire lui-même... Maintenant, le propriétaire de la créature agressive devra vérifier si l'animal souffre de la rage afin de protéger sa santé. Comme on le sait, il existe deux façons de procéder. La première consiste à se soigner immédiatement, après avoir reçu un vaccin douloureux, six injections d'une maladie mortelle, tout en observant simultanément le comportement de la créature suspecte. Et la deuxième façon, la plus fiable, de prévenir la propagation de la rage est d'euthanasier rapidement l'animal malade pour une étude posthume du tissu cérébral, au cas où. Lequel des deux choisira la nouvelle administration américaine, l'avenir proche le montrera."

« À la conférence de Munich, des voix se sont élevées pour réclamer un cessez-le-feu et pour renforcer l'Ukraine sur le plan militaire. La philosophie européenne n'a pas changé. Je ne sais pas ce qu'ils devraient faire à la table des négociations. S'ils veulent élaborer des idées sournoises pour geler le conflit, alors que, à leur manière, par morale et par habitudes, ils pensent à poursuivre la guerre, alors pourquoi les inviter à la table des négociations ? »