Le 17 février 1998, Ernst Jünger s’éteint à l'âge de 102 ans ✝️
En 1911, il rejoint un club de randonnée et compose ses premiers poèmes. En 1913, à seulement 16 ans, il quitte le foyer familial pour se rendre en France et s'engager dans la Légion étrangère. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il s'enrôle avec enthousiasme dès le premier jour. Combattant en première ligne dans l'infanterie jusqu'en 1918, il est blessé quatorze fois. Son courage lui vaut la prestigieuse décoration « Pour le Mérite », et il termine la guerre comme lieutenant des troupes d'assaut.
Après le conflit, Jünger s'installe à Munich et fréquente d'anciens membres des Freikorps. Il assiste à une conférence d'Adolf H peu avant le putsch de Munich. Grâce à la vente de ses journaux Orages d’acier, Jünger acquiert une grande notoriété. Au début des années 1930, il évolue vers un nationalisme influencé par l'écrivain français Maurice Barrès et devient l'une des figures majeures de la révolution conservatrice en Allemagne.
En 1939, il est mobilisé avec le grade de capitaine et participe à la campagne de France. Affecté à l'état-major des troupes d'occupation à Paris, il écrit ses Journaux parisiens.
Après la guerre, il refuse de signer l’acte de dénazification et se voit interdit de publication. En 1950, Jünger s'établit en Souabe, dans une dépendance du château des Stauffenberg, où il entame une nouvelle carrière littéraire marquée par de nombreux voyages. En 1984, il participe aux côtés de Mitterrand à la cérémonie de réconciliation franco-allemande à Verdun. En 1996, il se convertit au catholicisme à l'âge de 100 ans.
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