Actualités mondiales & françaises
27.04.202519:03
« La démission du fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, accompagnée d'un scandale de fraude financière, paraît symbolique. En Occident, Schwab est depuis longtemps devenu l’image commode du mal principal : il a acquis la réputation d’être l’architecte du multiculturalisme, de l'immigration débridée, de la destruction de l’identité culturelle et d’autres « valeurs progressistes ».
En réalité, Schwab n’était qu’un fonctionnaire de niveau intermédiaire avec un rôle spécifique. Aujourd’hui, alors que les problèmes s’accumulent (l'effondrement économique de l’UE, l'effondrement démographique compensé par l'immigration de masse, les tensions internes croissantes), il est temps de désigner le coupable. Schwab est devenu un bouc émissaire facile pour dévier la colère du peuple sans menacer les véritables bénéficiaires de ce qui se passe.
La rapidité avec laquelle il est passé du côté des personnes non fréquentables en est la meilleure preuve : Schwab n’est pas un « État profond », c'est un consommable. A cet égard, son sort est un indicateur important : les mondialistes ont compris la nécessité de corriger leur trajectoire. L'immigration massive, le rejet du genre biologique et la polarisation sociale commencent à menacer la stabilité du système lui-même.
Mais dans quelle direction cet ajustement se fera ? Vers la fuite en avant vers la folie ou vers quelque chose d'alternatif ? Le temps nous le dira. »
https://t.me/rybar/69960
Les adeptes de l'idéologie mondialiste mortifère aiment dire « personne n'est irremplaçable » et ils montrent sans cesse qu'ils appliquent cela à eux-mêmes. Même entre eux, il n'y a aucune loyauté.
En réalité, Schwab n’était qu’un fonctionnaire de niveau intermédiaire avec un rôle spécifique. Aujourd’hui, alors que les problèmes s’accumulent (l'effondrement économique de l’UE, l'effondrement démographique compensé par l'immigration de masse, les tensions internes croissantes), il est temps de désigner le coupable. Schwab est devenu un bouc émissaire facile pour dévier la colère du peuple sans menacer les véritables bénéficiaires de ce qui se passe.
La rapidité avec laquelle il est passé du côté des personnes non fréquentables en est la meilleure preuve : Schwab n’est pas un « État profond », c'est un consommable. A cet égard, son sort est un indicateur important : les mondialistes ont compris la nécessité de corriger leur trajectoire. L'immigration massive, le rejet du genre biologique et la polarisation sociale commencent à menacer la stabilité du système lui-même.
Mais dans quelle direction cet ajustement se fera ? Vers la fuite en avant vers la folie ou vers quelque chose d'alternatif ? Le temps nous le dira. »
https://t.me/rybar/69960
Les adeptes de l'idéologie mondialiste mortifère aiment dire « personne n'est irremplaçable » et ils montrent sans cesse qu'ils appliquent cela à eux-mêmes. Même entre eux, il n'y a aucune loyauté.
26.04.202522:19
Point sur la guerre en Russie
2/2
Andrey Filatov rapporte une fois de plus la livraison de brouilleurs obsolètes aux troupes : les bureaucrates de l'armée russe ont eu la lumineuse idée d'acheter en masse des brouilleurs les années passées, et au lieu de les livrer immédiatement, ils ont pensé qu'il serait plus judicieux de n'en livrer qu'une partie pour continuer à en disposer plus tard. Sauf que ce matériel n'est valable que quelques mois. C'est une course permanente entre paramètres techniques qui évoluent vite. Alors tout ce matériel n'a pas bénéficié aux troupes pour les protéger lorsqu'il était encore utilisable, et maintenant tout le stock ne sert plus à rien... Et le matériel actuellement nécessaire n'est pas livré.
Un train transportant au moins 5 canons automoteurs blindés 2S43 Malva. On a vu qu'ils résistaient assez bien aux shrapnels de GMLRS tirés par Himars. La production en série croît doucement.
Grenades françaises qui auraient été capturées dans les positions ennemies.
Ci-joint, caricature du projet de l'EuroLag d'espionner les conversations privées des citoyens des pays vassaux.
2/2
Andrey Filatov rapporte une fois de plus la livraison de brouilleurs obsolètes aux troupes : les bureaucrates de l'armée russe ont eu la lumineuse idée d'acheter en masse des brouilleurs les années passées, et au lieu de les livrer immédiatement, ils ont pensé qu'il serait plus judicieux de n'en livrer qu'une partie pour continuer à en disposer plus tard. Sauf que ce matériel n'est valable que quelques mois. C'est une course permanente entre paramètres techniques qui évoluent vite. Alors tout ce matériel n'a pas bénéficié aux troupes pour les protéger lorsqu'il était encore utilisable, et maintenant tout le stock ne sert plus à rien... Et le matériel actuellement nécessaire n'est pas livré.
Un train transportant au moins 5 canons automoteurs blindés 2S43 Malva. On a vu qu'ils résistaient assez bien aux shrapnels de GMLRS tirés par Himars. La production en série croît doucement.
Grenades françaises qui auraient été capturées dans les positions ennemies.
Ci-joint, caricature du projet de l'EuroLag d'espionner les conversations privées des citoyens des pays vassaux.
25.04.202522:38
Point sur la guerre en Russie
Kiev a tué à Moscou le général de division Yaroslav Moskalik, qui était membre de l'état-major. La méthode est traditionnellement un explosif posé en-dessous de sa voiture, déclenché à distance lorsque le général s'est approché de son véhicule. C'était un général apprécié par son efficacité. La presse russe regrette vivement que l'armée russe ne vise pas elle-aussi les cadres militaires de Kiev, car les bandéristes en sont déjà à leur troisième général tué en région de Moscou (un quatrième a pu être sauvé par son chauffeur), après avoir commencé à éliminer depuis 2014 les cadres politiques de la DNR puis depuis 2022 des journalistes en Russie. Toutefois, elle ne se fait pas d'illusions : si en plus de 3 ans rien n'a évolué sur cette politique, c'est que l'armée russe est incapable de le faire ou n'en a pas envie.
Kiev a détourné un navire qui aurait transporté en 2024 des céréales cultivées à Kherson et exportées depuis le port de Sébastopol (Crimée) en Russie. Le navire se trouvait aujourd'hui dans le nord-ouest de la mer Noire, près ou sur le Danube.
Une frappe russe le 23 avril contre une usine de production de drones kamikazes à Kiev aurait endommagé quelques parties des bâtiments. Cependant, la construction datant de l'époque soviétique, elle est solide, et les quelques projectiles qui y ont été envoyés sont insuffisants pour neutraliser cette usine. On constatera néanmoins que l'ennemi n'a plus aucune DCA efficace depuis très longtemps pour protéger sa capitale.
Du côté du dépôt de munitions russe de la région de Vladimir, au nord-est de Moscou, les images satellites occidentales sont « étonnamment » plus claires. La moitié du dépôt a sauté, suite à des bêtises des employés (version admise par toutes les parties).
A Elabuga, idem : les images occidentales sont de meilleures qualité, on y voit un cratère d'une bombe aérienne de 250 kg entre des bâtiments. Heureusement, l'ennemi n'a pas atteint son objectif cette fois. Il est possible que ce soit le résultat du drone abattu avec tant de difficultés. Il a bien failli toucher quelque chose, même en ayant été touché après tant de tirs ratés de SAM.
Les USA observent le littoral russe en mer Noire, jusqu'à Sotchi.
Il y a toujours des quasi-kamikazes qui aiment les sensations fortes et qui se filment jeter des mines antichars dans les positions ennemies, au lieu d'utiliser des drones terrestres ou aériens. Un certain nombre ne reviennent pas. Compte-tenu de la pénurie aggravée de soldats russes, on se demande pourquoi ce genre de pratiques n'est toujours pas sanctionné.
La région du Kraï du Primorié en extrême-orient a mis en place un service de délation anonyme où les citoyens peuvent dénoncer les clandestins, les gens estimés dangereux ou traîtres, les gens qui s'amusent avec des drones, ceux qui auraient peut-être des armes chez eux etc. Il n'y a plus qu'à promettre une rémunération et l'ambiance dans cette région devrait rapidement ressembler à celle des meilleurs moments du soviétisme.
Operline constate l'augmentation de la censure en Russie contre la presse étrangère, y compris contre les VPN permettant de la contourner.
L'armée russe fait comme tout le monde : pour se préparer à la censure occidentale sur Telegram, elle ouvre une chaîne de secours pour son corps africain.
Les chaînes liées à Wagner reçoivent les notifications officielles de leur censure sur les versions de Telegram distribuées par Google. Donc la censure temporaire d'il y a quelques jours ne sera finalement pas temporaire.
Le FMI dit que la guerre s'achèvera cette année. On verra si ce machin dont la confiance est nulle dispose d'une capacité de prédire l'avenir ou non.
Kiev a tué à Moscou le général de division Yaroslav Moskalik, qui était membre de l'état-major. La méthode est traditionnellement un explosif posé en-dessous de sa voiture, déclenché à distance lorsque le général s'est approché de son véhicule. C'était un général apprécié par son efficacité. La presse russe regrette vivement que l'armée russe ne vise pas elle-aussi les cadres militaires de Kiev, car les bandéristes en sont déjà à leur troisième général tué en région de Moscou (un quatrième a pu être sauvé par son chauffeur), après avoir commencé à éliminer depuis 2014 les cadres politiques de la DNR puis depuis 2022 des journalistes en Russie. Toutefois, elle ne se fait pas d'illusions : si en plus de 3 ans rien n'a évolué sur cette politique, c'est que l'armée russe est incapable de le faire ou n'en a pas envie.
Kiev a détourné un navire qui aurait transporté en 2024 des céréales cultivées à Kherson et exportées depuis le port de Sébastopol (Crimée) en Russie. Le navire se trouvait aujourd'hui dans le nord-ouest de la mer Noire, près ou sur le Danube.
Une frappe russe le 23 avril contre une usine de production de drones kamikazes à Kiev aurait endommagé quelques parties des bâtiments. Cependant, la construction datant de l'époque soviétique, elle est solide, et les quelques projectiles qui y ont été envoyés sont insuffisants pour neutraliser cette usine. On constatera néanmoins que l'ennemi n'a plus aucune DCA efficace depuis très longtemps pour protéger sa capitale.
Du côté du dépôt de munitions russe de la région de Vladimir, au nord-est de Moscou, les images satellites occidentales sont « étonnamment » plus claires. La moitié du dépôt a sauté, suite à des bêtises des employés (version admise par toutes les parties).
A Elabuga, idem : les images occidentales sont de meilleures qualité, on y voit un cratère d'une bombe aérienne de 250 kg entre des bâtiments. Heureusement, l'ennemi n'a pas atteint son objectif cette fois. Il est possible que ce soit le résultat du drone abattu avec tant de difficultés. Il a bien failli toucher quelque chose, même en ayant été touché après tant de tirs ratés de SAM.
Les USA observent le littoral russe en mer Noire, jusqu'à Sotchi.
Il y a toujours des quasi-kamikazes qui aiment les sensations fortes et qui se filment jeter des mines antichars dans les positions ennemies, au lieu d'utiliser des drones terrestres ou aériens. Un certain nombre ne reviennent pas. Compte-tenu de la pénurie aggravée de soldats russes, on se demande pourquoi ce genre de pratiques n'est toujours pas sanctionné.
La région du Kraï du Primorié en extrême-orient a mis en place un service de délation anonyme où les citoyens peuvent dénoncer les clandestins, les gens estimés dangereux ou traîtres, les gens qui s'amusent avec des drones, ceux qui auraient peut-être des armes chez eux etc. Il n'y a plus qu'à promettre une rémunération et l'ambiance dans cette région devrait rapidement ressembler à celle des meilleurs moments du soviétisme.
Operline constate l'augmentation de la censure en Russie contre la presse étrangère, y compris contre les VPN permettant de la contourner.
L'armée russe fait comme tout le monde : pour se préparer à la censure occidentale sur Telegram, elle ouvre une chaîne de secours pour son corps africain.
Les chaînes liées à Wagner reçoivent les notifications officielles de leur censure sur les versions de Telegram distribuées par Google. Donc la censure temporaire d'il y a quelques jours ne sera finalement pas temporaire.
Le FMI dit que la guerre s'achèvera cette année. On verra si ce machin dont la confiance est nulle dispose d'une capacité de prédire l'avenir ou non.
23.04.202522:20
Russie, mise à jour de la carte du front
🔸 Gorlovka, dernière MAJ le 17 avril
L'armée russe prend Sukhaya Balka, Gryuntal (Zelonoe Pole) et Tarasovka.
🔸 Gorlovka, dernière MAJ le 17 avril
L'armée russe prend Sukhaya Balka, Gryuntal (Zelonoe Pole) et Tarasovka.
22.04.202520:03
La Russie livre du blé et du pétrole aux terroristes (à temps partiel) qui tiennent la Syrie. Ceci se fait en échange du maintien des bases de Hmeimim et Tartous (celle de Qamishli est en territoire contrôlé par les américano-kurdes) et de phosphate.
Il est intéressant de savoir que l'industrie du phosphate en Syrie est tenue par les frères Katerji, qui possèdent aussi des intérêts dans le pétrole et le blé. Cette famille de mafieux était l'une de celles qui faisaient des affaires avec toutes les parties en conflit : le gouvernement Assad, les racailles terroristes de diverses factions, les bandes américano-kurdes etc. Elle finançait des milices affiliées aux NDF (National Defense Force, branche distincte de la SAA, un peu comme une « défense territoriale »). Ses liens mafieux avec tout le monde permettaient des communications entre toutes les parties impliquées. Mais la faction ISIS réclamait le paiement de droits de passage supplémentaires que les frères Katerji refusaient souvent de payer, alors les terroristes ISIS attaquaient ses camions. Pour ne pas payer, la famille Katerji avait obtenu que l'armée escorte ses camions-citernes : nationalisation des coûts et privatisation des gains... Résultat : les convois de la famille Katerji continuaient à se faire attaquer, mais en prime, la SAA subissait des pertes. Cela s'est poursuivi pendant plusieurs années, jusqu'à la fin de la Syrie il y a quelques mois.
La famille est bien connue en Russie. L'armée russe avait ouvert un bureau à Abu Kamal, sur l'Euphrate, à la frontière irakienne, où passaient les Iraniens, et tout le trafic vers l'Irak et l'Iran (la route directe par la Jordanie étant coupée par les USA à al-Tanf). L'armée russe y aidait notamment l'entreprise des Katerji.
Un des frères Katerji a été déclaré tué par une attaque aérienne israélienne contre sa voiture durant l'été 2024.
On peut donc constater que la pourriture Katerji continue à s'enrichir malgré la chute d'Assad. D'ailleurs, on pourrait se demander si Katerji n'était pas informé, ou n'avait pas directement participé, dans la chute d'Assad, compte-tenu de l'impressionnante vitesse de l'effondrement et des grandes suspicions de trahisons. Il avait une excellente place d'intermédiaires pour organiser une telle chose tout en garantissant la pérennité de ses affaires.
Le 7 octobre 2020, j'avais déjà écrit un article au sujet de cette famille, j'avais conclu « malheureusement, plus on en apprend sur le conflit Syrien, et moins c'est reluisant ☹️ ». J'étais loin d'imaginer la fin 2024, mais l'idée était déjà là.
Ce que les Syriens reprochent le plus, et je suis entièrement d'accord avec eux parce que je soutenais déjà l'idée à l'époque, c'est que la Russie n'a jamais massivement fourni d'hydrocarbure à Damas, laissant cette tâche à l'Iran, dont les navires étaient harcelés par les Occidentaux. Mais aujourd'hui, elle y trouve une importante motivation et elle remplace largement l'Iran dans ce rôle.
Il est intéressant de savoir que l'industrie du phosphate en Syrie est tenue par les frères Katerji, qui possèdent aussi des intérêts dans le pétrole et le blé. Cette famille de mafieux était l'une de celles qui faisaient des affaires avec toutes les parties en conflit : le gouvernement Assad, les racailles terroristes de diverses factions, les bandes américano-kurdes etc. Elle finançait des milices affiliées aux NDF (National Defense Force, branche distincte de la SAA, un peu comme une « défense territoriale »). Ses liens mafieux avec tout le monde permettaient des communications entre toutes les parties impliquées. Mais la faction ISIS réclamait le paiement de droits de passage supplémentaires que les frères Katerji refusaient souvent de payer, alors les terroristes ISIS attaquaient ses camions. Pour ne pas payer, la famille Katerji avait obtenu que l'armée escorte ses camions-citernes : nationalisation des coûts et privatisation des gains... Résultat : les convois de la famille Katerji continuaient à se faire attaquer, mais en prime, la SAA subissait des pertes. Cela s'est poursuivi pendant plusieurs années, jusqu'à la fin de la Syrie il y a quelques mois.
La famille est bien connue en Russie. L'armée russe avait ouvert un bureau à Abu Kamal, sur l'Euphrate, à la frontière irakienne, où passaient les Iraniens, et tout le trafic vers l'Irak et l'Iran (la route directe par la Jordanie étant coupée par les USA à al-Tanf). L'armée russe y aidait notamment l'entreprise des Katerji.
Un des frères Katerji a été déclaré tué par une attaque aérienne israélienne contre sa voiture durant l'été 2024.
On peut donc constater que la pourriture Katerji continue à s'enrichir malgré la chute d'Assad. D'ailleurs, on pourrait se demander si Katerji n'était pas informé, ou n'avait pas directement participé, dans la chute d'Assad, compte-tenu de l'impressionnante vitesse de l'effondrement et des grandes suspicions de trahisons. Il avait une excellente place d'intermédiaires pour organiser une telle chose tout en garantissant la pérennité de ses affaires.
Le 7 octobre 2020, j'avais déjà écrit un article au sujet de cette famille, j'avais conclu « malheureusement, plus on en apprend sur le conflit Syrien, et moins c'est reluisant ☹️ ». J'étais loin d'imaginer la fin 2024, mais l'idée était déjà là.
Ce que les Syriens reprochent le plus, et je suis entièrement d'accord avec eux parce que je soutenais déjà l'idée à l'époque, c'est que la Russie n'a jamais massivement fourni d'hydrocarbure à Damas, laissant cette tâche à l'Iran, dont les navires étaient harcelés par les Occidentaux. Mais aujourd'hui, elle y trouve une importante motivation et elle remplace largement l'Iran dans ce rôle.
20.04.202521:00
Point sur la guerre en Russie
La suspension des opérations offensives a été respectée.
Pour ceux qui ont considéré qu'il s'agissait d'une « trêve », celle-ci a également été globalement respectée (Cf. Artemovsk, silencieuse pour la première fois depuis 2022, la ligne de front étant près de Chasov Yar), dans l'esprit de ce qui était attendu. Il faut se rappeler que durant la période 2014-2022, les bandéristes n'ont jamais pu se retenir de tirer des salves en direction du Donbass. Donc c'est à peu près ce que nous avons eu. De plus, comme nous l'avions expliqué hier, avec l'interprétation des ordres, il ne fallait pas s'attendre à une trêve en si peu de temps, quel que soit le côté. Rappelons que le terme « trêve » est un abus de langage : VVP n'avait évoqué qu'une « suspension des opérations offensives ».
Donc cette suspension a été mise à profit par les deux côtés pour préparer la reprise rapide des hostilités, car l'accès aux premières lignes étant impossible en temps normal, l'occasion était inespérée pour lancer l'approvisionnement massif, mais aussi l'évacuation des blessés, des corps des tués, et faire des rotations d'effectifs en toute sécurité ou presque. Les évacuations de blessés et de tués depuis le champ de bataille ont été négociées au préalable localement.
Il y eut aussi le tir de missiles américains Himars en région de Koursk, signe que les provocations sont un jeu collectif du côté occidentalo-kiévien.
Andrey Filatov conteste la poursuite de cette sorte de Minsk-3, car si la guerre de position (qui est déjà l'état à peu près normal du front depuis 3 ans et qui est si difficile à transformer en guerre de mouvement) se poursuit par exemple un mois, l'armée russe devra reculer pour éviter les pertes.
« De nombreux analystes russes et occidentaux s’attendent à ce que la semaine qui vient, la guerre en Ukraine, et surtout sa dimension diplomatique, franchisse un point de bifurcation qui déterminera le vecteur de développement ultérieur du conflit (vers la poursuite de la guerre ou vers la paix ?). La "trêve de Pâques" elle-même n’est actuellement qu’une partie d’un jeu diplomatique avec un grand nombre de participants. »
« Trump est resté silencieux, mais nous attendons à ce qu'il salue bientôt cette démarche de Moscou, car c'est lui qui a promis au monde entier et à ses citoyens qu'il y aurait un cessez-le-feu à Pâques. VVP lui a donné l’opportunité de tenir sa promesse électorale et d’en tirer des points politiques. »
On note que les Occidentaux, en particulier les USA, continuent à augmenter leurs approvisionnements à l'armée de Kiev.
Quant à Trump, il vient de déclarer qu'il espère que le conflit cessera cette semaine pour que Washington puisse faire de grosses affaires avec Kiev et la Russie, une idée fixe chez lui.
Andrey Filatov a visité Novaya Kakhovka, sur la rive Est du Dniepr. Il constate que par rapport aux guerres antérieures, celle-ci a changé le renseignement militaire. Auparavant, peu d'informations étaient obtenues et il fallait tirer une conclusion de ce qu'on obtenait. Aujourd'hui, on obtient un océan d'informations et il faut filtrer pour ne conserver que celles utiles, si possible sans se tromper, puis tirer une conclusion.
Une vidéo intéressante où l'on voit un groupe russe avec deux drapeaux blancs avec croix rouge et une civière. L'ennemi semble avoir décidé que le groupe s'aventurait un peu loin, peut-être s'approchait-il d'une position spéciale... L'ennemi a envoyé un drone survoler ostensiblement le groupe, mais celui-ci a persisté à avancer. L'ennemi a fait un tir d'avertissement. Malheureusement, il n'a pas tenté de mieux se faire comprendre et a ensuite attaqué un des soldats en le blessant.
La suspension des opérations offensives a été respectée.
Pour ceux qui ont considéré qu'il s'agissait d'une « trêve », celle-ci a également été globalement respectée (Cf. Artemovsk, silencieuse pour la première fois depuis 2022, la ligne de front étant près de Chasov Yar), dans l'esprit de ce qui était attendu. Il faut se rappeler que durant la période 2014-2022, les bandéristes n'ont jamais pu se retenir de tirer des salves en direction du Donbass. Donc c'est à peu près ce que nous avons eu. De plus, comme nous l'avions expliqué hier, avec l'interprétation des ordres, il ne fallait pas s'attendre à une trêve en si peu de temps, quel que soit le côté. Rappelons que le terme « trêve » est un abus de langage : VVP n'avait évoqué qu'une « suspension des opérations offensives ».
Donc cette suspension a été mise à profit par les deux côtés pour préparer la reprise rapide des hostilités, car l'accès aux premières lignes étant impossible en temps normal, l'occasion était inespérée pour lancer l'approvisionnement massif, mais aussi l'évacuation des blessés, des corps des tués, et faire des rotations d'effectifs en toute sécurité ou presque. Les évacuations de blessés et de tués depuis le champ de bataille ont été négociées au préalable localement.
Il y eut aussi le tir de missiles américains Himars en région de Koursk, signe que les provocations sont un jeu collectif du côté occidentalo-kiévien.
Andrey Filatov conteste la poursuite de cette sorte de Minsk-3, car si la guerre de position (qui est déjà l'état à peu près normal du front depuis 3 ans et qui est si difficile à transformer en guerre de mouvement) se poursuit par exemple un mois, l'armée russe devra reculer pour éviter les pertes.
« De nombreux analystes russes et occidentaux s’attendent à ce que la semaine qui vient, la guerre en Ukraine, et surtout sa dimension diplomatique, franchisse un point de bifurcation qui déterminera le vecteur de développement ultérieur du conflit (vers la poursuite de la guerre ou vers la paix ?). La "trêve de Pâques" elle-même n’est actuellement qu’une partie d’un jeu diplomatique avec un grand nombre de participants. »
« Trump est resté silencieux, mais nous attendons à ce qu'il salue bientôt cette démarche de Moscou, car c'est lui qui a promis au monde entier et à ses citoyens qu'il y aurait un cessez-le-feu à Pâques. VVP lui a donné l’opportunité de tenir sa promesse électorale et d’en tirer des points politiques. »
On note que les Occidentaux, en particulier les USA, continuent à augmenter leurs approvisionnements à l'armée de Kiev.
Quant à Trump, il vient de déclarer qu'il espère que le conflit cessera cette semaine pour que Washington puisse faire de grosses affaires avec Kiev et la Russie, une idée fixe chez lui.
Andrey Filatov a visité Novaya Kakhovka, sur la rive Est du Dniepr. Il constate que par rapport aux guerres antérieures, celle-ci a changé le renseignement militaire. Auparavant, peu d'informations étaient obtenues et il fallait tirer une conclusion de ce qu'on obtenait. Aujourd'hui, on obtient un océan d'informations et il faut filtrer pour ne conserver que celles utiles, si possible sans se tromper, puis tirer une conclusion.
Une vidéo intéressante où l'on voit un groupe russe avec deux drapeaux blancs avec croix rouge et une civière. L'ennemi semble avoir décidé que le groupe s'aventurait un peu loin, peut-être s'approchait-il d'une position spéciale... L'ennemi a envoyé un drone survoler ostensiblement le groupe, mais celui-ci a persisté à avancer. L'ennemi a fait un tir d'avertissement. Malheureusement, il n'a pas tenté de mieux se faire comprendre et a ensuite attaqué un des soldats en le blessant.
27.04.202518:30
Dans sa soirée du vendredi avec ses abonnés, @rybar a notamment donné les réponses suivantes :
« Quel avenir pour les parties non contrôlées de la LDNR, ainsi que de Zaporozhye et de Kherson ?
Nous insistons pour que le reste des régions nous soit transféré et qu'une zone tampon soit créée, etc. Mais je ne souhaite pas commenter la réalité. Tout dépendra de la situation et de la durée des négociations.
Est-il possible de créer des conditions favorables au retour de la population partie du Donbass en 2014 ?
La population qui s'y trouve est suffisamment nombreuse. Je crois sincèrement que l'on misera plutôt sur l'attraction de capitaux et d'investissements étrangers pour construire conjointement des infrastructures, notamment en cas de levée des sanctions.
De nombreux fonds qataris et émiratis, ainsi que d'autres promoteurs, commenceront à investir afin de s'approprier une part du gâteau de ces nouveaux territoires et d'y construire une entreprise énergétique, un hôtel et d'autres infrastructures.
La question de la démobilisation se pose depuis longtemps, mais d'un autre côté, ils sont devenus des soldats expérimentés sur qui repose la ligne de front, et leur expérience ne peut être remplacée par rien. La rotation des troupes est nécessaire, certes, mais vous voyez que c'est plus compliqué, c'est une décision difficile qui devra être prise à un moment donné.
Des personnes comme Andrey Filatov sont très intéressantes car elles permettent de briser la bureaucratie et de réaliser des projets qui ne pourraient l'être, comme les techniques de luttes contre les drones et beaucoup d'autres choses.
Souvent, les élites militaires sont promues en fonction des relations personnelles. Mais le mérite et les bons états de service sur le champ de bataille permettent aussi parfois d'être promu. Malheureusement, les relations humaines n'ont jamais changé. Ceux qui savent présenter correctement leurs actions et les défendre, et qui savent s'adresser correctement à leurs supérieurs de façon à obtenir leur sympathie, partent avantagés sur les autres. Il en a toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi. Mais depuis 2022, vous aurez constaté que des élites militaires ont changé.
Concernant l'engagement de soldats français, ou britanniques, ou autres...
Cela paraît très bien, mais en réalité, ils ne sont pas prêts à se battre ou à agir comme troupes sur la ligne de démarcation. Ils poussent surtout l'ONU ou les Polonais à le faire. Ni les Britanniques ni les Français ne participeront seuls.
Dans le conflit entre le Pakistan et l'Inde, qui supportons-nous ?
La question est étrange, car nous sommes pour le bon sens et pour la vérité.
Le conflit indo-pakistanais est l'un des plus controversés, comme le conflit arméno-azerbaïdjanais. Nous voyons comment une nation unie, je parle de l'Indo-Pakistan, se bat essentiellement sur les ruines de l'Empire britannique.
Il reste à espérer que le bon sens l'emportera.
Dans les affaires judiciaires, il n'est pas toujours nécessaire de tout expliquer. Car si tout le monde savait pourquoi les gens sont emprisonnés, quels sont les crimes qu'ils ont commis, beaucoup risquent, en fin de compte, d'être complètement déçus par ce qui se passe dans l'État russe, et pas seulement ici : c'est valable pour tous les pays du monde. »
« Quel avenir pour les parties non contrôlées de la LDNR, ainsi que de Zaporozhye et de Kherson ?
Nous insistons pour que le reste des régions nous soit transféré et qu'une zone tampon soit créée, etc. Mais je ne souhaite pas commenter la réalité. Tout dépendra de la situation et de la durée des négociations.
Est-il possible de créer des conditions favorables au retour de la population partie du Donbass en 2014 ?
La population qui s'y trouve est suffisamment nombreuse. Je crois sincèrement que l'on misera plutôt sur l'attraction de capitaux et d'investissements étrangers pour construire conjointement des infrastructures, notamment en cas de levée des sanctions.
De nombreux fonds qataris et émiratis, ainsi que d'autres promoteurs, commenceront à investir afin de s'approprier une part du gâteau de ces nouveaux territoires et d'y construire une entreprise énergétique, un hôtel et d'autres infrastructures.
La question de la démobilisation se pose depuis longtemps, mais d'un autre côté, ils sont devenus des soldats expérimentés sur qui repose la ligne de front, et leur expérience ne peut être remplacée par rien. La rotation des troupes est nécessaire, certes, mais vous voyez que c'est plus compliqué, c'est une décision difficile qui devra être prise à un moment donné.
Des personnes comme Andrey Filatov sont très intéressantes car elles permettent de briser la bureaucratie et de réaliser des projets qui ne pourraient l'être, comme les techniques de luttes contre les drones et beaucoup d'autres choses.
Souvent, les élites militaires sont promues en fonction des relations personnelles. Mais le mérite et les bons états de service sur le champ de bataille permettent aussi parfois d'être promu. Malheureusement, les relations humaines n'ont jamais changé. Ceux qui savent présenter correctement leurs actions et les défendre, et qui savent s'adresser correctement à leurs supérieurs de façon à obtenir leur sympathie, partent avantagés sur les autres. Il en a toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi. Mais depuis 2022, vous aurez constaté que des élites militaires ont changé.
Concernant l'engagement de soldats français, ou britanniques, ou autres...
Cela paraît très bien, mais en réalité, ils ne sont pas prêts à se battre ou à agir comme troupes sur la ligne de démarcation. Ils poussent surtout l'ONU ou les Polonais à le faire. Ni les Britanniques ni les Français ne participeront seuls.
Dans le conflit entre le Pakistan et l'Inde, qui supportons-nous ?
La question est étrange, car nous sommes pour le bon sens et pour la vérité.
Le conflit indo-pakistanais est l'un des plus controversés, comme le conflit arméno-azerbaïdjanais. Nous voyons comment une nation unie, je parle de l'Indo-Pakistan, se bat essentiellement sur les ruines de l'Empire britannique.
Il reste à espérer que le bon sens l'emportera.
Dans les affaires judiciaires, il n'est pas toujours nécessaire de tout expliquer. Car si tout le monde savait pourquoi les gens sont emprisonnés, quels sont les crimes qu'ils ont commis, beaucoup risquent, en fin de compte, d'être complètement déçus par ce qui se passe dans l'État russe, et pas seulement ici : c'est valable pour tous les pays du monde. »
26.04.202522:06
Point sur la guerre en Russie
1/2
Le chef de l'armée russe, Gerassimov, affirme sans donner de preuve que l'armée nord-coréenne a participé aux combats dans la région de Koursk, pour défendre et libérer une partie du pays. Il y avait eu quelques indices vaguement convaincants ces derniers mois. Ce serait une bonne chose pour Pyongyang qui pourrait ainsi découvrir la guerre moderne, entraîner ses troupes, corriger ses tactiques et équipements.
Puisque la Corée du Nord serait le seul pays allié de la Russie à avoir participé directement aux combats, Pyongyang reçoit de larges félicitations en Russie.
La Biélorussie avait tout de même participé au lancement de la campagne militaire en fournissant le passage par son pays et un important support logistique et médical, mais Kiev ne l'a pas contre-attaquée.
Reconnaissons que la Corée du Nord est la meilleure alliée de la Russie. Cela nous rappelle que Moscou a aidé Pyongyang au moment de la création de la Corée du Nord, dans une guerre déjà soutenue par l'Occident.
La question est maintenant de savoir, si les troupes du Nord sont bien présentes, ce qu'elles vont faire compte-tenu de la fin imminente des batailles à Koursk. Rentrer chez elles, défendre la frontière, participer ailleurs ? La dernière option serait la meilleure pour tout le monde évidemment.
Cette officialisation peut inciter le Sud à envoyer des troupes chez Kiev, c'est une des raisons qui avaient été avancées pour expliquer l'absence de déclarations en ce sens jusque maintenant.
L'agent de Kiev qui a tué le général Yaroslav Moskalik à Moscou hier a été capturé par la Turquie qui l'a restitué à la Russie. Ankara se montre depuis longtemps assez coopérative, et extrêmement rapide, sur ce genre de cas.
L'agent ennemi avait été chez Kiev en 2023, puis il est revenu en Russie. En novembre 2024 il a reçu le nom de sa cible, a pris un logement dans le même immeuble que le général. Il l'a longuement surveillé. De manière habituelle, il a placé une voiture équipée d'un explosif et d'une caméra sur le trajet à pied du général, puis Kiev a actionné le détonateur à distance.
Combien d'agents dormants sont-ils voisins de généraux russes à Moscou ?
Pour les joueurs de jeux vidéo... Les jeux World of Tanks et dérivés, de Wargaming, à l'origine biélorusses, ont depuis longtemps optimisé fiscalement leurs gains, et ont de beaux bureaux à Chypre. Ils entretenaient aussi des relations avec la Russie et Kiev. Après février 2022, l'entreprise s'est retirée de la Russie et a revendu l'activité russe à l'entreprise Lesta. Dans le reste du monde, l'entreprise s'est mise à financer l'armée de Kiev. Aujourd'hui, la Russie vient de saisir Lesta et cherche à l'accuser de financer Wargaming, ce qui peut être interprété comme une complicité de financement de Kiev. Nous verrons ce que ça donnera, mais la marque a effectivement une nouvelle signification et la popularité de ses jeux en Russie irrite beaucoup. Cette action réduira peut-être sa popularité.
A son tour, l'armée russe a reçu la notification de la censure de sa chaîne du Corps Africain depuis la version de Telegram téléchargée sur Google, comme les chaînes liées à Wagner hier. Elle a ouvert une chaîne secondaire et invite les utilisateurs à ne pas utiliser la version Google de Telegram. Google dit être terrorisée par l'armée russe, ce qui n'est pas compatible avec son règlement. L'armée russe répond qu'elle comprend très bien que Google a reçu cette instruction de la France et/ou des USA en lien avec son « Initiative Africaine » consistant à infliger des contre-sanctions aux actionnaires occidentaux en Afrique.
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Le chef de l'armée russe, Gerassimov, affirme sans donner de preuve que l'armée nord-coréenne a participé aux combats dans la région de Koursk, pour défendre et libérer une partie du pays. Il y avait eu quelques indices vaguement convaincants ces derniers mois. Ce serait une bonne chose pour Pyongyang qui pourrait ainsi découvrir la guerre moderne, entraîner ses troupes, corriger ses tactiques et équipements.
Puisque la Corée du Nord serait le seul pays allié de la Russie à avoir participé directement aux combats, Pyongyang reçoit de larges félicitations en Russie.
La Biélorussie avait tout de même participé au lancement de la campagne militaire en fournissant le passage par son pays et un important support logistique et médical, mais Kiev ne l'a pas contre-attaquée.
Reconnaissons que la Corée du Nord est la meilleure alliée de la Russie. Cela nous rappelle que Moscou a aidé Pyongyang au moment de la création de la Corée du Nord, dans une guerre déjà soutenue par l'Occident.
La question est maintenant de savoir, si les troupes du Nord sont bien présentes, ce qu'elles vont faire compte-tenu de la fin imminente des batailles à Koursk. Rentrer chez elles, défendre la frontière, participer ailleurs ? La dernière option serait la meilleure pour tout le monde évidemment.
Cette officialisation peut inciter le Sud à envoyer des troupes chez Kiev, c'est une des raisons qui avaient été avancées pour expliquer l'absence de déclarations en ce sens jusque maintenant.
L'agent de Kiev qui a tué le général Yaroslav Moskalik à Moscou hier a été capturé par la Turquie qui l'a restitué à la Russie. Ankara se montre depuis longtemps assez coopérative, et extrêmement rapide, sur ce genre de cas.
L'agent ennemi avait été chez Kiev en 2023, puis il est revenu en Russie. En novembre 2024 il a reçu le nom de sa cible, a pris un logement dans le même immeuble que le général. Il l'a longuement surveillé. De manière habituelle, il a placé une voiture équipée d'un explosif et d'une caméra sur le trajet à pied du général, puis Kiev a actionné le détonateur à distance.
Combien d'agents dormants sont-ils voisins de généraux russes à Moscou ?
Pour les joueurs de jeux vidéo... Les jeux World of Tanks et dérivés, de Wargaming, à l'origine biélorusses, ont depuis longtemps optimisé fiscalement leurs gains, et ont de beaux bureaux à Chypre. Ils entretenaient aussi des relations avec la Russie et Kiev. Après février 2022, l'entreprise s'est retirée de la Russie et a revendu l'activité russe à l'entreprise Lesta. Dans le reste du monde, l'entreprise s'est mise à financer l'armée de Kiev. Aujourd'hui, la Russie vient de saisir Lesta et cherche à l'accuser de financer Wargaming, ce qui peut être interprété comme une complicité de financement de Kiev. Nous verrons ce que ça donnera, mais la marque a effectivement une nouvelle signification et la popularité de ses jeux en Russie irrite beaucoup. Cette action réduira peut-être sa popularité.
A son tour, l'armée russe a reçu la notification de la censure de sa chaîne du Corps Africain depuis la version de Telegram téléchargée sur Google, comme les chaînes liées à Wagner hier. Elle a ouvert une chaîne secondaire et invite les utilisateurs à ne pas utiliser la version Google de Telegram. Google dit être terrorisée par l'armée russe, ce qui n'est pas compatible avec son règlement. L'armée russe répond qu'elle comprend très bien que Google a reçu cette instruction de la France et/ou des USA en lien avec son « Initiative Africaine » consistant à infliger des contre-sanctions aux actionnaires occidentaux en Afrique.
25.04.202519:21
« Pour pouvoir prédire la possibilité d’un hypothétique "accord" au stade actuel, nous devons d’abord revenir à la question de base de février 2022 : comprendre quels sont les objectifs poursuivis par les deux parties au conflit et quelles idées elles ont sur ses perspectives.
Le contrôle de quatre régions d’Ukraine, la réduction de la taille de son armée et sa neutralité militaire, constituent-ils le but de guerre de la Russie, qui lui apporterait une victoire complète ? Bien sûr que non.
Pour l'autre côté, la perte du contrôle de quatre régions, la réduction de la taille de son armée et la neutralité militaire, signifieraient-elles une défaite totale pour Kiev ? Non plus.
L’objectif initial de la campagne militaire russe était précisément le retour du contrôle politique sur toute l'ancienne RSS ukrainienne et l’élimination de la menace de son entrée dans l’OTAN en utilisant la pression de la force militaire. Ce n'était pas une tentative de s’emparer physiquement d'une poignée de régions supplémentaires dont la Russie n'avait pas besoin. Leur prise de contrôle offre simplement quelque chose à se mettre sous la dent pour la campagne prolongée.
L'acquisition complète ou partielle de quatre régions élargira physiquement la sphère d'influence russe, mais le régime de Kiev continuera à régner sur un grand territoire représentant une menace extrême contre la Russie, sur terre, sur mer et dans les airs. De plus, il continuera à être soutenu par la plupart des pays occidentaux. Cela ne fait clairement pas le jeu de la Russie et ne résout pas le problème initial.
Dès le début, l’objectif de Kiev et de ses alliés occidentaux était de préserver le régime politique actuel à Kiev et l’État ukrainien. La perte complète ou partielle de quatre régions sera un résultat extrêmement douloureux pour Kiev, mais en aucun cas fatal, puisque le pays ne passera pas sous le contrôle politique de la Russie dans son intégralité. Kiev conserve non seulement son pouvoir central, mais aussi l’accès à la mer Noire, un point critique pour la sécurité maritime russe.
Tous les engagements abstraits sur la neutralité, la réduction de l'armée, la reconnaissance du contrôle de la Russie sur le territoire qu'elle contrôle et d'autres idées merveilleuses, doivent être considérés comme temporaires, ils seront violés dès que possible pour un prétexte commode (cf. Minsk-1 et Minsk-2).
Au fur et à mesure de la prolongation de la campagne militaire, nous sommes passés de l'accord d’Istanbul qui octroyait à Kiev de très larges concessions à des conditions un peu moins bonnes.
Compte tenu du fait que les négociations traînent en longueur, la poursuite de la guerre réduira toujours un peu plus les concessions accordées à Kiev.
Les autorités de Kiev comprennent que sans le soutien total des États-Unis, elles perdront leurs arguments qui justifient ces concessions russes, car ce n'est pas l’Europe qui pourra compenser militairement quoi que ce soit.
Par conséquent, la conclusion d'un accord dépendra de la conviction de Kiev que le soutien américain cessera et que Moscou pourra poursuivre la guerre sans recourir à une nouvelle mobilisation. Côté russe, Moscou pourrait également être incitée à négocier si elle estime qu'une nouvelle mobilisation massive, politiquement coûteuse, devient inévitable. »
https://t.me/milinfolive/146885
Le contrôle de quatre régions d’Ukraine, la réduction de la taille de son armée et sa neutralité militaire, constituent-ils le but de guerre de la Russie, qui lui apporterait une victoire complète ? Bien sûr que non.
Pour l'autre côté, la perte du contrôle de quatre régions, la réduction de la taille de son armée et la neutralité militaire, signifieraient-elles une défaite totale pour Kiev ? Non plus.
L’objectif initial de la campagne militaire russe était précisément le retour du contrôle politique sur toute l'ancienne RSS ukrainienne et l’élimination de la menace de son entrée dans l’OTAN en utilisant la pression de la force militaire. Ce n'était pas une tentative de s’emparer physiquement d'une poignée de régions supplémentaires dont la Russie n'avait pas besoin. Leur prise de contrôle offre simplement quelque chose à se mettre sous la dent pour la campagne prolongée.
L'acquisition complète ou partielle de quatre régions élargira physiquement la sphère d'influence russe, mais le régime de Kiev continuera à régner sur un grand territoire représentant une menace extrême contre la Russie, sur terre, sur mer et dans les airs. De plus, il continuera à être soutenu par la plupart des pays occidentaux. Cela ne fait clairement pas le jeu de la Russie et ne résout pas le problème initial.
Dès le début, l’objectif de Kiev et de ses alliés occidentaux était de préserver le régime politique actuel à Kiev et l’État ukrainien. La perte complète ou partielle de quatre régions sera un résultat extrêmement douloureux pour Kiev, mais en aucun cas fatal, puisque le pays ne passera pas sous le contrôle politique de la Russie dans son intégralité. Kiev conserve non seulement son pouvoir central, mais aussi l’accès à la mer Noire, un point critique pour la sécurité maritime russe.
Tous les engagements abstraits sur la neutralité, la réduction de l'armée, la reconnaissance du contrôle de la Russie sur le territoire qu'elle contrôle et d'autres idées merveilleuses, doivent être considérés comme temporaires, ils seront violés dès que possible pour un prétexte commode (cf. Minsk-1 et Minsk-2).
Au fur et à mesure de la prolongation de la campagne militaire, nous sommes passés de l'accord d’Istanbul qui octroyait à Kiev de très larges concessions à des conditions un peu moins bonnes.
Compte tenu du fait que les négociations traînent en longueur, la poursuite de la guerre réduira toujours un peu plus les concessions accordées à Kiev.
Les autorités de Kiev comprennent que sans le soutien total des États-Unis, elles perdront leurs arguments qui justifient ces concessions russes, car ce n'est pas l’Europe qui pourra compenser militairement quoi que ce soit.
Par conséquent, la conclusion d'un accord dépendra de la conviction de Kiev que le soutien américain cessera et que Moscou pourra poursuivre la guerre sans recourir à une nouvelle mobilisation. Côté russe, Moscou pourrait également être incitée à négocier si elle estime qu'une nouvelle mobilisation massive, politiquement coûteuse, devient inévitable. »
https://t.me/milinfolive/146885
23.04.202521:58
Point sur la guerre en Russie
L'ennemi a tenté d'attaquer la zone économique d'Elabuga où se trouve l'usine de fabrication des drones kamikazes iraniens Shahed-136 en Russie, en utilisant un drone kamikaze.
Et l'armée russe a tenté de l'abattre.
Le drone extrêmement lent a longuement tourné autour de la zone économique, peut-être pour prendre des images et observer le comportement de la DCA russe... Qui n'a pas brillé par son efficacité, ressemblant à la DCA de Kiev lorsqu'elle n'arrivait pas à abattre les premiers Shahed-136, pendant que ceux-ci montraient leur totale invulnérabilité.
Le drone a fini par être abattu après de nombreux ratés. Heureusement, il n'a pas mené une attaque directe, ce qui a permis de réessayer de le descendre jusqu'à réussir...
En fait, les drones sont difficiles à abattre, par n'importe quel système moderne, sauf éventuellement par les systèmes guidés par laser, que les Occidentaux produisent (APKWS par exemple). Les SAM classiques ont de grandes difficultés liées à la faible signature radar des drones et au faible niveau de détection par le détonateur de proximité du missile.
On notera aussi l'absence d'hystérie liée à la censure militaire, absente pour la deuxième journée consécutive, revenant aux standards de 2022-2023.
VVP a admis que la production de drones FPV kamikazes demeurait trop faible par rapport au besoin, et qu'il reste nécessaire à la Russie de produire des drones terrestres, navals, des système d'armes basées sur les lasers, des satellites de reconnaissance/d'observation.
Les habitants près du dépôt de munitions de Kirzhach qui a sauté hier en région de Vladimir, au nord-est de Moscou, continuent de publier les conséquences des retombées des munitions à 10 km à la ronde, sans la moindre censure militaire.
L'ennemi a tenté d'attaquer la zone économique d'Elabuga où se trouve l'usine de fabrication des drones kamikazes iraniens Shahed-136 en Russie, en utilisant un drone kamikaze.
Et l'armée russe a tenté de l'abattre.
Le drone extrêmement lent a longuement tourné autour de la zone économique, peut-être pour prendre des images et observer le comportement de la DCA russe... Qui n'a pas brillé par son efficacité, ressemblant à la DCA de Kiev lorsqu'elle n'arrivait pas à abattre les premiers Shahed-136, pendant que ceux-ci montraient leur totale invulnérabilité.
Le drone a fini par être abattu après de nombreux ratés. Heureusement, il n'a pas mené une attaque directe, ce qui a permis de réessayer de le descendre jusqu'à réussir...
En fait, les drones sont difficiles à abattre, par n'importe quel système moderne, sauf éventuellement par les systèmes guidés par laser, que les Occidentaux produisent (APKWS par exemple). Les SAM classiques ont de grandes difficultés liées à la faible signature radar des drones et au faible niveau de détection par le détonateur de proximité du missile.
On notera aussi l'absence d'hystérie liée à la censure militaire, absente pour la deuxième journée consécutive, revenant aux standards de 2022-2023.
VVP a admis que la production de drones FPV kamikazes demeurait trop faible par rapport au besoin, et qu'il reste nécessaire à la Russie de produire des drones terrestres, navals, des système d'armes basées sur les lasers, des satellites de reconnaissance/d'observation.
Les habitants près du dépôt de munitions de Kirzhach qui a sauté hier en région de Vladimir, au nord-est de Moscou, continuent de publier les conséquences des retombées des munitions à 10 km à la ronde, sans la moindre censure militaire.
22.04.202507:09
La Slovaquie de Fico se dote d'une loi similaire à celle de la Géorgie, réclamant que les agents de propagande étrangers rendent publics les noms de ceux qui les financent.
Or, l'UE a déjà rappelé à la Géorgie, candidate à l'annexion, qu'une telle disposition était interdite, tant à ses vassaux qu'aux candidats : les sources de financement des propagandistes doivent absolument rester secrètes.
En Géorgie, de nombreux agences de propagande à l'époque subalternes à l'USAID, ont préféré quitter le pays plutôt que de tenter de continuer à diffuser leur propagande en accompagnant les articles avec la mention « article financé par les USA » ou « article financé par l'UE ». La raison est évidente : les lecteurs comprendraient immédiatement un problème.
Le réseau d'agents de propagande étrangers actifs en Slovaquie révèle son existence avant même l'entrée en vigueur de la loi, en protestant vivement contre sa mise en place, avec beaucoup de mauvaise foi, mais avec l'appui de l'UE qui menace déjà de punir le pays.
Rappelons tout de même que la Géorgie a mis en vigueur cette loi pour négocier son retrait (comme Trump impose des droits de douane pour négocier leur retrait). Il est donc fort possible que Fico, qui a lui-même fait annexer son pays à l'Euro et à Schengen, s'en serve pour provoquer de simples négociations économiques en faveur de ses sponsors, tout en prenant la fausse image d'un patriote souverainiste afin de servir ses intérêts électoraux.
Reformulé de / inspiré de https://t.me/pezdicide/3800
➖➖➖➖➖
Evoquons aussi l'initiative des bureaucrates russes, réclamant de connaître l'identité de tous les blogueurs et journalistes en Russie, et cherchant même à obtenir la liste de tous les abonnés aux chaînes Telegram russes, en échange du droit à continuer à publier sur Internet, et en échange du port d'un badge d'approbation sur la chaîne. Il est drôle de constater que les bureaucrates russes fassent identifier tous les journalistes et blogueurs russes approuvés par le bureau de censure (concept d'une stupidité infinie), et que l'Occident, au contraire, veut absolument cacher son réseau de propagande mondiale. L'archaïsme soviétoïde n'a jamais montré de succès.
Or, l'UE a déjà rappelé à la Géorgie, candidate à l'annexion, qu'une telle disposition était interdite, tant à ses vassaux qu'aux candidats : les sources de financement des propagandistes doivent absolument rester secrètes.
En Géorgie, de nombreux agences de propagande à l'époque subalternes à l'USAID, ont préféré quitter le pays plutôt que de tenter de continuer à diffuser leur propagande en accompagnant les articles avec la mention « article financé par les USA » ou « article financé par l'UE ». La raison est évidente : les lecteurs comprendraient immédiatement un problème.
Le réseau d'agents de propagande étrangers actifs en Slovaquie révèle son existence avant même l'entrée en vigueur de la loi, en protestant vivement contre sa mise en place, avec beaucoup de mauvaise foi, mais avec l'appui de l'UE qui menace déjà de punir le pays.
Rappelons tout de même que la Géorgie a mis en vigueur cette loi pour négocier son retrait (comme Trump impose des droits de douane pour négocier leur retrait). Il est donc fort possible que Fico, qui a lui-même fait annexer son pays à l'Euro et à Schengen, s'en serve pour provoquer de simples négociations économiques en faveur de ses sponsors, tout en prenant la fausse image d'un patriote souverainiste afin de servir ses intérêts électoraux.
Reformulé de / inspiré de https://t.me/pezdicide/3800
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Evoquons aussi l'initiative des bureaucrates russes, réclamant de connaître l'identité de tous les blogueurs et journalistes en Russie, et cherchant même à obtenir la liste de tous les abonnés aux chaînes Telegram russes, en échange du droit à continuer à publier sur Internet, et en échange du port d'un badge d'approbation sur la chaîne. Il est drôle de constater que les bureaucrates russes fassent identifier tous les journalistes et blogueurs russes approuvés par le bureau de censure (concept d'une stupidité infinie), et que l'Occident, au contraire, veut absolument cacher son réseau de propagande mondiale. L'archaïsme soviétoïde n'a jamais montré de succès.
20.04.202519:38
Ce jour de Pâques catholique et orthodoxe est l'occasion d'un petit point d'actualité syrienne.
Les chrétiens ont largement pu célébrer Pâques, et les choses se font en grand dans ce pays ! Sur plusieurs jours, d'immenses défilés dans les rues, avec tout un orchestre.
La seule chose qui a rappelé la dure réalité était... Le drapeau des terroristes en tête de défilé. Il aurait été de bon goût de ne pas l'afficher ou de ne pas célébrer Pâques.
C'est à se demander pourquoi avoir combattu tant d'années. Les nombreux morts et blessés apprécient de l'avoir été pour rien. Il va être difficile de promouvoir l'idée de libérer la Syrie. Comme le remarquent les journalistes russes : les terroristes ont accepté d'oublier que l'armée russe les bombardait. Il semble que l'amnésie soit collective.
Cependant, ce n'est pas une réalité omniprésente. Les attaques, meurtres, prises d'otages, demandes de rançons, surtout contre les Alaouites, sont toujours plus ou moins nombreux, selon les jours.
La nouvelle réalité dans la capitale, c'est aussi les femmes entièrement couvertes d'un tissu noir, mais ce n'est pas une obligation. Il s'agit probablement des fanatiques qui ont accompagné la vague venue d'Idleb en décembre.
La preuve avec ce défilé chrétien aujourd'hui à Damas dans le district Bab Sharqi, où le public est habillé normalement et se comporte librement. Le drapeau des terroristes (à temps partiel) en tête du défilé prouve que nous sommes bien à Pâques 2025 et non 2024. Oui c'est la seule utilité de ce symbole horrible.
L'armée russe poursuit l'exploitation de la base aérienne de Qamishli dans le nord-est du pays, en zone contrôlée par les américano-kurdes. En plus de Hmeimim et Tartous.
On trouve également des films de décembre 2024 pris dans les « rues » de Jobar, Darayya, Yarmouk camp.
En 2013-2015, Andrey Filatov avait filmé de nombreux combats urbains à Darayya et Jobar. Le quartier de Jobar n'a pas été restauré. Celui de Darayya avait été moins détruit et a donc pu être habité plus facilement.
La libération (si cela a encore une signification) de Yarmouk Camp avait été filmée par @bayraktar1070 Alexander Kharchenko et Sergey Shilov en 2018. Le quartier des réfugiés palestiniens et de leurs descendants avait vu des combats extrêmement violents pour déloger les fanatiques qui s'en étaient emparés.
C'est intéressant de voir ce que sont devenus ces quartiers 10 ans après, quand on suivait régulièrement les vidéos d'Andrey, d'Alex et de Sergey. Bien sûr, depuis décembre 2024, tout a pris une signification différente, du fait de l'amnésie collective partielle, avec toutefois ses sursauts de terreur qui ramènent à la réalité.
Les chrétiens ont largement pu célébrer Pâques, et les choses se font en grand dans ce pays ! Sur plusieurs jours, d'immenses défilés dans les rues, avec tout un orchestre.
La seule chose qui a rappelé la dure réalité était... Le drapeau des terroristes en tête de défilé. Il aurait été de bon goût de ne pas l'afficher ou de ne pas célébrer Pâques.
C'est à se demander pourquoi avoir combattu tant d'années. Les nombreux morts et blessés apprécient de l'avoir été pour rien. Il va être difficile de promouvoir l'idée de libérer la Syrie. Comme le remarquent les journalistes russes : les terroristes ont accepté d'oublier que l'armée russe les bombardait. Il semble que l'amnésie soit collective.
Cependant, ce n'est pas une réalité omniprésente. Les attaques, meurtres, prises d'otages, demandes de rançons, surtout contre les Alaouites, sont toujours plus ou moins nombreux, selon les jours.
La nouvelle réalité dans la capitale, c'est aussi les femmes entièrement couvertes d'un tissu noir, mais ce n'est pas une obligation. Il s'agit probablement des fanatiques qui ont accompagné la vague venue d'Idleb en décembre.
La preuve avec ce défilé chrétien aujourd'hui à Damas dans le district Bab Sharqi, où le public est habillé normalement et se comporte librement. Le drapeau des terroristes (à temps partiel) en tête du défilé prouve que nous sommes bien à Pâques 2025 et non 2024. Oui c'est la seule utilité de ce symbole horrible.
L'armée russe poursuit l'exploitation de la base aérienne de Qamishli dans le nord-est du pays, en zone contrôlée par les américano-kurdes. En plus de Hmeimim et Tartous.
On trouve également des films de décembre 2024 pris dans les « rues » de Jobar, Darayya, Yarmouk camp.
En 2013-2015, Andrey Filatov avait filmé de nombreux combats urbains à Darayya et Jobar. Le quartier de Jobar n'a pas été restauré. Celui de Darayya avait été moins détruit et a donc pu être habité plus facilement.
La libération (si cela a encore une signification) de Yarmouk Camp avait été filmée par @bayraktar1070 Alexander Kharchenko et Sergey Shilov en 2018. Le quartier des réfugiés palestiniens et de leurs descendants avait vu des combats extrêmement violents pour déloger les fanatiques qui s'en étaient emparés.
C'est intéressant de voir ce que sont devenus ces quartiers 10 ans après, quand on suivait régulièrement les vidéos d'Andrey, d'Alex et de Sergey. Bien sûr, depuis décembre 2024, tout a pris une signification différente, du fait de l'amnésie collective partielle, avec toutefois ses sursauts de terreur qui ramènent à la réalité.
27.04.202513:30
Andrey Filatov est plus direct et concret :
« Utilisez Yandex et Rutube comme thermomètres du bien-être économique des Russes. Prenez l'exemple d'un nouvel appareil photo qui sort : cela génère toujours énormément d'analyses et de comparatifs sérieux. En tant que reporter de guerre, c'est mon principal outil de travail, mais je n'ai évidemment pas le temps d'en trouver un pour le tester, alors je cherche les tests et avis en ligne.
Vous regardez les avis sur le navigateur Yandex, il ne vous présente que des blogueurs inconnus et si pauvres qu'ils n'ont même pas eu l'appareil photo entre les mains pour en parler. Ils se basent simplement sur les caractéristiques techniques qu'ils trouvent sur d'autres sites et comparent avec d'anciens modèles. Cela montre qu'il n'y a pas assez d'argent pour que des blogueurs achètent ou reçoivent à titre promotionnel les produits pour en faire des tests sérieux.
Vous regardez des vidéos sur Rutube, c'est encore pire : les résultats sont vieux de deux ans, de mauvaise qualité, ou montrent des réparations artisanales d'appareils photos en panne. Cela indique que personne ne crée de contenu neuf sur les nouveautés.
S'il n'y a pas d'argent chez les gens, il n'y a pas de budgets pour sponsoriser les promotions et les tests promotionnels, donc il n'y a pas de contenu de qualité, et donc on ne sait même pas quels sont les aspects que les fabricants mettent en avant sur leurs nouveaux produits.
Il y a bien du contenu sur YouTube, mais comme YouTube est censuré en Russie, il faudrait passer par un VPN. Et je n'ai pas la motivation d'activer le VPN. »
https://t.me/filatovcorr/4895
« Utilisez Yandex et Rutube comme thermomètres du bien-être économique des Russes. Prenez l'exemple d'un nouvel appareil photo qui sort : cela génère toujours énormément d'analyses et de comparatifs sérieux. En tant que reporter de guerre, c'est mon principal outil de travail, mais je n'ai évidemment pas le temps d'en trouver un pour le tester, alors je cherche les tests et avis en ligne.
Vous regardez les avis sur le navigateur Yandex, il ne vous présente que des blogueurs inconnus et si pauvres qu'ils n'ont même pas eu l'appareil photo entre les mains pour en parler. Ils se basent simplement sur les caractéristiques techniques qu'ils trouvent sur d'autres sites et comparent avec d'anciens modèles. Cela montre qu'il n'y a pas assez d'argent pour que des blogueurs achètent ou reçoivent à titre promotionnel les produits pour en faire des tests sérieux.
Vous regardez des vidéos sur Rutube, c'est encore pire : les résultats sont vieux de deux ans, de mauvaise qualité, ou montrent des réparations artisanales d'appareils photos en panne. Cela indique que personne ne crée de contenu neuf sur les nouveautés.
S'il n'y a pas d'argent chez les gens, il n'y a pas de budgets pour sponsoriser les promotions et les tests promotionnels, donc il n'y a pas de contenu de qualité, et donc on ne sait même pas quels sont les aspects que les fabricants mettent en avant sur leurs nouveaux produits.
Il y a bien du contenu sur YouTube, mais comme YouTube est censuré en Russie, il faudrait passer par un VPN. Et je n'ai pas la motivation d'activer le VPN. »
https://t.me/filatovcorr/4895
26.04.202518:28
Le « Brexit » confirme avoir été voulu par l'oligarchie anglaise. Si celle-ci n'avait pas utilisé un des nombreux subterfuges pour empêcher l'abandon de l'UE, et que la propagande électorale en faveur du Brexit avait été suffisamment soutenue pour réussir, c'est bien qu'elle y était intéressée.
Nous l'avions bien compris dès ce moment là, mais nous errions à imaginer qu'une concordance d'intérêts s'était créée entre le peuple et l'oligarchie.
La réalité est différente : l'oligarchie anglaise souhaitait aller plus vite que la kleptocratie européenne dans le démantèlement de sa Société (Société plutôt que pays, car un pays ou un Etat, cela peut ne plus vouloir rien dire en se transformant en coquille vide, la preuve).
L'Angleterre devient intéressante pour nous, puisqu'elle permet d'avoir un aperçu sur l'avenir. Si vous voulez voir votre futur d'ici quelques années*, jetez un oeil à l'émission jointe.
*Sauf si les forces patriotiques ou traditionnalistes, favorables au développement de l'Humanité, se mettaient à vouloir soudainement survivre et à faire de la politique.
Nous l'avions bien compris dès ce moment là, mais nous errions à imaginer qu'une concordance d'intérêts s'était créée entre le peuple et l'oligarchie.
La réalité est différente : l'oligarchie anglaise souhaitait aller plus vite que la kleptocratie européenne dans le démantèlement de sa Société (Société plutôt que pays, car un pays ou un Etat, cela peut ne plus vouloir rien dire en se transformant en coquille vide, la preuve).
L'Angleterre devient intéressante pour nous, puisqu'elle permet d'avoir un aperçu sur l'avenir. Si vous voulez voir votre futur d'ici quelques années*, jetez un oeil à l'émission jointe.
*Sauf si les forces patriotiques ou traditionnalistes, favorables au développement de l'Humanité, se mettaient à vouloir soudainement survivre et à faire de la politique.
24.04.202522:04
Point sur la guerre en Russie
Le populaire général de division Ivan Popov a été condamné à la déchéance de son grade militaire, à 5 ans de prison et au refus d'être renvoyé sur le front.
Le célèbre général paie très cher ses insultes publiques envers sa hiérarchie, lorsqu'il a dénoncé la mauvaise conduite de la guerre en 2023.
Les motifs de sa condamnation ne sont en revanche pas ceux-ci, puisqu'il est condamné pour un motif qui a déjà été démontré comme fabriqué, le prétendu plaignant a même déjà reconnu ne rien avoir à reprocher au général.
Il y a toute une série de dysfonctionnements en Russie, dont celui-ci, et d'autres problèmes basiques qui empêchent l'armée d'obtenir de bons résultats sur le champ de bataille. Tout rejeter sur le niveau d'imbécilité hors norme d'une bureaucratie est trop facile. La stupidité et les erreurs ont bon dos comme dans tous les pays. Seules les méthodes sont différentes, mais en Russie, la censure et l'emballage médiatique sont archaïques, alors tout s'étale immédiatement dans la sphère publique. Tout se sait, mais cela ne change rien.
Andrey Filatov et RT avaient tenté de faire bouger les choses pour le commandant Vladimir Novikov, même des chaînes à 3 millions d'abonnés (!), et Denis Pushilin, le chef de la DNR. Ce cas similaire ne s'est pas non plus conclu par un succès. D'autres cas, inverses, lorsque des officiers mafieux et criminels étaient dénoncés, jusqu'à provoquer une réponse du ministre, n'ont rien donné non plus.
Il aurait été si simple de condamner Popov pour ses insultes sans fabriquer une fausse affaire qui ne tient même pas debout.
Bref, chaque pays a ses problèmes. On ne peut pas dire que tel pays est bien ou mauvais. Chaque pays est différent, avec ses avantages, ses inconvénients.
Popov va protester une énième fois, mais vu le niveau de mauvaise foi (autant que la kleptocratie européenne), il n'y a absolument aucune chance de succès.
L'ennemi a mené une attaque de drones contre la Crimée, environ 45 ont été identifiés par la DCA russe, ciblant le littoral du quart sud-ouest. Généralement, lorsqu'ils n'attaquent pas les dépôts de munitions ou d'hydrocarbure, ils attaquent des radars, des batteries de SAM. Cela peut préparer des attaques de drones navals et/ou de missiles balistiques ou de croisière.
Les clowns anglais suivent les clowns de l'EuroLag et interdisent à leur tour l'export de manettes de jeu en Russie car ils pensent que c'est avec cela que les soldats guident leurs drones FPV kamikazes 😂
Le populaire général de division Ivan Popov a été condamné à la déchéance de son grade militaire, à 5 ans de prison et au refus d'être renvoyé sur le front.
Le célèbre général paie très cher ses insultes publiques envers sa hiérarchie, lorsqu'il a dénoncé la mauvaise conduite de la guerre en 2023.
Les motifs de sa condamnation ne sont en revanche pas ceux-ci, puisqu'il est condamné pour un motif qui a déjà été démontré comme fabriqué, le prétendu plaignant a même déjà reconnu ne rien avoir à reprocher au général.
Il y a toute une série de dysfonctionnements en Russie, dont celui-ci, et d'autres problèmes basiques qui empêchent l'armée d'obtenir de bons résultats sur le champ de bataille. Tout rejeter sur le niveau d'imbécilité hors norme d'une bureaucratie est trop facile. La stupidité et les erreurs ont bon dos comme dans tous les pays. Seules les méthodes sont différentes, mais en Russie, la censure et l'emballage médiatique sont archaïques, alors tout s'étale immédiatement dans la sphère publique. Tout se sait, mais cela ne change rien.
Andrey Filatov et RT avaient tenté de faire bouger les choses pour le commandant Vladimir Novikov, même des chaînes à 3 millions d'abonnés (!), et Denis Pushilin, le chef de la DNR. Ce cas similaire ne s'est pas non plus conclu par un succès. D'autres cas, inverses, lorsque des officiers mafieux et criminels étaient dénoncés, jusqu'à provoquer une réponse du ministre, n'ont rien donné non plus.
Il aurait été si simple de condamner Popov pour ses insultes sans fabriquer une fausse affaire qui ne tient même pas debout.
Bref, chaque pays a ses problèmes. On ne peut pas dire que tel pays est bien ou mauvais. Chaque pays est différent, avec ses avantages, ses inconvénients.
Popov va protester une énième fois, mais vu le niveau de mauvaise foi (autant que la kleptocratie européenne), il n'y a absolument aucune chance de succès.
L'ennemi a mené une attaque de drones contre la Crimée, environ 45 ont été identifiés par la DCA russe, ciblant le littoral du quart sud-ouest. Généralement, lorsqu'ils n'attaquent pas les dépôts de munitions ou d'hydrocarbure, ils attaquent des radars, des batteries de SAM. Cela peut préparer des attaques de drones navals et/ou de missiles balistiques ou de croisière.
Les clowns anglais suivent les clowns de l'EuroLag et interdisent à leur tour l'export de manettes de jeu en Russie car ils pensent que c'est avec cela que les soldats guident leurs drones FPV kamikazes 😂
23.04.202512:04
L'EuroLag compte mettre un terme au chiffrement sur Internet pour espionner les communications, une idée également souhaitée par le régime français, qui s'est dit certain d'y parvenir. La recherche de solutions technologiques est en cours pour mettre en œuvre cette intention.
On ne peut qu'imaginer les menaces majeures que cela fait peser, tant sur les citoyens que sur les entreprises et les services de sécurité (armées, banques, secrets industriels, d'Etat, médicaux etc). Ce sera une belle anarchie. Même l'envoi d'une simple lettre par la Poste sera plus sûr ! D'ailleurs, on peut penser que ce sera bientôt interdit : toutes sortes de prétextes économiques, énergétiques et "écologiques" sont faciles à trouver.
Ce Soviet, qui paraissait jusque dans les années 2010 être un machin inutile et gesticulant, a pris le pouvoir et a étendu son emprise totalitaire sur les Etats qu'il a annexés et vassalisés ces dernières décennies, avec la pleine complicité des dirigeants locaux. Il démontre être devenu depuis quelques années un danger sérieux pour les peuples européens, dans tous les domaines. Encore trop peu de personnes ont pris conscience de l'ampleur de la situation.
Durov s'est déclaré du côté des citoyens français et européens, il a annoncé œuvrer à la défense de la sécurité d'Internet et se dit prêt à faire quitter Telegram de l'Europe si la sécurité de ses utilisateurs était compromise. Ce serait une bonne chose et cela aurait dû avoir lieu depuis longtemps : les populations européennes devraient pouvoir accéder à Telegram depuis d'autres pays, comme c'était le cas en Russie au moment où Telegram y était officiellement censuré.
Une telle déclaration, si elle avait été tenue avant la fin août 2024, aurait été un peu plus convaincante que depuis.
La décennie 2020 va continuer à jouer son rôle de bascule, vers la fin de l'Internet libre et sûr. Même si des solutions de sécurité existent et ne peuvent pas être attaquées facilement, la plupart des utilisateurs ne s'en servent pas, par facilité ☹
Les attaques seront probablement beaucoup plus simples que ce qu'on pense : elles auront très certainement lieu avec la pleine collaboration de ceux qui possèdent les serveurs : ce sont souvent des entreprises qui font de l'argent et il sera d'autant plus simple d'exiger qu'elles communiquent toutes les données pour continuer à faire du fric en Eurolag. On peut imaginer que "les dispositifs technologiques" permettront la collecte de ces données, leur stockage et la censure des communications vers et depuis les serveurs de ceux qui refusent de collaborer en trahissant leurs utilisateurs. Il ne devrait pas être question de casser le chiffrement en temps réel, c'est bien trop irréaliste et gourmand en ressources.
On ne peut qu'imaginer les menaces majeures que cela fait peser, tant sur les citoyens que sur les entreprises et les services de sécurité (armées, banques, secrets industriels, d'Etat, médicaux etc). Ce sera une belle anarchie. Même l'envoi d'une simple lettre par la Poste sera plus sûr ! D'ailleurs, on peut penser que ce sera bientôt interdit : toutes sortes de prétextes économiques, énergétiques et "écologiques" sont faciles à trouver.
Ce Soviet, qui paraissait jusque dans les années 2010 être un machin inutile et gesticulant, a pris le pouvoir et a étendu son emprise totalitaire sur les Etats qu'il a annexés et vassalisés ces dernières décennies, avec la pleine complicité des dirigeants locaux. Il démontre être devenu depuis quelques années un danger sérieux pour les peuples européens, dans tous les domaines. Encore trop peu de personnes ont pris conscience de l'ampleur de la situation.
Durov s'est déclaré du côté des citoyens français et européens, il a annoncé œuvrer à la défense de la sécurité d'Internet et se dit prêt à faire quitter Telegram de l'Europe si la sécurité de ses utilisateurs était compromise. Ce serait une bonne chose et cela aurait dû avoir lieu depuis longtemps : les populations européennes devraient pouvoir accéder à Telegram depuis d'autres pays, comme c'était le cas en Russie au moment où Telegram y était officiellement censuré.
Une telle déclaration, si elle avait été tenue avant la fin août 2024, aurait été un peu plus convaincante que depuis.
La décennie 2020 va continuer à jouer son rôle de bascule, vers la fin de l'Internet libre et sûr. Même si des solutions de sécurité existent et ne peuvent pas être attaquées facilement, la plupart des utilisateurs ne s'en servent pas, par facilité ☹
Les attaques seront probablement beaucoup plus simples que ce qu'on pense : elles auront très certainement lieu avec la pleine collaboration de ceux qui possèdent les serveurs : ce sont souvent des entreprises qui font de l'argent et il sera d'autant plus simple d'exiger qu'elles communiquent toutes les données pour continuer à faire du fric en Eurolag. On peut imaginer que "les dispositifs technologiques" permettront la collecte de ces données, leur stockage et la censure des communications vers et depuis les serveurs de ceux qui refusent de collaborer en trahissant leurs utilisateurs. Il ne devrait pas être question de casser le chiffrement en temps réel, c'est bien trop irréaliste et gourmand en ressources.
21.04.202522:03
Point sur la guerre en Russie
La suspension des opérations offensives est terminée depuis 0h. Toutefois, on n'a pas vu d'offensive générale, la guerre de position se poursuit comme d'habitude, le Dniestr ne sera pas atteint dans un futur prévisible.
Pour ceux qui, par abus de langage, ont considéré que les 36h en question étaient une « trêve », celle-ci a probablement pris fin également à 0h avec l'envoi massif, par l'armée russe, de drones kamikazes iraniens Shahed-136, de bombes aériennes guidées et de divers missiles de croisière, toutefois il n'y a rien eu qui sortait de l'ordinaire ces dernières années. Un QG ennemi a été attaqué à Kherson, des casernes ont été attaquées à Kharkov, une industrie militaire a été attaquée à Pavlograd, un dépôt de véhicules militaires a été attaqué à Novomoskovsk, la base aérienne de Tcherkassy a été attaquée, ainsi qu'un certain nombre d'autres objectifs habituels à Odessa, Kiev etc.
L'opération médiatique russe n'a pas provoqué la réaction attendue de Washington, qui est resté plutôt silencieux, gêné par l'invitation de la Russie à accélérer le mouvement vers l'armistice et le Traité de paix.
Néanmoins, cette initiative russe a permis de s'apercevoir que les deux parties sont prêtes et sont capables d'observer un cessez-le-feu même inattendu et de conclure des accords locaux pour récupérer les blessés et les morts dans la zone grise... Jusqu'à un certain point.
Personnellement, je ne suis pas convaincu par le concept des trêves. On peut parfois s'entendre localement, par exemple pour mettre un terme à une boucherie mutuelle, les deux parties tentent d'améliorer leur situation tactique avant de reprendre les combats et y trouvent un espoir pour être la partie qui en tirera alors le plus profit. On en voyait même durant les deux guerres mondiales. Les trêves générales sont, quant à elles, politiques.
Un avion-radar suédois a survolé Lvov dans l'ouest du pays. Il s'agit du premier sur les deux qui seront donnés à Kiev. On pense qu'il s'agit d'un vol d'essai. Kiev évitera d'exposer ses avions à la destruction et les utilisera loin de l'aviation russe, pour améliorer sa capacité de défense aérienne dans l'ouest, déjà bien soutenue par l'OTAN. L'avion repéré aujourd'hui pourrait être basé en Pologne : on ne sait pas.
En Pologne justement, il est devenu interdit de photographier 25 mille infrastructures jugées stratégiques, y compris de simples infrastructures routières. Sous peine d'un mois de prison. Les infrastructures en question seront munies d'un panneau qui les identifiera clairement. C'est l'esprit bureaucratique retardé de plus d'un siècle, prenant peur de l'invention de la photographie, qui décide alors de « faire l'autruche » comme solution défensive 😂
La suspension des opérations offensives est terminée depuis 0h. Toutefois, on n'a pas vu d'offensive générale, la guerre de position se poursuit comme d'habitude, le Dniestr ne sera pas atteint dans un futur prévisible.
Pour ceux qui, par abus de langage, ont considéré que les 36h en question étaient une « trêve », celle-ci a probablement pris fin également à 0h avec l'envoi massif, par l'armée russe, de drones kamikazes iraniens Shahed-136, de bombes aériennes guidées et de divers missiles de croisière, toutefois il n'y a rien eu qui sortait de l'ordinaire ces dernières années. Un QG ennemi a été attaqué à Kherson, des casernes ont été attaquées à Kharkov, une industrie militaire a été attaquée à Pavlograd, un dépôt de véhicules militaires a été attaqué à Novomoskovsk, la base aérienne de Tcherkassy a été attaquée, ainsi qu'un certain nombre d'autres objectifs habituels à Odessa, Kiev etc.
L'opération médiatique russe n'a pas provoqué la réaction attendue de Washington, qui est resté plutôt silencieux, gêné par l'invitation de la Russie à accélérer le mouvement vers l'armistice et le Traité de paix.
Néanmoins, cette initiative russe a permis de s'apercevoir que les deux parties sont prêtes et sont capables d'observer un cessez-le-feu même inattendu et de conclure des accords locaux pour récupérer les blessés et les morts dans la zone grise... Jusqu'à un certain point.
Personnellement, je ne suis pas convaincu par le concept des trêves. On peut parfois s'entendre localement, par exemple pour mettre un terme à une boucherie mutuelle, les deux parties tentent d'améliorer leur situation tactique avant de reprendre les combats et y trouvent un espoir pour être la partie qui en tirera alors le plus profit. On en voyait même durant les deux guerres mondiales. Les trêves générales sont, quant à elles, politiques.
Un avion
En Pologne justement, il est devenu interdit de photographier 25 mille infrastructures jugées stratégiques, y compris de simples infrastructures routières. Sous peine d'un mois de prison. Les infrastructures en question seront munies d'un panneau qui les identifiera clairement. C'est l'esprit bureaucratique retardé de plus d'un siècle, prenant peur de l'invention de la photographie, qui décide alors de « faire l'autruche » comme solution défensive 😂
19.04.202520:53
Sous la pression de Washington, l'ennemi discutait publiquement de proposer un cessez-le-feu intégral la semaine prochaine.
Quelques heures plus tard, VVP a décidé de ne pas laisser l'officialisation de cette initiative à l'ennemi et a brusqué les choses en déclarant une suspension immédiate des opérations offensives pour 36 heures, du 19 avril 18h au 20 avril 23h59. Sous prétexte d'une trêve pour Pâques.
Tout le monde comprend qu'il s'agit d'un coup médiatique destiné à envoyer la balle du côté de Washington et pour ne pas laisser filer l'opportunité d'être perçu comme la partie pacifique.
Techniquement, il est impossible de mettre en oeuvre une telle chose en moins d'une heure et évidemment, cela n'a pas été le cas, des deux côtés, mais les gens de bonne foi peuvent faire preuve de patience.
Washington dispose maintenant, s'il le veut, d'un puissant levier pour forcer la paix.
L'opération médiatique a bien fonctionné, puisque la propagande occidentale a été prise de court et a dû admettre que la Russie a été à l'initiative de l'arrêt (temporaire ?) des hostilités.
Cela a été renforcé par un cafouillage de l'ennemi, qui a d'abord refusé, puis qui a dû rétropédaler après avoir été rappelé à l'ordre, acceptant la trêve.
A 22h puis 23h, certains secteurs respectaient la trêve, d'autres non. Compte-tenu de la tendance et de la volonté générale de cesser cette guerre, il faut s'attendre à ce qu'elle passe d’une manière ou d’une autre par un certain point de bifurcation : soit vers une campagne militaire estivale, soit vers la fin de carrière de Zelensky (une des nombreuses conséquences de la paix).
Operline note que dans l'armée russe, l'ordre tel que formulé (« suspendre les opérations offensives sauf si l'ennemi ne respecte pas la trêve ») sera pris de différente manière selon le caractère de chaque commandant, conformément à la mentalité habituelle d'interprêter librement les ordres du sommet jusqu'à considérer de bonne foi ne pas être concerné. L'ordre mettra plus de 36 heures à être pris au sérieux. Il conclut que si tel est le cas, ce n'est peut-être pas si mal.
Il s'agit bien sûr d'un nouveau geste de bonne volonté stupide qui pourrait même se révéler être la « fin » de la guerre.
➖➖➖➖➖
Cette guerre mal préparée n'aurait pas dû être lancée telle quelle en février 2022 et depuis le printemps 2022, pire encore depuis l'automne 2022, elle a montré que les deux parties étaient à égalité, incapables d'obtenir une Victoire totale sur l'autre. Depuis fin 2022, la guerre paraissait éternelle (« au rythme actuel, l'armée russe mettra plus d'un siècle pour gagner la guerre ») et on peut la faire se poursuivre indéfiniment.
Poursuivre ou ne pas poursuivre... Si c'est pour ne rien changer, autant abandonner cette stupidité. Le problème est que la période de paix sera exploitée par une partie pour préparer la reprise de la guerre pendant que l'autre s'endormira, et on sait déjà de qui il s'agit.
➖➖➖➖➖
Avant que cette « surprise » n'arrive, je me renseignais sur l'avis des communistes russes. Ils ont un point de vue intéressant que je ne comptais pourtant pas mentionner. Ils critiquent la gestion de la guerre, mais promeuvent une confiance laxiste vis-à-vis du peuple ukrainien, et sont d'ailleurs toujours fidèles au bolchevisme sécessionniste de 1917 :
Il faut admettre que c'est plus pertinent que le douloureux « geste de bonne volonté », même si je suis visé par le premier alinéa (que je conteste).
Quelques heures plus tard, VVP a décidé de ne pas laisser l'officialisation de cette initiative à l'ennemi et a brusqué les choses en déclarant une suspension immédiate des opérations offensives pour 36 heures, du 19 avril 18h au 20 avril 23h59. Sous prétexte d'une trêve pour Pâques.
Tout le monde comprend qu'il s'agit d'un coup médiatique destiné à envoyer la balle du côté de Washington et pour ne pas laisser filer l'opportunité d'être perçu comme la partie pacifique.
Techniquement, il est impossible de mettre en oeuvre une telle chose en moins d'une heure et évidemment, cela n'a pas été le cas, des deux côtés, mais les gens de bonne foi peuvent faire preuve de patience.
Washington dispose maintenant, s'il le veut, d'un puissant levier pour forcer la paix.
L'opération médiatique a bien fonctionné, puisque la propagande occidentale a été prise de court et a dû admettre que la Russie a été à l'initiative de l'arrêt (temporaire ?) des hostilités.
Cela a été renforcé par un cafouillage de l'ennemi, qui a d'abord refusé, puis qui a dû rétropédaler après avoir été rappelé à l'ordre, acceptant la trêve.
A 22h puis 23h, certains secteurs respectaient la trêve, d'autres non. Compte-tenu de la tendance et de la volonté générale de cesser cette guerre, il faut s'attendre à ce qu'elle passe d’une manière ou d’une autre par un certain point de bifurcation : soit vers une campagne militaire estivale, soit vers la fin de carrière de Zelensky (une des nombreuses conséquences de la paix).
Operline note que dans l'armée russe, l'ordre tel que formulé (« suspendre les opérations offensives sauf si l'ennemi ne respecte pas la trêve ») sera pris de différente manière selon le caractère de chaque commandant, conformément à la mentalité habituelle d'interprêter librement les ordres du sommet jusqu'à considérer de bonne foi ne pas être concerné. L'ordre mettra plus de 36 heures à être pris au sérieux. Il conclut que si tel est le cas, ce n'est peut-être pas si mal.
Il s'agit bien sûr d'un nouveau geste de bonne volonté stupide qui pourrait même se révéler être la « fin » de la guerre.
➖➖➖➖➖
Cette guerre mal préparée n'aurait pas dû être lancée telle quelle en février 2022 et depuis le printemps 2022, pire encore depuis l'automne 2022, elle a montré que les deux parties étaient à égalité, incapables d'obtenir une Victoire totale sur l'autre. Depuis fin 2022, la guerre paraissait éternelle (« au rythme actuel, l'armée russe mettra plus d'un siècle pour gagner la guerre ») et on peut la faire se poursuivre indéfiniment.
Poursuivre ou ne pas poursuivre... Si c'est pour ne rien changer, autant abandonner cette stupidité. Le problème est que la période de paix sera exploitée par une partie pour préparer la reprise de la guerre pendant que l'autre s'endormira, et on sait déjà de qui il s'agit.
➖➖➖➖➖
Avant que cette « surprise » n'arrive, je me renseignais sur l'avis des communistes russes. Ils ont un point de vue intéressant que je ne comptais pourtant pas mentionner. Ils critiquent la gestion de la guerre, mais promeuvent une confiance laxiste vis-à-vis du peuple ukrainien, et sont d'ailleurs toujours fidèles au bolchevisme sécessionniste de 1917 :
🔸 Inviter jusqu'aux bandéristes en Russie (sous réserve d'être pacifiques), reconnaître l'identité nationale ukrainienne, condamner la presse militaro-patriotique russe pour sa rhétorique agressive, arrogante et méprisante renforçant l’hostilité des Ukrainiens,
🔸 Mais condamnant le manque de résultats militaires et l'incompétence politico-militaire, exigeant la Victoire militaire totale sur le modèle stalinien, et exigeant ensuite de faire de Kiev une alliée pour la future nouvelle guerre inévitable que déclenchera l'OTAN.
Il faut admettre que c'est plus pertinent que le douloureux « geste de bonne volonté », même si je suis visé par le premier alinéa (que je conteste).
27.04.202512:35
La situation économique en Russie, racontée par les lecteurs d'Operline
Durant les dernières années de l’URSS, la population subit des pénuries qui deviennent de plus en plus visibles. Dans certaines régions, comme la Russie centrale, les étagères des magasins commencent à se vider progressivement. Les biens de consommation sont rares, la sélection limitée, et les files d'attente deviennent une réalité du quotidien. Toutefois, dans des régions plus éloignées bénéficiant de l’« approvisionnement du Nord* » (comme le Kamtchatka), la situation reste relativement meilleure : la variété est moindre, mais les étagères ne sont pas vides.
*La planification économique soviétique avait mis en place l'approvisionnement gouvernemental des régions dont le climat est rude, qui percevaient une livraison d'une année de tous les produits nécessaires (nourriture, hydrocarbure, matériaux de constructions etc), avant l'hiver qui coupait tout approvisionnement. Un effet secondaire était que cela permettait à ces populations d'échapper aux difficultés que pouvaient rencontrer d'autres régions pour d'autres motifs.
Après l’effondrement de l’URSS, la libéralisation soudaine des prix transforme brutalement l’économie. Les magasins se remplissent rapidement de produits, y compris occidentaux. Mais cette abondance est illusoire pour la majorité : l'hyperinflation, la disparition de l'épargne et les salaires misérables rendent l'achat quasiment impossible. En parallèle, la vie quotidienne est marquée par des difficultés matérielles graves : pannes d’électricité prolongées, absence de chauffage, nécessité de cuisiner ensemble avec les voisins sur des feux improvisés : la cuisine collective réduisant les coûts. Ce traumatisme collectif laisse une empreinte durable sur toute une génération.
Avec la chute du gouvernement soviétique et de sa planification économique, l'« approvisionnement du Nord » se désorganise brutalement. Les populations de ces régions, confrontées à de graves pénuries et à l'isolement, entrent dans une période de survie difficile, conduisant nombre d'entre elles à migrer vers des zones plus accessibles.
Avec la montée des prix du pétrole et la stabilisation politique, les années 2000 marquent une amélioration nette de la qualité de vie. L'économie se développe, l'accès aux biens de consommation devient plus facile. Acheter une voiture, contracter un prêt immobilier, voyager à l’étranger cesse d’être un luxe inaccessible. Le stress économique recule, une nouvelle classe moyenne émerge, et l’optimisme gagne du terrain.
Aujourd'hui, la situation économique en Russie, bien que globalement meilleure qu’à la fin des années 1980 ou au début des années 1990, connaît un recul perceptible qui réactive les craintes des générations ayant vécu les années 1980 et 1990. Si les magasins sont pleins, l’accessibilité économique diminue : les prix augmentent rapidement, ponctuellement aggravés par les aléas des récoltes, rendant difficile l'achat de produits courants ou l’accès à certains services. Cette nouvelle forme d’inflation suscite une profonde inquiétude : les Russes redoutent de revivre, sous une forme différente, les épreuves passées : non pas des pénuries soviétiques similaires aux années 1980, mais l'inaccessibilité économique généralisée des années 1990 libérales.
Les souvenirs des crises passées ravivent la peur de voir s'effondrer, à nouveau, un mode de vie difficilement reconstruit depuis 25 ans. S'être « habitué aux bonnes choses » rend d’autant plus douloureux le constat du déclin. Pour beaucoup, l’inflation actuelle est moins perçue comme une simple hausse des prix que comme un symptôme d’un possible retour aux instabilités d’autrefois.
➖➖➖➖➖
Bref, la situation est exactement la même en Europe, à la différence près que nous n'avons pas de souvenirs anciens pour nous effrayer par l'inflation croissante, la baisse du pouvoir d'achat, la diminution des services publics, l'augmentation du chômage, les pénuries et les rationnements qui s'annoncent. L'histoire prépare peut-être les uns mieux que les autres.
Durant les dernières années de l’URSS, la population subit des pénuries qui deviennent de plus en plus visibles. Dans certaines régions, comme la Russie centrale, les étagères des magasins commencent à se vider progressivement. Les biens de consommation sont rares, la sélection limitée, et les files d'attente deviennent une réalité du quotidien. Toutefois, dans des régions plus éloignées bénéficiant de l’« approvisionnement du Nord* » (comme le Kamtchatka), la situation reste relativement meilleure : la variété est moindre, mais les étagères ne sont pas vides.
*La planification économique soviétique avait mis en place l'approvisionnement gouvernemental des régions dont le climat est rude, qui percevaient une livraison d'une année de tous les produits nécessaires (nourriture, hydrocarbure, matériaux de constructions etc), avant l'hiver qui coupait tout approvisionnement. Un effet secondaire était que cela permettait à ces populations d'échapper aux difficultés que pouvaient rencontrer d'autres régions pour d'autres motifs.
Après l’effondrement de l’URSS, la libéralisation soudaine des prix transforme brutalement l’économie. Les magasins se remplissent rapidement de produits, y compris occidentaux. Mais cette abondance est illusoire pour la majorité : l'hyperinflation, la disparition de l'épargne et les salaires misérables rendent l'achat quasiment impossible. En parallèle, la vie quotidienne est marquée par des difficultés matérielles graves : pannes d’électricité prolongées, absence de chauffage, nécessité de cuisiner ensemble avec les voisins sur des feux improvisés : la cuisine collective réduisant les coûts. Ce traumatisme collectif laisse une empreinte durable sur toute une génération.
Avec la chute du gouvernement soviétique et de sa planification économique, l'« approvisionnement du Nord » se désorganise brutalement. Les populations de ces régions, confrontées à de graves pénuries et à l'isolement, entrent dans une période de survie difficile, conduisant nombre d'entre elles à migrer vers des zones plus accessibles.
Avec la montée des prix du pétrole et la stabilisation politique, les années 2000 marquent une amélioration nette de la qualité de vie. L'économie se développe, l'accès aux biens de consommation devient plus facile. Acheter une voiture, contracter un prêt immobilier, voyager à l’étranger cesse d’être un luxe inaccessible. Le stress économique recule, une nouvelle classe moyenne émerge, et l’optimisme gagne du terrain.
Aujourd'hui, la situation économique en Russie, bien que globalement meilleure qu’à la fin des années 1980 ou au début des années 1990, connaît un recul perceptible qui réactive les craintes des générations ayant vécu les années 1980 et 1990. Si les magasins sont pleins, l’accessibilité économique diminue : les prix augmentent rapidement, ponctuellement aggravés par les aléas des récoltes, rendant difficile l'achat de produits courants ou l’accès à certains services. Cette nouvelle forme d’inflation suscite une profonde inquiétude : les Russes redoutent de revivre, sous une forme différente, les épreuves passées : non pas des pénuries soviétiques similaires aux années 1980, mais l'inaccessibilité économique généralisée des années 1990 libérales.
Les souvenirs des crises passées ravivent la peur de voir s'effondrer, à nouveau, un mode de vie difficilement reconstruit depuis 25 ans. S'être « habitué aux bonnes choses » rend d’autant plus douloureux le constat du déclin. Pour beaucoup, l’inflation actuelle est moins perçue comme une simple hausse des prix que comme un symptôme d’un possible retour aux instabilités d’autrefois.
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Bref, la situation est exactement la même en Europe, à la différence près que nous n'avons pas de souvenirs anciens pour nous effrayer par l'inflation croissante, la baisse du pouvoir d'achat, la diminution des services publics, l'augmentation du chômage, les pénuries et les rationnements qui s'annoncent. L'histoire prépare peut-être les uns mieux que les autres.
26.04.202517:56
Emission intéressante qui nous replonge 5 ans en arrière au commencement de l'escroquerie de SRAS-2, lorsque les statistiques ne montraient rien et que les réactions étaient conséquemment démesurées.
Par la suite, surtout en 2021, les statistiques ont été grossièrement fabriquées.
L'émission aborde la transformation de l'hôpital en France depuis une vingtaine d'années en une industrie financière pour qui le patient est une source indirecte de revenus, selon les tarifications des pathologies : certaines donnent de meilleures subventions que d'autres. Alors les patients qui consultent pour un bras cassé ont tendance à être réétiquetés pour une pathologie plus rentable. Vous l'aurez compris, l'escroquerie de SRAS-2 offrait une superbe rentabilité, il n'en fallait guère plus pour obtenir des millions de « malades ».
Cela dit, c'est le cas particulier de la France, beaucoup de pays ont participé, les incitations y étaient un peu différentes. L'intervenant n'a pas remarqué que la Biélorussie avait participé comme les autres, même si la propagande affirmait le contraire. Loukachenko a joué au surpris, avant d'admettre en octobre 2021 qu'il y participait. Quant à la Suède, idem, la propagande présentait le pays comme résistant mais la réalité était différente : certes il n'y eut que peu de coercition physique, mais autant de violés psychiques ont plié. Cela signifie simplement que la Suède est plus experte en propagande politique.
Nous avions identifié la Bulgarie comme la plus résistante du continent européen. Encore bravo aux Bulgares avec leurs 25 % seulement de violés 👏
Mais de manière générale, c'est le « tiers monde » qui ne jouait pas trop à ce jeu, les gens là bas avaient d'autres préoccupations plus réelles et sérieuses.
C'est bien que des gens continuent à recueillir des éléments contre les criminels, mais croire qu'ils seront condamnés est bien naïf. Depuis, les mêmes sont passés à une autre escroquerie, provoquant d'autres victimes, dans le sud-ouest de la Russie notamment. Puisque cela fait déjà 3 années, il ne faudrait pas s'étonner que cette escroquerie soit rangée au placard au profit d'une nouvelle, qui arrosera encore d'autres bénéficiaires.
On en oublie le principal : il n'y aurait plus d'argent pour financer les retraites, la santé, des centrales électriques, les services publics (...) qu'on privatise à tour de bras ; mais on trouve toujours de quoi envoyer de nouvelles montagnes de billets pour financer l'entreprise mortifère (en échange d'une dette croissante transformée en réformes d'appauvrissement et d'esclavigisme).
Par la suite, surtout en 2021, les statistiques ont été grossièrement fabriquées.
L'émission aborde la transformation de l'hôpital en France depuis une vingtaine d'années en une industrie financière pour qui le patient est une source indirecte de revenus, selon les tarifications des pathologies : certaines donnent de meilleures subventions que d'autres. Alors les patients qui consultent pour un bras cassé ont tendance à être réétiquetés pour une pathologie plus rentable. Vous l'aurez compris, l'escroquerie de SRAS-2 offrait une superbe rentabilité, il n'en fallait guère plus pour obtenir des millions de « malades ».
Cela dit, c'est le cas particulier de la France, beaucoup de pays ont participé, les incitations y étaient un peu différentes. L'intervenant n'a pas remarqué que la Biélorussie avait participé comme les autres, même si la propagande affirmait le contraire. Loukachenko a joué au surpris, avant d'admettre en octobre 2021 qu'il y participait. Quant à la Suède, idem, la propagande présentait le pays comme résistant mais la réalité était différente : certes il n'y eut que peu de coercition physique, mais autant de violés psychiques ont plié. Cela signifie simplement que la Suède est plus experte en propagande politique.
Nous avions identifié la Bulgarie comme la plus résistante du continent européen. Encore bravo aux Bulgares avec leurs 25 % seulement de violés 👏
Mais de manière générale, c'est le « tiers monde » qui ne jouait pas trop à ce jeu, les gens là bas avaient d'autres préoccupations plus réelles et sérieuses.
C'est bien que des gens continuent à recueillir des éléments contre les criminels, mais croire qu'ils seront condamnés est bien naïf. Depuis, les mêmes sont passés à une autre escroquerie, provoquant d'autres victimes, dans le sud-ouest de la Russie notamment. Puisque cela fait déjà 3 années, il ne faudrait pas s'étonner que cette escroquerie soit rangée au placard au profit d'une nouvelle, qui arrosera encore d'autres bénéficiaires.
On en oublie le principal : il n'y aurait plus d'argent pour financer les retraites, la santé, des centrales électriques, les services publics (...) qu'on privatise à tour de bras ; mais on trouve toujours de quoi envoyer de nouvelles montagnes de billets pour financer l'entreprise mortifère (en échange d'une dette croissante transformée en réformes d'appauvrissement et d'esclavigisme).
24.04.202512:51
"Nous avons honnêtement essayé de plaisanter sur l'UE, en disant qu'elle pourrait copier la Russie en recherchant des fournisseurs alternatifs aux USA et en infligeant des amendes de plusieurs millions de dollars contre les entreprises américaines, mais la réalité nous a encore une fois rattrapés. L'UE inflige des amendes contre Meta et Apple totalisant 700 millions d'euros. Et l'UE soutient de plus en plus l'interdiction du chiffrement au nom de tout et n'importe quoi comme d'habitude : insérez ici tout motif émotionnel.
Avec très peu d'imagination, l'étape suivante pourrait probablement être de faire passer les utilisateurs européens au navigateur Internet Bruxellium sur la base d'un Chromium entièrement sous contrôle."
https://t.me/vatfor/10009
➡ La transformation d'Internet en UE en un soviet numérique se fait rapidement, avec une facilité impressionnante et dans la traditionnelle indifférence générale.
Dire qu'on s'étonnait il y a 15-20 ans que les gens n'utilisent pas GPG (la version ouverte du PGP moisi) par défaut pour s'envoyer des courriels, ou ne serait-ce que pour les signer (!). Tout est sauvegardé en clair sur les serveurs américains, ou sur les serveurs des opérateurs, et ça ne gêne personne !
Il n'y a pourtant aucune difficulté à suivre une hygiène numérique de base.
Nous sommes déjà dans 1984, de manière bien avancée, mais la plupart croient encore que c'est une menace hypothétique éloignée.
Avec très peu d'imagination, l'étape suivante pourrait probablement être de faire passer les utilisateurs européens au navigateur Internet Bruxellium sur la base d'un Chromium entièrement sous contrôle."
https://t.me/vatfor/10009
➡ La transformation d'Internet en UE en un soviet numérique se fait rapidement, avec une facilité impressionnante et dans la traditionnelle indifférence générale.
Dire qu'on s'étonnait il y a 15-20 ans que les gens n'utilisent pas GPG (la version ouverte du PGP moisi) par défaut pour s'envoyer des courriels, ou ne serait-ce que pour les signer (!). Tout est sauvegardé en clair sur les serveurs américains, ou sur les serveurs des opérateurs, et ça ne gêne personne !
Il n'y a pourtant aucune difficulté à suivre une hygiène numérique de base.
Nous sommes déjà dans 1984, de manière bien avancée, mais la plupart croient encore que c'est une menace hypothétique éloignée.
22.04.202520:57
Point sur la guerre en Russie
Ce qu'on a pensé être un "avion-radar suédois" Saab 340, apparu hier au-dessus de Lvov, encore apparu aujourd'hui, est simplement un avion de transport An-26 qui mène des vols d'essais dans l'ouest du territoire contrôlé par Kiev. Il est basé à Lvov. L'article d'hier a été corrigé dans la journée. Les avions-radars suédois n'ont toujours pas été livrés, l'équipage est toujours en formation.
Le dépôt de munitions de Kirzhach a sauté en région de Vladimir, au nord-est de Moscou. L'ennemi n'en a pas pris la responsabilité et l'armée russe a immédiatement reconnu une faute humaine. Pour la première fois depuis très longtemps, il n'y a absolument aucune censure militaire, beaucoup de détails est communiqué en temps réel comme avant la guerre, ou comme en 2022 voire 2023. Apparemment, les bureaucrates soviétoïdes sont en pause café (le nombre de victimes est en revanche toujours fixé à 0, mais c'est une convention universelle dans le domaine des explosions de dépôts de munitions 😢).
Des projectiles retombent sur les villes à 10 km, faisant quelques blessés.
Encore l'utilisation par l'armée russe d'animaux pour le transport dans les arrières du front. Probablement des initiatives individuelles pour s'amuser et s'auto-troller.
Pendant la nuit passée, le bureau de censure russe a vérifié l'efficacité de ses outils contre les messageries disposant de serveurs à l'étranger, comme Telegram, WhatsApp et autres. Les utilisateurs qui n'utilisent pas de VPN fonctionnels ont subi des troubles.
Sans explication, Google et Apple ont censuré toutes les chaînes de l'armée russe liées à l'Afrique, et celles de Wagner, sur leur version de Telegram téléchargeable dans leur "store" ; et Telegram a réduit leur visibilité (dans la barre de recherche) dans le monde entier. L'armée russe s'est dite inquiète pour l'avenir de Telegram. Une partie des chaînes de Wagner également, et avec d'autres chaînes militaro-patriotiques, elles ont lancé une campagne informationnelle contre le propriétaire de Telegram. Les autres chaînes ont constaté qu'Apple et Google pratiquent la censure depuis de nombreuses années, y ont vu une réponse évidente aux activités de l'initiative africaine de l'armée russe (contre-sanctions envers les entreprises occidentales, en particulier françaises. On se souvient de la censure française contre @grey_zone peu après sa mort) et se sont dites préoccupées par l'imprévisibilité de la messagerie.
Il est vrai que l'âge d'or de la messagerie a été dépassé pendant l'été 2024.
Quelques heures après ce mouvement de protestation, tout a été rétabli sans explication, l'armée russe remercie ceux ayant relayé la protestation informationnelle, mais la suspicion demeure.
Une « allée en l'honneur d'Andrey Filatov, légende de l'armée, correspondant de guerre de RT » ✌️
Ce qu'on a pensé être un "avion-radar suédois" Saab 340, apparu hier au-dessus de Lvov, encore apparu aujourd'hui, est simplement un avion de transport An-26 qui mène des vols d'essais dans l'ouest du territoire contrôlé par Kiev. Il est basé à Lvov. L'article d'hier a été corrigé dans la journée. Les avions-radars suédois n'ont toujours pas été livrés, l'équipage est toujours en formation.
Le dépôt de munitions de Kirzhach a sauté en région de Vladimir, au nord-est de Moscou. L'ennemi n'en a pas pris la responsabilité et l'armée russe a immédiatement reconnu une faute humaine. Pour la première fois depuis très longtemps, il n'y a absolument aucune censure militaire, beaucoup de détails est communiqué en temps réel comme avant la guerre, ou comme en 2022 voire 2023. Apparemment, les bureaucrates soviétoïdes sont en pause café (le nombre de victimes est en revanche toujours fixé à 0, mais c'est une convention universelle dans le domaine des explosions de dépôts de munitions 😢).
Des projectiles retombent sur les villes à 10 km, faisant quelques blessés.
Encore l'utilisation par l'armée russe d'animaux pour le transport dans les arrières du front. Probablement des initiatives individuelles pour s'amuser et s'auto-troller.
Pendant la nuit passée, le bureau de censure russe a vérifié l'efficacité de ses outils contre les messageries disposant de serveurs à l'étranger, comme Telegram, WhatsApp et autres. Les utilisateurs qui n'utilisent pas de VPN fonctionnels ont subi des troubles.
Sans explication, Google et Apple ont censuré toutes les chaînes de l'armée russe liées à l'Afrique, et celles de Wagner, sur leur version de Telegram téléchargeable dans leur "store" ; et Telegram a réduit leur visibilité (dans la barre de recherche) dans le monde entier. L'armée russe s'est dite inquiète pour l'avenir de Telegram. Une partie des chaînes de Wagner également, et avec d'autres chaînes militaro-patriotiques, elles ont lancé une campagne informationnelle contre le propriétaire de Telegram. Les autres chaînes ont constaté qu'Apple et Google pratiquent la censure depuis de nombreuses années, y ont vu une réponse évidente aux activités de l'initiative africaine de l'armée russe (contre-sanctions envers les entreprises occidentales, en particulier françaises. On se souvient de la censure française contre @grey_zone peu après sa mort) et se sont dites préoccupées par l'imprévisibilité de la messagerie.
Il est vrai que l'âge d'or de la messagerie a été dépassé pendant l'été 2024.
Quelques heures après ce mouvement de protestation, tout a été rétabli sans explication, l'armée russe remercie ceux ayant relayé la protestation informationnelle, mais la suspicion demeure.
Une « allée en l'honneur d'Andrey Filatov, légende de l'armée, correspondant de guerre de RT » ✌️
21.04.202511:38
Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial (WEF), promoteur de l'idéologie mondialiste mortifère, démissionne à 88 ans.
Le Pape François, qui avait pris la place de Benoït XVI d'une manière pour beaucoup illégitime, apportant à l'Eglise une voix en faveur de la même idéologie, décède à 88 ans. Malheureusement, Benoït XVI lui-même n'est plus en vie et ne pourra reprendre sa place. Toutefois, l'opportunité est ainsi offerte à l'Eglise pour renaître, précisément à Pâques, et réorienter sa politique vers les valeurs traditionnelles qu'elle devrait défendre, son rôle étant de guider les brebis égarées, très nombreuses de nos jours.
Quoi qu'il en soit, le rôle de l'Eglise catholique étant désormais très réduit, le choix aura peu d'importance, bien qu'un Pape représentant correctement la chrétienté donnerait un beau signal et serait un premier pas vers la résurrection de l'importance de l'Eglise dans la politique mondiale.
Le choix d'un Pape jeune, dynamique, qui pourrait prétendre à de nombreuses décennies devant lui, permettrait d'apporter la perspective d'une stabilité sur le long terme et rendrait le monde optimiste.
Le Pape François, qui avait pris la place de Benoït XVI d'une manière pour beaucoup illégitime, apportant à l'Eglise une voix en faveur de la même idéologie, décède à 88 ans. Malheureusement, Benoït XVI lui-même n'est plus en vie et ne pourra reprendre sa place. Toutefois, l'opportunité est ainsi offerte à l'Eglise pour renaître, précisément à Pâques, et réorienter sa politique vers les valeurs traditionnelles qu'elle devrait défendre, son rôle étant de guider les brebis égarées, très nombreuses de nos jours.
Quoi qu'il en soit, le rôle de l'Eglise catholique étant désormais très réduit, le choix aura peu d'importance, bien qu'un Pape représentant correctement la chrétienté donnerait un beau signal et serait un premier pas vers la résurrection de l'importance de l'Eglise dans la politique mondiale.
Le choix d'un Pape jeune, dynamique, qui pourrait prétendre à de nombreuses décennies devant lui, permettrait d'apporter la perspective d'une stabilité sur le long terme et rendrait le monde optimiste.
19.04.202519:21
« Au plus fort du conflit syrien, les experts militaires russes ont souvent discuté publiquement et dans leurs rapports de l’état de l’armée arabe syrienne, et ont particulièrement souligné l’utilisation généralisée de véhicules de combat improvisés. Depuis des camions recouverts de tôles et des véhicules blindés de transport de troupes similaires basés sur MT-LB, jusqu'aux voitures Toyota légèrement renforcées, transformées hâtivement en véhicules d'évacuation.
On se moquait de la SAA en disant qu'elle était mal préparée à la guerre.
Cependant, comme le montre notre campagne militaire, nous n'aurions pas dû nous moquer des Syriens, mais plutôt tirer des conclusions sur la nature de la guerre moderne. Car il devient désormais évident que l'armée russe a un besoin vital d'un véhicule blindé de transport de troupes à chenilles lourd, avec des variantes pour l'évacuation et les déplacements à grande vitesse pour se déplacer en première ligne. Il nous faut aussi un unique char de combat et pas 4 variantes différentes difficiles à maintenir en première ligne, ainsi qu'un nouveau véhicule d'infanterie pour remplacer les BMP, tous devenus obsolètes.
Tout cela restera toujours nécessaire et pertinent pour une future guerre.
En attendant, l'armée russe a suivi la voie syrienne. Les produits artisanaux à grande vitesse ne durent pas longtemps au front et leur vitesse est très relative. En l’absence d’autres solutions, on utilise ce qu'on a.
Est-il utile d’écrire encore une fois : « si seulement l’expérience syrienne avait été analysée à temps » ? Ce qui est fait est fait. Mais sans analyser la guerre actuelle, nos erreurs présentes pourront être répétées à nouveau dans les guerres futures. »
Andreï Medvedev https://t.me/MedvedevVesti/20714?single
« La bureaucratie est la cause principale de la pénurie de véhicules dans l'armée russe. Nos ateliers de réparation dans les arrières du front sont déjà débordés, mais ils doivent en plus s'occuper d'adapter des voitures civiles. Il serait tellement plus rentable que les chaînes de production produisent directement un véhicule simple et adapté, même si ce n'est pas un véhicule qui répond aux normes militaires, puisque dans tous les cas nous n'avons pas ces véhicules. Mais la bureaucratie est incapable de valider une telle chose.
En attendant, ce sont nos soldats et leurs proches qui paient eux-mêmes les véhicules civils qu'il faut ensuite adapter.
Il y a un domaine dans lequel le problème a été massivement contourné : les drones kamikazes FPV, qui, bien que ne respectant pas les normes militaires, ont détruit pour des milliards $ d'équipements occidentalo-kiéviens.
La guerre est une manœuvre, les manœuvres bureaucratiques sont également nécessaires. L’essentiel est d’avoir de la volonté, de la flexibilité et la capacité de s’adapter rapidement. Le mouvement c’est la vie. Dans toute guerre, n'importe quel truc qui roule représente des milliers de vies sauvées. »
Résumé de Sergey Shilov https://t.me/bayraktar1070/3925
On se moquait de la SAA en disant qu'elle était mal préparée à la guerre.
Cependant, comme le montre notre campagne militaire, nous n'aurions pas dû nous moquer des Syriens, mais plutôt tirer des conclusions sur la nature de la guerre moderne. Car il devient désormais évident que l'armée russe a un besoin vital d'un véhicule blindé de transport de troupes à chenilles lourd, avec des variantes pour l'évacuation et les déplacements à grande vitesse pour se déplacer en première ligne. Il nous faut aussi un unique char de combat et pas 4 variantes différentes difficiles à maintenir en première ligne, ainsi qu'un nouveau véhicule d'infanterie pour remplacer les BMP, tous devenus obsolètes.
Tout cela restera toujours nécessaire et pertinent pour une future guerre.
En attendant, l'armée russe a suivi la voie syrienne. Les produits artisanaux à grande vitesse ne durent pas longtemps au front et leur vitesse est très relative. En l’absence d’autres solutions, on utilise ce qu'on a.
Est-il utile d’écrire encore une fois : « si seulement l’expérience syrienne avait été analysée à temps » ? Ce qui est fait est fait. Mais sans analyser la guerre actuelle, nos erreurs présentes pourront être répétées à nouveau dans les guerres futures. »
Andreï Medvedev https://t.me/MedvedevVesti/20714?single
« La bureaucratie est la cause principale de la pénurie de véhicules dans l'armée russe. Nos ateliers de réparation dans les arrières du front sont déjà débordés, mais ils doivent en plus s'occuper d'adapter des voitures civiles. Il serait tellement plus rentable que les chaînes de production produisent directement un véhicule simple et adapté, même si ce n'est pas un véhicule qui répond aux normes militaires, puisque dans tous les cas nous n'avons pas ces véhicules. Mais la bureaucratie est incapable de valider une telle chose.
En attendant, ce sont nos soldats et leurs proches qui paient eux-mêmes les véhicules civils qu'il faut ensuite adapter.
Il y a un domaine dans lequel le problème a été massivement contourné : les drones kamikazes FPV, qui, bien que ne respectant pas les normes militaires, ont détruit pour des milliards $ d'équipements occidentalo-kiéviens.
La guerre est une manœuvre, les manœuvres bureaucratiques sont également nécessaires. L’essentiel est d’avoir de la volonté, de la flexibilité et la capacité de s’adapter rapidement. Le mouvement c’est la vie. Dans toute guerre, n'importe quel truc qui roule représente des milliers de vies sauvées. »
Résumé de Sergey Shilov https://t.me/bayraktar1070/3925
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