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Николаевский Ванёк

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Petites citations catholiques
Pour se rappeler les enseignements de l’Église et de ses Pères.
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11.05.202507:04
L’amour de Dieu
Hé ! doux Jésus, qu’est-ce que devait songer votre très-sainte Mère lorsqu’elle dormait et que son cœur veillait ? Peut-être songea-t-elle maintes fois que comme Notre-Seigneur avait jadis souvent dormi sur sa poitrine comme un petit aignelet sur le flanc mollet de sa mère, de même aussi elle dormait dans son côté percé comme une blanche colombe dans le trou d’un rocher. Si que son dormir était tout pareil à l’extase quant à l’aspiration de l’esprit, bien que quant au corps ce fût un doux et gracieux allégement et repos. Mais si jamais elle songea comme l’ancien Joseph à sa grandeur future, quand au ciel elle serait investie du soleil, couronnée d’étoiles et la lune à ses pieds, c’est-à-dire toute environnée de la gloire de son fils, couronnée de celle des saints, et l’univers sous elle ; ou bien que comme Jacob elle vit le progrès et les fruits de la rédemption par son fils en faveur des anges et des hommes. O, qui pourrait jamais s’imaginer l’immensité de si grandes délices ! que de colloques avec son cher enfant, que de suavités de toutes parts ?
S. François de Salles, Traité de l’amour de Dieu, liv. II, ch. VIII
Hé ! doux Jésus, qu’est-ce que devait songer votre très-sainte Mère lorsqu’elle dormait et que son cœur veillait ? Peut-être songea-t-elle maintes fois que comme Notre-Seigneur avait jadis souvent dormi sur sa poitrine comme un petit aignelet sur le flanc mollet de sa mère, de même aussi elle dormait dans son côté percé comme une blanche colombe dans le trou d’un rocher. Si que son dormir était tout pareil à l’extase quant à l’aspiration de l’esprit, bien que quant au corps ce fût un doux et gracieux allégement et repos. Mais si jamais elle songea comme l’ancien Joseph à sa grandeur future, quand au ciel elle serait investie du soleil, couronnée d’étoiles et la lune à ses pieds, c’est-à-dire toute environnée de la gloire de son fils, couronnée de celle des saints, et l’univers sous elle ; ou bien que comme Jacob elle vit le progrès et les fruits de la rédemption par son fils en faveur des anges et des hommes. O, qui pourrait jamais s’imaginer l’immensité de si grandes délices ! que de colloques avec son cher enfant, que de suavités de toutes parts ?
S. François de Salles, Traité de l’amour de Dieu, liv. II, ch. VIII
27.04.202507:03
La vertu
Comme les étoiles brillent pendant la nuit, et ne paraissent point pendant le jour ; de même la vertu, qui est voilée dans la prospérité, éclate dans l’adversité.
S. Bernard, Serm. 27, in Cantic.
Comme les étoiles brillent pendant la nuit, et ne paraissent point pendant le jour ; de même la vertu, qui est voilée dans la prospérité, éclate dans l’adversité.
S. Bernard, Serm. 27, in Cantic.
04.05.202507:07
Saint Alphonse et Voltaire
Deux contemporains, Alphonse et Voltaire, ont ainsi traversé leur siècle en travaillant sans relâche, l’un pour Dieu, l’autre contre Dieu. Voltaire naquit en 1694, Alphonse en 1696. Voltaire mourut en 1778, Alphonse en 1787. Tous deux avaient reçu du ciel des talents hors ligne. Le premier s’en servit pour une œuvre de haine, le second pour une œuvre d’amour. L’un s’unit au Christ par le lien de la plus indestructible amitié, l’autre se déclara « l’ennemi personnel » de ce même Christ, Fils de Dieu. Alphonse créa une société de rédempteurs pour travailler avec lui au salut des âmes ; Voltaire créa la secte encyclopédique pour corrompre et perdre tous les rachetés de Jésus-Christ. Le suppôt de Satan bafoua, cinquante ans durant, l’Église, ses dogmes, sa morale, ses sacrements, son culte ; l’homme de Dieu glorifia, pendant ce même demi-siècle, tout ce que l’autre venait de souiller. Voltaire versa le poison, Alphonse le contrepoison. Voltaire, aimé des âmes avilies, restera le docteur de l’éternelle perdition ; Alphonse, aimé des âmes pures et du pécheur qui tend à se purifier, sera toujours vénéré comme le docteur du salut, le maître très sûr des voies qui mènent au ciel. Et tandis que l’église satanique élèvera des statues à Voltaire, ministre et coopérateur de Satan, l’Église de Dieu érigera des autels à saint Alphonse, l’un des plus puissants auxiliaires du divin Rédempteur.
R. P. Berthe, S. Alphonse de Liguori, t. I, liv. 3e, ch. I, p. 407 (Victor Retaux, 1900)
Deux contemporains, Alphonse et Voltaire, ont ainsi traversé leur siècle en travaillant sans relâche, l’un pour Dieu, l’autre contre Dieu. Voltaire naquit en 1694, Alphonse en 1696. Voltaire mourut en 1778, Alphonse en 1787. Tous deux avaient reçu du ciel des talents hors ligne. Le premier s’en servit pour une œuvre de haine, le second pour une œuvre d’amour. L’un s’unit au Christ par le lien de la plus indestructible amitié, l’autre se déclara « l’ennemi personnel » de ce même Christ, Fils de Dieu. Alphonse créa une société de rédempteurs pour travailler avec lui au salut des âmes ; Voltaire créa la secte encyclopédique pour corrompre et perdre tous les rachetés de Jésus-Christ. Le suppôt de Satan bafoua, cinquante ans durant, l’Église, ses dogmes, sa morale, ses sacrements, son culte ; l’homme de Dieu glorifia, pendant ce même demi-siècle, tout ce que l’autre venait de souiller. Voltaire versa le poison, Alphonse le contrepoison. Voltaire, aimé des âmes avilies, restera le docteur de l’éternelle perdition ; Alphonse, aimé des âmes pures et du pécheur qui tend à se purifier, sera toujours vénéré comme le docteur du salut, le maître très sûr des voies qui mènent au ciel. Et tandis que l’église satanique élèvera des statues à Voltaire, ministre et coopérateur de Satan, l’Église de Dieu érigera des autels à saint Alphonse, l’un des plus puissants auxiliaires du divin Rédempteur.
R. P. Berthe, S. Alphonse de Liguori, t. I, liv. 3e, ch. I, p. 407 (Victor Retaux, 1900)
13.04.202507:03
La prière
L’homme juste combat plus efficacement par sa prière, que d’innombrables guerriers avec leurs armes ; car si la prière du juste pénètre les cieux, comment ne triompherait-elle pas des ennemis terrestres ?
S. Grégoire, in libro I Reg.
L’homme juste combat plus efficacement par sa prière, que d’innombrables guerriers avec leurs armes ; car si la prière du juste pénètre les cieux, comment ne triompherait-elle pas des ennemis terrestres ?
S. Grégoire, in libro I Reg.
20.04.202518:44
Il a été livré pour nos péchés, et il est ressuscité pour notre justification.
À en juger selon nos vues, on croirait d’abord que les choses devaient être au moins partagées ; et que Jésus-Christ ayant achevé sur la croix l’ouvrage de notre rédemption, il ne devait plus penser qu’à sa propre grandeur, c’est-à-dire qu’étant mort pour nous, il devait ne ressusciter que pour lui-même. Mais non, Chrétiens, son amour pour nous n’a pu consentir à ce partage. C’est un Dieu, dit saint Bernard, mais un Dieu sauveur, qui veut nous appartenir entièrement, et dont la gloire et la béatitude ont dû par conséquent se rapporter à nous, aussi bien que ses humiliations et ses souffrances : Totus in usus nostros expensus. Tandis que ses humiliations nous ont été utiles et nécessaires, il s’est humilié et anéanti ; tandis que pour nous racheter il a fallu qu’il souffrit, il s’est livré aux tourments et à la mort. Du moment que l’ordre de Dieu exige que son humanité soit glorifiée, il veut que nous profitions de sa gloire même; car s’il ressuscite, poursuit le même saint Bernard, c’est pour établir notre foi, pour affermir notre espérance, pour ranimer notre charité ; c’est pour ressusciter lui-même en nous, et pour nous rendre capables de ressusciter spirituellement avec lui : en un mot, comme il est mort pour nos péchés, il ressuscite pour notre justification : Et resurrexit propter justificationem nostram. Voilà le mystère que nous célébrons, et dont l’Église universelle fait aujourd’hui le sujet de sa joie : mystère auguste et vénérable, sur lequel roule non-seulement toute la religion chrétienne, parce qu’il est le fondement de notre foi, mais toute la piété chrétienne, parce qu’il doit être la règle de nos mœurs.
Bourdaloue, Serm. pour le jour de Pâques.
À en juger selon nos vues, on croirait d’abord que les choses devaient être au moins partagées ; et que Jésus-Christ ayant achevé sur la croix l’ouvrage de notre rédemption, il ne devait plus penser qu’à sa propre grandeur, c’est-à-dire qu’étant mort pour nous, il devait ne ressusciter que pour lui-même. Mais non, Chrétiens, son amour pour nous n’a pu consentir à ce partage. C’est un Dieu, dit saint Bernard, mais un Dieu sauveur, qui veut nous appartenir entièrement, et dont la gloire et la béatitude ont dû par conséquent se rapporter à nous, aussi bien que ses humiliations et ses souffrances : Totus in usus nostros expensus. Tandis que ses humiliations nous ont été utiles et nécessaires, il s’est humilié et anéanti ; tandis que pour nous racheter il a fallu qu’il souffrit, il s’est livré aux tourments et à la mort. Du moment que l’ordre de Dieu exige que son humanité soit glorifiée, il veut que nous profitions de sa gloire même; car s’il ressuscite, poursuit le même saint Bernard, c’est pour établir notre foi, pour affermir notre espérance, pour ranimer notre charité ; c’est pour ressusciter lui-même en nous, et pour nous rendre capables de ressusciter spirituellement avec lui : en un mot, comme il est mort pour nos péchés, il ressuscite pour notre justification : Et resurrexit propter justificationem nostram. Voilà le mystère que nous célébrons, et dont l’Église universelle fait aujourd’hui le sujet de sa joie : mystère auguste et vénérable, sur lequel roule non-seulement toute la religion chrétienne, parce qu’il est le fondement de notre foi, mais toute la piété chrétienne, parce qu’il doit être la règle de nos mœurs.
Bourdaloue, Serm. pour le jour de Pâques.
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