Je prépare un livre, et dans le cadre du travail de recherche qu'il nécessite, je suis amené à lire des auteurs du XVIIIème siècle.
Ce qui est particulièrement intéressant, c'est l'utilisation de certains mots qui, pour nous aujourd'hui, n'ont pas le même sens.
Voltaire emploie le mot "nation" pour exprimer l'idée de race, ni plus ni moins.
Il écrit "la nation juive", "la nation inuite", "la nation nègre". Le mot nègre n'était pas péjoratif à l'époque, utilisé comme "Noir" ou "Afro-descendant" aujourd'hui ; par ailleurs, Voltaire n'en pensait que du mal, des nègres précisément, mais c'est un autre sujet.
Autrefois, nation, sang, race, signifiaient exactement la même chose. Les mélanges étaient si rares que chaque région européenne correspondait aussi à une "nation" au sens ancien du mot, si vous me suivez toujours.
De nos jours, il faut se revendiquer du "nationalisme blanc" ou du "nationalisme/identitarisme européen" pour bien nous démarquer du nationalisme civique (ces partisans estiment que la nation est une idée, un ensemble de valeurs auxquelles n'importe quel être humain peut potentiellement adhérer.)
Le racialisme et le racisme, je dis bien les deux à la fois (existence des différences raciales ET hiérarchie entre elles) étaient une complète banalité chez les plus grands penseurs de notre histoire, à peine un sujet de discussion. Les débats tournaient autour de l'esclavage, par exemple. Faut-il le pratiquer ou non pour des raisons morales, etc. Mais aucun d'entre eux ne pensaient que "Ces gens sont comme nous en tous points"
On a tort de croire que le ras-le-bol face à l'immigration créera le déclic suffisant pour amener les Français à militer à nos côtés. Ils voient que ça ne marche pas, mais ils ne comprennent pas fondamentalement pourquoi (alors qu'on leur dit du matin au soir que la mixité est une richesse.)
Il y a une bataille idéologique à gagner, celle de la conscience raciale ; mais pour la gagner, il faut la mener. C'est une bataille intellectuelle avant tout, et nous avons besoin de penseur du racialisme au XXIème siècle, sérieux, courageux et à terme, respecté.
Pour finir : Ce n'est pas une obsession personnelle. Les différences raciales sont la raison de l'échec du "Vivre ensemble" entre nous et les peuples du tiers-monde. Le faire réaliser aux Européens qui nous entourent est le combat de notre vie. Il n'y en a pas d'autres.
@danielconversano