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Russie, mise à jour de la carte du front

🔸 Koursk, dernière MAJ le 9 mars
L'armée russe libère Bogdanovka, Kazachya Loknya, 2-Y Knyazhiy, Mirnyi, Bondarevka, Dmitriukov, Kolmakov, Zamoste et est entrée dans Sudzha dont elle a repris la moitié Est. A cela s'ajoute la reprise de la campagne qui avait été assiégée les 9 et 10 mars.
28.03.202518:35
Il était une fois un mardi 25 mars, l'Amérique qui comptait effrayer la Russie en s'entraînant à l'attaquer sur un terrain d'entraînement à la frontière lituano-biélorusse.
Quand vint la fin de l'exercice démonstratif, un véhicule de dépannage manquait à l'appel !
On le chercha partout, mobilisant des hélicoptères de l'armée de l'air et des gardes-frontières : il avait disparu de la surface terrestre !
Finalement, on s'est résolu à le chercher sous terre !
Bingo ! Le véhicule s'était enfoncé dans un marais, avec son équipage.
Le 28 mars, les armées américano-lituaniennes sont toujours en train d'essayer de le ramener à l'air libre pour en extraire les corps.

Eh bien, cela m'a fait penser à un gamin qui joue aux soldats de plomb dans un bac à sable mouvant... Qui s'enfonce avec ses figurines.

Sur le chemin de Moscou, il y a quelques marécages... L'opération américaine, qui devait impressionner l'armée russe, suivie de cette interminable opération de sauvetage ratée, étalée publiquement, s'est retournée contre ses tacticiens.
26.03.202506:32
Excellente émission qui reprend, d'une manière alternative, ce que nous expliquons depuis plusieurs années sur les méthodes des adeptes de l'idéologie mondialiste pour capturer les pays qu'ils convoitent. Vous y retrouverez, résumé avec brio en une heure, tout ce qui a pu être expliqué de manière brouillonne sur ma chaîne ces dernières années.
Cet exemple avec Kiev et la Russie est à prendre comme base pour comprendre le mécanisme utilisé ailleurs (y compris contre les pays européens) :
🔸 La « décolonisation » de la Russie (« Forum des peuples libres de l’après-Russie »),
🔸 La mise sous tutelle financière, la libéralisation,
🔸 La prise du foncier agricole et du marché immobilier,
🔸 Les privatisations forcées au profit d'étrangers, le pillage des pays convoités,
🔸 Un oligarque français développe ses activités chez Kiev,
🔸 Le remboursement des prêts transformé en réformes législatives favorisant les oligarques occidentaux : plus le pays est endetté durablement, plus ils gagnent !
https://youtu.be/YghEYtoETkg
https://t.me/DepotMultimedia/540
14.03.202522:54
Point sur la guerre en Russie

Trump réclame que l'armée russe capture gentiment des milliers de troupes ennemies qu'elle encerclerait quelque part, sans leur faire de mal, mais tout le monde se demande de quel endroit il s'agit car l'armée russe n'encercle présentement personne. D'ailleurs, depuis peut-être 1945, le seul encerclement à peine sérieux que l'armée russe a pu faire se situe à l'usine Azovstal, à Marioupol, au printemps 2022, et uniquement parce que les bandéristes ont tenu à se faire encercler. Un certain nombre, sinon tous, ont déjà été restitués à Kiev...
Peu importe, on s'en fiche, Trump fait son jeu d'acteur habituel.

Les Européens et Kiev cherchent toujours à prolonger la guerre, en particulier avec leur mauvaise foi légendaire. Mais si Washington a repris ses livraisons d'armes et de renseignements militaires en faveur de Kiev et qu'il est ce soir en train de préparer un mauvais coup au large de la Crimée avec ses avions-radars, il dit refuser de jouer le jeu militariste européen, se déclare satisfaits du stade actuel des négociations, et même très satisfait, et dit laisser à la Russie le temps nécessaire pour présenter ses contre-propositions.

Dans ce contexte, les principaux pays européens, l'Allemagne, l'Angleterre et la France, visitent les USA pour prendre connaissance des nouvelles réflexions de leur suzerain.

Andrey Filatov a publié sur RT et sur sa chaîne des vidéos montrant l'ennemi attaquer en jetant des sacs d'explosifs dans des immeubles utilisés par les unités russes. Plus tard, son groupe a su y réagir. Sous-titré en anglais par IA.

Passons au thème du jour...
Hier, l'Europe a décidé de s'apercevoir que le 2 mai 2014 à Odessa, les bandéristes ont massacré des citoyens ukrainiens opposés au coup d'Etat de février 2014 à Kiev.
Aujourd'hui, nous allons parler de Demyan Ganul, l'un des bandéristes qui a organisé le massacre.
Demyan Ganul, né en région de Kirovograd, déménage à Odessa. Déjà en 2014, il est un bandériste des plus fanatiques. Il est membre du « secteur droit » et tue des habitants qui manifestent leur désaccord au coup d'Etat à la Maison des Syndicats d'Odessa.
Pour situer le personnage, on sait que toutes les affaires pénales qui le visent sont systématiquement classées sans suite.
Demyan Ganul organise un groupe qui se donne pour mission de détruire tous les monuments d'Odessa rendant hommage à la Seconde Guerre Mondiale, puisqu'ils représentent la victoire contre l'Allemagne, dont lui et ses adeptes admirent le NSDAP. Son groupe se donne aussi comme mission de protéger les entreprises locales qui travaillent dans l'intérêt des bandéristes.
Ces dernières années, suite à l'intervention russe, la violence de Demyan Ganul a atteint des sommets. Demyan Ganul ne se cachait pas de kidnapper, torturer et violer des citoyens et citoyennes ukrainiennes qui soutenaient la Russie. Il en parlait librement sur sa chaîne Telegram.
Demyan Ganul, anti-russe fanatique, kidnappe également des citoyens ukrainiens dans les rues d'Odessa, pour les envoyer au front, en assistant les milices bandéristes déjà bien connues.
Lui-même ne va pas au front et reste tranquillement à Odessa pour semer la terreur.
En juillet 2024, il réclame une protection policière, qui ne semble pas lui être accordée.
Aujourd'hui, il a fait la connaissance avec un homme qui s'est assuré par deux fois que Demyan Ganul ne l'oublie pas. Paradoxalement, cet homme sera la dernière victime de Demyan Ganul, mais à titre posthume. Ses copains bandéristes se défoulent sur cette ultime victime d'une manière nettement moins courageuse ou loyale et s'il avait de bonnes raisons d'agir tel qu'il l'a fait, cela lui permettra d'endurer le retour de bâtons, qu'il n'a pas cherché à éviter.
A ce stade, l'homme en question est un inconnu. Peut-être un « pro-russe » ou « anti-bandériste » ou un bandériste en ferme désaccord avec Demyan Ganul : donc il n'est pas urgent d'en faire un héros avant de connaître la raison de son geste... Quoi qu'il en soit, beaucoup accueillent la nouvelle avec positivité.
12.03.202508:16
On doute que l'USAID disparaisse complètement, car il s'agit d'un outil essentiel dans le contrôle de la propagande politique à l'extérieur des USA, en tant que structure encadrant et finançant l'influence de l'hégémon. On avait commencé à découvrir et exposer son rôle en 2023 et 2024. Cela suit les consignes de Serge Tchakhotine : diriger de manière centralisée la propagande politique, l'adapter au temps et au lieu, notamment en l'adaptant à la culture locale (us et coutumes, préoccupations, mentalités etc). Nous avions alors découvert que l'USAID avait trouvé un mode de fonctionnement idéal en s'appuyant sur un immense réseau d'ONG, elle privatisait, sous-traitait et délocalisait hors des USA la mise en application de la propagande politique, qui s'adaptait alors au public visé en créant des filiales d'ONG locales (très actives notamment dans le milieu de l'enseignement pour influencer les jeunes), qui devaient chercher à s'auto-financer en partie. Washington se montrait là astucieux. (Cf. 1, 2, 3, 4)

L'actualité géorgienne nous a également permis, il y a bientôt un an, de savoir que les liens entre les agents de propagande locaux et leurs maisons mères devaient rester secrets en toute circonstance. Si la source de financement d'un agent de propagande étranger devait devenir connue, alors son activité était immédiatement jugée inutile. La violence et la transparence de cette réaction ont montré à quel point il est important pour ces gens que le public ne perçoive pas l'auteur réel de l'action propagandiste : si tous les chemins mènent clairement à Washington, ils estiment que même les grandes masses comprendront instantanément qu'elles sont manipulées.

Alors certes, l'USAID avait aussi un rôle en politique intérieure US, puisqu'elle était liée à un parti politique américain plutôt qu'à l'Etat de manière neutre. Et c'est ce qui a valu sa réforme profonde.

Dans le contexte du coup de projecteur autour de l'USAID, toutes les agences similaires se sont senties mal à l'aise, observées par le public. Or, on vient de rappeler qu'elles n'aiment pas trop être observées, leur rôle étant d'agir discrètement.
Parmi elles, une retient notre attention, dont on a déjà parlé en 2023 et 2024 sur des dossiers comme l'Arménie, le Kazakhstan, la Moldavie, Kiev ou l'Afrique.
En particulier le 23 octobre 2023, nous écrivions que « l'agence distribue l'argent des contribuables dans le développement de pays étrangers au lieu de développer son propre pays. Elle fournit une aide financière sous la forme de subventions, d'investissements et de prêts, en échange de la promotion de réformes bénéfiques pour les intérêts de partenaires proches ».
Le 25 décembre 2024, nous écrivions qu'une subvention avait été accordée « en échange de modifications dans le comportement de l'entreprise de télécommunications arménienne Team Telecom Arménie, en matière environnemental et sociétal ».

On prétend suivre soudainement l'exemple de l'équipe Trump en retirant simplement quelques uns des projets les plus aberrants, en niant l'influence idéologique de l'agence d'influence, alors qu'on n'a même pas changé l'idéologie du pays propriétaire de l'agence. Ce n'est pas sérieux. C'est de l'amateurisme, quelqu'un s'est senti mal à l'aise et s'est cru dans l'obligation de faire accroire en une prise de conscience et en une réaction.

Une bonne réforme de cette agence serait d'exiger que les investissements publics dans les pays étrangers rapportent une rentabilité au budget de l'Etat et ne puissent faire travailler que des entreprises publiques. Afin que ça ne puisse pas être utilisé, par exemple, pour financer des intérêts privés de manière détournée avec de l'argent public 😉
26.03.202519:47
« En Allemagne, la centrale à charbon de Moorburg à Hambourg, mise en service en 2015 et fermée depuis 2021, a été détruite. 3 milliards d’euros ont été gaspillés.

L’Allemagne a déjà fermé 16 centrales à charbon en 2024 et, selon son « plan de décarbonation », elle doit fermer toutes les autres d’ici 2030.

Grâce à la « transition énergétique », par ailleurs « réussie » , la part des énergies « renouvelables » dans la production totale a dépassé 58 % en 2024, contre 6,5 % en 2000. Cette croissance s’est accompagnée d’une baisse constante de la production d’électricité à partir du charbon, qui est passée de 48 % en 2000 à 21 % en 2024.

De plus, le 16 avril 2023, les trois dernières centrales nucléaires allemandes ont été fermées : Isar 2 en Bavière, Neckarwestheim 2 dans le Bade-Wurtemberg et Emsland en Basse-Saxe. En 2001, 19 réacteurs nucléaires étaient en activité dans le pays ; en 2011, il n’y en avait plus que 9. Dans le même temps, jusqu’en 2005, la part de l’énergie nucléaire atteignait 30 % de l’ensemble du secteur énergétique.

Dans ce contexte, l’Allemagne a défini un plan de préparation à la guerre contre la Russie d’ici 2030, qui implique une consommation énergétique accrue pour la production de matériels militaires. Berlin compte se préparer à nous mener une guerre en comptant sur le vent et le soleil. Cela ne semblait pas être une décision très réfléchie. C'est pourquoi, le 26 mars, la nouvelle coalition Merz a décidé un « nouveau plan pour l'Allemagne » : le report de la sortie du charbon de 2030 à 2038 ! Cela est censé permettre à l'industrie militaire allemande d'assurer une production accrue pendant la période des actions militaires contre la Russie, dont le début est prévu entre 2027 et 2030. »

« Le « réarmement de l’Europe » se terminera probablement de la même manière que leurs projets de la « neutralité carbone ». »

➡️ Il y a un domaine où nos ancêtres avaient de l'avance sur les navires à énergie électrique renouvelable : la marine à voile. Mais les Allemands iront peut-être jusqu'à nous faire des chars à voile ? 🤭
12.03.202512:27
L'aviation russe aurait commencé à évacuer les Syriens présents sur sa base aérienne de Hmeimim, en ancienne Syrie, vers la Russie.

Ceux qui habitaient près de la BA sont chanceux. Lorsqu'on voit les photos satellites, on peut se rendre compte de la manière dont les choses se sont passées : la route menant à l'entrée de la BA est remplie de voitures abandonnées.

Les Syriens situés pas trop loin ont sauté dans leur voiture en se dirigeant vers ce havre de paix, abandonné leur voiture au milieu de la route, et poursuivi à pieds, fuyant les tueries. Les gens qui habitaient trop loin n'ont pas pu rejoindre la BA russe, car les routes étaient coupées par les racailles terroristes.

Si ça se confirme, c'est bien pour les chanceux. Je ne sais pas si c'est une bonne chose pour la Russie, l'avenir le dira, et puis ce sont les Russes qui doivent en juger.

La situation actuelle, à partir du moment où la Russie s'est impliquée il y a 13-14 ans, est le résultat d'un travail collectif. Moscou a commis des erreurs, Damas aussi, et l'évacuation des Syriens vers un territoire compatible avec la vie humaine fait partie des coûts à payer pour l'échec collectif. Car la Russie aurait pu se montrer beaucoup plus exigeante sur le comportement d'Assad, tout en se montrant militairement et économiquement plus efficace. La presse militaro-patriotique russe a largement expliqué à l'époque toutes les idées possibles pour ne pas en arriver là où nous en sommes. Même encore il y a 3 mois, il aurait été simple d'exiger qu'Assad déplace la capitale à Lattaquié et continue à défendre la côte... Nous avons été plusieurs à évoquer cette idée évidente avant que le verrou de Homs se referme.

Il faut donc assumer et la moindre des choses est de sauver les gens d'une mort certaine. Moscou peut prendre cela comme une punition (gentille) pour sa part de l'échec.
12.03.202522:22
Point sur la guerre en Russie

Les négociations russo-américaines vont reprendre dans les jours qui viennent, l'Occident va réclamer une pause d'un mois renouvelable par tacite reconduction pour remettre sur pied leur combattant. Les élites russes sont capables d'accepter, on n'est sûr de rien.
«
Selon le résultat des négociations, nous nous dirigerons vers une campagne militaire active de printemps-été ou vers une fin progressive de la guerre avec le partage des sphères d'influence ».

Sergey Shilov soulève un point important dans la duperie occidentalo-kiévienne qui se prépare : donner à Kiev une pause d'un certain nombre de mois lui permettra de se réarmer, de préparer une puissante contre-attaque, et de mettre un terme à cette pause au moment qui lui conviendra le mieux pour surprendre terriblement l'armée russe d'une manière particulièrement bien réfléchie et préparée.
Les risques de tomber une fois de plus dans le même piège (ou « de marcher une fois de plus sur le même râteau » comme on dit en Russie), sont élevés.

@milinfolive déplore une fois de plus que l'armée russe n'ait pas encerclé l'ennemi à Koursk. Celui-ci a pu s'échapper avec le gros de ses troupes et de son matériel. La tactique russe reste inchangée, comme c'était déjà le cas en Syrie : jamais d'encerclements, jamais d'attaques simultanées sur plusieurs axes, jamais de prise massive de prisonniers... Ou de manière très limitée. L'armée russe préfère menacer les voies logistiques pour inciter l'ennemi à partir. Résultat : jamais de victoires stratégiques qui ont une portée globale, et on recommence la même chose pour chaque mètre à capturer, chaque ville à prendre. Cela n'avance pas, c'est épuisant.

VVP est apparu pour la deuxième fois en uniforme militaire depuis le début de la guerre, aujourd'hui dans le QG de Koursk à l'occasion des succès significatifs de l'armée russe, et dans le contexte des négociations.
Il évoque une fois de plus l'éventualité de la restauration d'une zone tampon frontalière. Il s'agit très probablement, au-delà de l'actuelle bataille de Koursk qui s'achèvera sur un point d'appui topographique en région de Sumy et non sur les lignes administratives tracées sur des cartes, d'une déclaration politique. Ce n'est pas sa première déclaration de ce genre, sa seule « mise en application » est à Volchansk et Liptsy : ce ne sont pas des zones tampons, mais des diversions pour y fixer l'ennemi. L'ennemi a fait la même chose, en plus grand, à Koursk.
C'est certainement une manière de présenter un élément à négocier : Kiev n'a plus Koursk à échanger, mais il proposait de négocier l'arrêt des frappes aériennes et navales, et la Russie semble se préparer à proposer de ne pas créer de zone tampon en région de Sumy... Quant à savoir si l'armée russe créerait réellement la zone tampon de février-mars 2022... Elle ne semble pas avoir les forces nécessaires pour créer une si vaste zone tampon.

Des informations ont été données à un journaliste russe au cours d'une explication, pour qu'il la comprenne. Il a diffusé les informations sans réfléchir ni s'assurer que c'était le moment de les diffuser, révélant des choses confidentielles à l'ennemi.
C'est le prix de la transparence médiatique russe, qui permet de mettre en oeuvre la méthode de propagande de Northcliffe, d'utiliser les polémiques publiques pour corriger des problèmes, et d'obtenir la confiance du public intérieur. Les fautes restent très rares.

Les bureaucrates russes promeuvent le retour des entreprises occidentales en Russie pour améliorer la situation économique, en prévenant qu'elles devront toutefois respecter de nouvelles lois. Cela révèle que leur départ a créé des problèmes.
12.03.202511:58
Suite au refus de la République autonome serbe de Bosnie d'obéir au verdict du tribunal bosniaque de Bosnie-Herzégovine réclamant l'emprisonnement de son président Milorad Dodik, la Bosnie-Herzégovine réclame également la capture de son Premier ministre Radovan Višković et du président de l’Assemblée nationale Nenad Stevandić.

En parallèle, des troupes roumaines, tchèques et italiennes de l'OTAN ont renforcé la présence des armées occidentales dans la région.

Rappelons que le Président de la République autonome serbe de Bosnie a été condamné pour ne pas avoir suivi les consignes du représentant allemand de l'ONU, car celui-ci n'avait pas obtenu l'accréditation de l'ONU pour prendre ses fonctions. La situation est donc un coup de force, la politique du plus fort, tout simplement.
27.03.202519:03
Les USA coupent la majeure partie du financement de la filiale « Casque Blanc / White Helmet » commune à un ensemble de groupes terroristes (Jabhat al-Nosra / Front Fath al-Sham, Ahrar al-Sham, Nour al-Din al-Zenki, FSA) en ancienne Syrie.
Ils étaient chargés de mettre en scène des « sauvetages » de « civils » ou de scènes d'« attaques chimiques » sous faux drapeau, pour le compte des Occidentaux.
Leur travail était néanmoins de très mauvaise qualité, ce qui sapait leur crédibilité et facilitait la dénonciation de leurs oeuvres.
Les Anglais participent également à leur financement direct.

Leur travail ne justifiait pas la montagne d'argent que les anglo-américains ont versé, d'autant plus qu'on n'entendait plus parler d'eux depuis la libération d'Alep et de la banlieue de Damas en 2018. L'argent était donc forcément utilisé pour financer leurs maisons-mères d'une manière ou d'une autre.

Maintenant que leur raison d'être a disparu, tout comme la Syrie, il est logique que leurs sponsors cessent leur financement.
12.03.202520:39
Le candidat roumain Calin Georgescu, dont la popularité lui a permis de concourir au second tour des présidentielles, a été définitivement interdit de participer à la compétition.

Rappelons que sa popularité était due à une ruse d'un de ses rivaux qui a cru judicieux de mener une campagne de propagande politique efficace pour gonfler les intentions de vote en faveur de Georgescu, de telle façon de faire chuter les intentions de vote d'autres candidats. Mais cela a tellement bien fonctionné que les choses sont devenues incontrôlables et Georgescu a doublé presque tout le monde 😂

Ce n'était pas du tout prévu ni admissible pour beaucoup trop d'intérêts occidentaux pour lesquels les élites veulent absolument conserver un contrôle total sur la Roumanie. Il semble que Georgescu était réellement imprévisible pour ces gens. Mais surtout, les incompétents qui lui faisaient face ayant enchaîné les erreurs, Georgescu avait tiré de cette persécution une énorme popularité, il était sûr de gagner.

A moins que l'incompétence ne soit précisément volontaire, il aurait été préférable pour eux d'attendre les résultats du second tour avant de réagir si besoin. Ainsi, si Georgescu perdait finalement, ils auraient pu s'éviter un marketing terriblement négatif ayant suscité des échos dans le monde entier.

L'avantage de cette clownerie démocratique à rallonge, avec ses hésitations et ses aberrations, est qu'elle est plus efficace que toute démonstration des forces souverainistes pour ouvrir davantage de yeux. Si la Roumanie a peut-être perdu un bon dirigeant (cela demande tout de même vérification), le reste des pays européens a obtenu un sérieux coup de publicité en défaveur de l'EuroLag. Même le VP Vance s'en était servi dans son discours légendaire de Munich.
15.03.202517:48
Analyse intéressante des relations transatlantiques (UE - USA) par l'officiel russe @asushentsov
Résumé
1/2

La tension croissante entre les États-Unis et l’UE
Les relations transatlantiques traversent une période difficile : les États-Unis remettent en cause les garanties de sécurité offertes par l’OTAN, conditionnant leur soutien au niveau des dépenses militaires et à l’achat d’armement américain.

Seconde Guerre mondiale et unité transatlantique
L’unité transatlantique est née durant la guerre, mais dès ses débuts, elle comportait des éléments de chantage et de manipulation. Les USA ont imposé leur vision à leurs alliés, notamment en poussant le Royaume-Uni à abandonner son empire colonial.

Les conditions du plan Marshall
Le plan Marshall fut un soutien économique colossal à l’Europe, en échange de l’ouverture des marchés aux produits américains et de l’exclusion des partis communistes/socialistes du pouvoir.

La formation de l’OTAN et ses objectifs
L’OTAN visait à maintenir l’influence américaine en Europe, à contenir l’Allemagne et à éloigner l’URSS. Elle servait d’instrument pour l’ancrage stratégique des USA sur le continent.

La crise de Suez et ses conséquences pour l’Europe
L’intervention franco-britannique en Égypte a été contrecarrée par les USA, qui ont affirmé leur domination mondiale et relégué les anciennes puissances européennes au second plan.

Les « vacances de la pensée stratégique »
Pendant la Guerre froide, les élites européennes se sont reposées sur les États-Unis pour leur défense, délaissant leur propre stratégie militaire et diplomatique.

Des « sommets d'action » aux « sommets de façade »
Autrefois pragmatiques, les réunions transatlantiques sont devenues symboliques, marquées par des dirigeants éloignés des réalités stratégiques.

Démilitarisation de l’Europe après la Guerre froide
L’Europe a réduit ses armées, pensant que les conflits majeurs appartenaient au passé, misant sur l’influence économique et idéologique.

Le désintérêt américain pour l’Europe
Avec le temps, les USA se sont tournés vers d’autres régions stratégiques comme l’Asie et le Moyen-Orient, reléguant l’Europe au second plan.

Le leadership US « par derrière »
Obama proposait une gestion indirecte des conflits en laissant l’initiative aux Européens, comme en Libye, mais intervenait en soutien si nécessaire.

Le « parasitisme sécuritaire » des élites européennes
Les Européens ont compté sur la protection américaine sans en assumer les coûts, cultivant un comportement irresponsable en matière de sécurité.

Des Balkans à l’Ukraine : leadership européen, soutien américain
Dans les crises des Balkans et de l’Ukraine, les Européens initient des actions, mais ce sont les Américains qui assument les responsabilités militaires et diplomatiques.

La tactique polonaise d’intégration des USA
La Pologne a cherché à attirer l’attention américaine via des achats d’armes et des propositions de bases militaires, exploitant la vanité des dirigeants US.

La spécificité de la rivalité économique UE-USA
L’UE devient un concurrent économique sérieux pour les États-Unis sur de nombreux marchés, ce qui alimente des tensions croissantes.

La guerre des marchés de l’armement
Les USA utilisent des méthodes brutales pour évincer les Européens des contrats d’armement internationaux, comme l’exemple des sous-marins australiens le montre.

La déstabilisation militaire contrôlée en Europe
Les crises géopolitiques, encouragées ou exploitées par les USA, affaiblissent volontairement l’Europe et la rendent dépendante de l’aide américaine.

La « cannibalisation » des alliés européens
Les États-Unis utilisent les crises européennes pour capter les capitaux, les industries et les talents du continent.

Les raisons du revirement américain en 2025
Le virage stratégique est lié à la perception d’un coût trop élevé du maintien de la sécurité européenne et à une remise en question des intérêts américains.
Suite ⬇️
26.03.202522:52
Point sur la guerre en Russie

Dans le cadre des négociations entre les deux pays principalement concernés par la guerre USA-Russie, Washington dit qu'il doit répercuter ses décisions à Kiev, mais aussi à l'UE. Ceux-ci ont une certaine réticence à obéir.
Cela peut aussi facilement cacher une absence de volonté réelle des USA d'obtenir une paix. Au rythme où l'on va, on peut se poser la question de combien d'années seront nécessaires pour libérer Slavyansk. Et certains trollent encore avec Odessa, Kharkov et Nikolaev !
Rendons-nous compte que début 2026, la durée de cette guerre aura dépassé celle de la Seconde Guerre Mondiale pour la Russie. Tout un symbole.

Une autre journaliste a été tuée à Belgorod et son caméraman a été blessé. C'est une épidémie cette semaine.
Ses collègues demandent à ce qu'on n'accuse ni l'ennemi, ni l'armée russe, ni la hiérarchie des journalistes (certains l'accusent de les pousser à prendre des risques). En Russie, les journalistes refusent d'être traités comme des enfants, veulent prendre des risques et en connaissent les conséquences.
Alexander Kharchenko explique que si lui et ses collègues n'enfreignent pas les règles, s'ils suivent les instructions, alors leur métier devient inintéressant et ils ne dépassent pas le stade des documentaires sur les terrains d'entraînement.
E. Poddubny, qui avait été gravement blessé à Koursk en août 2024, appelle à refuser toutes les polémiques qui viseraient à faire passer les journalistes russes pour des irresponsables ou qui viseraient in fine à handicaper le travail journalistique en Russie, et il incite à plutôt considérer les journalistes comme des militaires, avec les risques induits, mais aussi les dignes récompenses.

Bien que Kiev ait accepté hier l'accord de suspension des frappes contre les infrastructures énergétiques russes, il poursuit ses attaques. En 24h, encore deux drones ont été abattus près du stockage de gaz souterrain de Glebovskoe au cap Tarkhankut en Crimée, une ligne haute tension a été coupée à Bryansk, et un poste électrique a été touché à Koursk.
Notons tout de même que ces détails ne passaient pas la censure militaire russe il y a encore quelques jours, nous n'en aurions pas parlé. Dans le contexte de cette amplification médiatique, il faut encore attendre pour distinguer les évolutions réelles et sérieuses.

Convoi ferroviaire de canons automoteurs nord-coréens de 170 et de 240 mm en Crimée.
Russie, mise à jour de la carte du front

🔸 Koursk, dernière MAJ le 27 mars
L'armée russe prend Veselovka en région de Soumy.

ℹ️ Cela a pour conséquence d'inverser la stratégie ennemie : au lieu de divertir l'armée russe sur le territoire russe, la diversion se porte maintenant sur le territoire de Kiev, comme à Volchansk.
ℹ️ Peut-être faudra-t-il aussi pousser 20 km au-delà de Guevo et de Gornal vers le sud, pour prendre à revers l'ennemi qui attaque Popovka, Demidovka, Grafovka, Prilesye. De plus, cela permettrait de niveler la frontière. Certes, avec ce raisonnement, on finit par arriver au Dniestr 👍
15.03.202513:03
Ajout à l'étude de la manipulation politique (Viol des Foules par la Propagande Politique) :

Analysons le procédé inventé par Tchakhotine en 1952, pages 489-490 :

1. Scénarisation catastrophique ou apocalyptique
« L’Humanité serait en danger en raison d’elle-même » ; « extinction rapide » ; « famine inexorable » ; « désert d’ici 2050 »…
Le texte commence par dresser une narration dramatique, presque mythologique : l’humanité est victime de sa propre démesure, de son expansion, de ses erreurs. C’est le schéma classique du récit de la chute, très mobilisateur psychologiquement.
Cela crée une tension narrative forte : il faut une issue, une solution salvatrice, ce qui ouvre la voie à l’acceptation d’une politique « d’exception ».

2. Arguments de peur et d’urgence
« Risque majeur pour l’Humanité entière » ; « incapacité à se nourrir » ; « ruine de ce continent et de l’Humanité »…
La peur est ici centrale : peur de la faim, de l’effondrement, de l’extinction. C’est l’un des leviers émotionnels les plus puissants pour manipuler les foules, comme Tchakhotine lui-même l’analysait dans ses chapitres sur les « stimuli primaires » (faim, survie, peur de la mort, etc.).
La peur provoque un état d’urgence psychologique, qui neutralise le raisonnement critique. Elle prépare mentalement à accepter des mesures radicales.

3. Autorité pseudo-scientifique et prédictions chiffrées
« 1500 calories par jour », « deux tiers de la nourriture mondiale viennent d’Amérique du Sud », « disparition en 2000, désert en 2050 »…
L’auteur donne un vernis scientifique et quantitatif à son récit : chiffres, échéances précises, causes « techniques ». Cela renforce la crédibilité apparente, même si les données peuvent être complètement fausses ou simplement exagérées.
Ce procédé donne au discours une aura de rigueur, alors qu’il s’agit d’un scénario très orienté idéologiquement.

4. Polarisation binaire du discours : il n’y a qu’une seule solution
« La seule solution est la collectivisation des terres »
C’est une structure rhétorique binaire classique :
Problème absolu → Solution unique (sans alternative).
Le lecteur est donc incité à croire que toute autre solution est impossible, inefficace ou complice du désastre.
Ce type de discours élimine les nuances, ferme la porte au débat démocratique, et prépare psychologiquement à accepter des politiques autoritaires.

5. Glissement idéologique sous couvert d’intérêt général
La collectivisation est présentée non comme un projet politique, mais comme une nécessité vitale, une mesure de survie.
C’est un procédé de neutralisation idéologique : on habille une doctrine politique (ici, collectiviste et mondialiste) en choix rationnel incontournable, en vérité technique.
Cela permet de dissoudre les oppositions politiques en les accusant de mettre en danger la survie collective, le débat politique est ainsi censuré.

6. Généralisation et extrapolation planétaire
Ce qui se passe en Amérique du Sud est présenté comme la clef de la survie de l’Humanité entière.
Cette amplification renforce la peur et globalise le problème : on ne parle plus d’un territoire, mais d’un enjeu universel, ce qui justifie une gestion mondiale.
Cela alimente la logique d’ingénierie sociale planétaire, qui dépasse les souverainetés locales.

7. Suppression du libre arbitre et de la morale individuels
Le scénario cherche à retirer le libre arbitre des individus : ce n’est pas une question de choix, de responsabilité politique, mais une nécessité extérieure, imposée par les lois « de la nature » ou « du climat », en réalité par les lois décidées par des dirigeants de plus en plus éloignés de l’individu.
Ceux-ci se servent de la « nécessité incontestable » comme d’un prétexte pour voler l’autonomie des individus, tout en coupant court à tout débat. Le pouvoir de décision individuel est retiré sous couvert d’un intérêt faussement collectif. Cette nécessité technique et ce fatalisme technocratique, qui remplacent la politique par la « science indiscutable », facilite l’acceptation d’une direction verticale, technocratique ou centralisée.
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