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25.03.202522:22
"Le Diable est le singe de Dieu"
La fausseté n'est jamais aussi fausse que quand elle est tout près d'être vraie. C'est lorsque le coup de poignard frôle le nerf de la vérité que la conscience chrétienne crie de douleur.
G.K.Chesterton, Le Bœuf muet
La fausseté n'est jamais aussi fausse que quand elle est tout près d'être vraie. C'est lorsque le coup de poignard frôle le nerf de la vérité que la conscience chrétienne crie de douleur.
G.K.Chesterton, Le Bœuf muet


26.03.202510:02
Le chrétien souhaite s'échapper du monde pour entrer dans l'univers ; le bouddhiste veut s'échapper de l'univers plus encore que du monde. L'un aimerait se décréer ; l'autre, retourner à sa création - à son Créateur. En effet, cela est si fondamentalement l'opposé de l'idée de la Croix comme Arbre de vie qu'il y a quelque excuse à placer les deux concepts côte à côte, comme s'ils étaient d'égale portée. Ils sont, dans un sens, parallèles et égaux, comme une butte et un creux, comme une vallée et une colline. On peut dire, d'une certaine façon, que ce désespoir sublime est la seule alternative à cette audace divine. Il est même vrai que I'homme véritablement spirituel et intellectuel y voit une sorte de dilemme, de choix difficile et terrible. Peu de choses sur terre peuvent prétendre à être aussi complètes. Et celui qui n'escalade pas la montagne du Christ tombe, en effet, dans l'abime de Bouddha.
G.K.Chesterton, Le Bœuf muet
G.K.Chesterton, Le Bœuf muet


03.04.202506:39
Dans notre devenir (personnel ou collectif) l'Esprit a toujours quelque chose de premier, le Fils vient en deuxième et le Père en troisième. Toute autre 'expérience', dans un ordre inversé - celui des trois 'ères' ou temps de l'histoire - est une tromperie mortifère. Il n'y a pas d'ère de I'Esprit à venir, nous sommes déja dedans depuis la Pentecôte. En revanche, nous ne sommes pas encore dans le temps du Fils, que le temps actuel prépare et qui viendra suite à la confrontation avec ce Fils apparaissant dans la gloire et jugeant les partisans de l'Impie. Ce temps sera celui du "royaume des Justes" ainsi qu'une préparation a la remise de ce Royaume au Père, c'est-à-dire en vue du temps ultime et troisième. Ce temps-là, ultime, sera celui du Père, et, près de lui, n'aura pas de fin. À cette fin sans fin, toute la création est appelée, explique saint Paul (Rm 8). La perspective de l'éternité éclaire tout.
Père Édouard-Marie Gallez, Le Christianisme face aux autres religions
Père Édouard-Marie Gallez, Le Christianisme face aux autres religions


01.04.202508:59
Le mot eucharistie n'est qu'un symbole verbal, on pourrait presque dire un frêle masque verbal, posé sur une réalité si formidable que son affirmation et sa négation ont également paru assez blasphématoire pour que le monde en fût ébranlé deux mille ans.
G.K.Chesterton, La Chrétienté à Dublin
G.K.Chesterton, La Chrétienté à Dublin


27.03.202508:10
Un saint peut être n'importe quelle sorte d'homme, mais doué d'une qualité supplémentaire qui est à la fois unique et universelle. On pourrait même dire que la seule chose qui sépare un saint d'un homme ordinaire est sa disposition à ne faire qu'un avec les hommes ordinaires. Dans le cas présent, le mot "ordinaire" doit être compris dans son acception originelle et noble, cest-à-dire dans son lien avec le mot "ordre". Le saint a largement dépassé tout désir de distinction : il est la seule sorte d'homme supérieur à n`avoir jamais été une personne supérieure.
G.K.Chesterton, Le Bœuf muet
G.K.Chesterton, Le Bœuf muet
23.03.202521:51
Lorsqu'un journaliste répète pour la millième fois : "La religion vivante ne se trouve pas dans les dogmes
ennuyeux et poussiéreux", nous devons l'interrompre en poussant une sorte de cri, avant de dire : "Vous êtes dans l'erreur dès la première ligne." S'il condescendait à s'interroger sur ce que sont les dogmes, il découvrirait que ce sont précisément les dogmes qui sont vivants, qui inspirent et sont intellectuellement passionnants. Le zèle, la charité et I'onction sont des fleurs et des fruits admirables, mais si vous vous intéressez vraiment au principe vivant, vous devez vous concentrer sur la racine ou la semence. En d'autres termes, vous devez vous intéresser de façon intelligente à la formulation grace à laquelle tout a commencé - même si c'est pour la nier. À supposer que le critique ne puisse s'entendre avec le catholique, il en vient tout de même à voir que ce sont certaines idées sur le cosmos qui l'ont fait catholique. Il peut constater que cette façon d'être cosmique et cette façon d'étre catholique sont bien ce qui le rend différent des autres, ce qui fait de lui, pour le moins, une figure qui n'est pas inintéressante dans l'histoire humaine. Il ne s'en approchera jamais en multipliant les attaques sentimentales contre le sentiment catholique ou en pontifiant contre les pontifes. Il lui faut saisir l'idée en tant que telle et découvrir que les idées les plus intéressantes de toutes sont celles que les journaux rejettent en les disqualifiant sous l'étiquette de 'dogmes'.
G.K.Chesterton, La Chose
ennuyeux et poussiéreux", nous devons l'interrompre en poussant une sorte de cri, avant de dire : "Vous êtes dans l'erreur dès la première ligne." S'il condescendait à s'interroger sur ce que sont les dogmes, il découvrirait que ce sont précisément les dogmes qui sont vivants, qui inspirent et sont intellectuellement passionnants. Le zèle, la charité et I'onction sont des fleurs et des fruits admirables, mais si vous vous intéressez vraiment au principe vivant, vous devez vous concentrer sur la racine ou la semence. En d'autres termes, vous devez vous intéresser de façon intelligente à la formulation grace à laquelle tout a commencé - même si c'est pour la nier. À supposer que le critique ne puisse s'entendre avec le catholique, il en vient tout de même à voir que ce sont certaines idées sur le cosmos qui l'ont fait catholique. Il peut constater que cette façon d'être cosmique et cette façon d'étre catholique sont bien ce qui le rend différent des autres, ce qui fait de lui, pour le moins, une figure qui n'est pas inintéressante dans l'histoire humaine. Il ne s'en approchera jamais en multipliant les attaques sentimentales contre le sentiment catholique ou en pontifiant contre les pontifes. Il lui faut saisir l'idée en tant que telle et découvrir que les idées les plus intéressantes de toutes sont celles que les journaux rejettent en les disqualifiant sous l'étiquette de 'dogmes'.
G.K.Chesterton, La Chose


24.03.202508:55
Notre religion est, à l'heure qu'il est, la plus rationnelle de toutes les religions. Elle est même, en un sens, la plus rationaliste de toutes les religions. Ceux qui en parlent d'une façon simplement ou essentiellement émotionnelle ne savent carrément pas de quoi ils parlent. Ce sont les autres religions, toutes les religions modernes, qui sont émotionnelles. C'est autant vrai du 'salutisme' émotionnel des premiers protestants que de I'intuitionnisme des ultimes modernes. Nous seuls sommes encore a accepter I'action de la raison et la volonté sans la moindre assistance nécessaire des émotions. Un catholique convaincu est de loin la personne la plus têtue et logique qui se promène dans le monde d'aujourd' hui.
G.K.Chesterton, La Chose
G.K.Chesterton, La Chose
22.03.202507:21
Nous n'avons pas le droit de désespérer d'expliquer la vérité. Celle-ci n'est pas non plus si difficile à expliquer. La véritable difficulté n'est pas tant que la critique est grossière que le fait que nous ne sommes pas toujours clairs, même dans nos têtes, moins encore dans nos démonstrations publiques. Ce n'est pas tant qu'ils ne sont pas assez subtils pour comprendre, c'est le fait que ni eux, ni nous, personne n'est assez simple pour comprendre. Ces deux choses font de toute évidence partie d'une seule chose, si nous sommes assez honnêtes pour regarder la chose en face et la voir tout simplement telle qu'elle est. J'ai suggéré récemment que les gens pourraient envisager I'histoire chrétienne si seulement elle était racontée comme une histoire paienne. La foi est simplement I'histoire d'un Dieu qui est mort pour les hommes. Mais, assez, bizarrement, si nous étions en mesure d'imprimer le mot sans mettre une capitale à D comme si c'était le culte d'une quelconque tribu nouvelle et sans nom, pour la première fois, bien des gens pourraient comprendre l'idée. Ils ressentiraient l'excitation d'une peur nouvelle et de la sympathie, si nous écrivions en toute simplicité : " L' histoire d'un
dieu qui est mort pour les hommes. " Soudain, les gens se redresseraient en disant quelle magnifique et touchante religion païenne cela doit être.
G.K. Chesterton, La Chose
dieu qui est mort pour les hommes. " Soudain, les gens se redresseraient en disant quelle magnifique et touchante religion païenne cela doit être.
G.K. Chesterton, La Chose
31.03.202507:19
Ceux-là voudraient que l'idée de nation, de sacrée, devienne secrète. D'une chose que chacun doit respecter ils veulent faire une chose qu'eux seuls pourraient comprendre. Le nationalisme est plus noble encore que le patriotisme, car le nationalisme suppose une loi des nations, il sous-entend qu'une nation est une chose normale, donc une chose parmi d'autres. Il ne peut exister de nations sans chrétienté, comme il ne peut exister de citoyens sans cité. En général, cette vérité est mieux comprise en Irlande qu'en Angleterre ; mais les Irlandais sont coupables d'éxageration ou de l'erreur inverse, et tendent quelquefois au culte de l'insularité complète. L'homme qui se défend comme Celte alors qu'il pourrait se défendre comme Irlandais commet une grave méprise. Car la première défense tournera autour de quelque hasardeuse question de tempérament ; tandis que la seconde aura la morale pour centre et pivot.
G.K.Chesterton, Impressions Irlandaises
G.K.Chesterton, Impressions Irlandaises


24.03.202508:55
La Chute est une vision de la vie. C'est non seulement I'unique vision éclairante de la vie, c'est aussi la seule qui soit encourageante. Elle maintient, contre les seules philosophies réelles alternatives que sont celles du bouddhiste, du pessimiste et du prométhéen, que nous avons fait un mauvais usage d'un monde bon et non simplement été pris au piège dans un monde mauvais. Elle renvoie le mal à un mauvais usage de la volonté et, par conséquent, implique qu'il peut être réparé grâce à un bon usage de la volonté. Toute autre croyance est une forme de reddition à la fatalité. Un homme qui adopte cette vision de la vie découvrira qu'elle éclaire un millier de choses, sur lesquelles l'éthique évolutionniste n'a pas un mot à dire.
G.K.Chesterton, La Chose
G.K.Chesterton, La Chose


30.03.202507:01
L' esprit de famille est un chien qui suit la famille partout ; I'esprit oligarchique est un chat qui continue à hanter la maison vide. Je n'argumente pas contre l'aristocratie, si les Anglais choisissent de la préserver en Angleterre, je clarifie seulement les conditions sous lesquelles ils l'établissent ; et je les avertis qu'un peuple doué d'un fort esprit de famille ne I'établira sous aucune condition. L'aristocratie, telle qu'elle s'est épanouie en Angleterre depuis la Réforme, avec une gloire nationale et un succès commercial indubitables, est, par sa nature même, bâtie sur des foyers brisés et profanés. Elle a dû détruire une centaine de parentés sans fortune pour maintenir une famille. Elle a dû détruire une centaine de familles pour maintenir une classe.
G.k.Chesterton, Impressions Irlandaises
G.k.Chesterton, Impressions Irlandaises


30.03.202514:57
Ces placides socialistes avaient néanmoins organisé la déportation de tous les enfants pauvres, quand ils se trouvèrent, à leur grand étonnement, confrontés à cette réalité incandescente qu'est la religion de l'Irlande. Les prêtres et les familles des fidèles, s'organisant dans une agitation furieuse, décrétèrent que la foi de leurs enfants serait perdue dans les foyers des étrangers hérétiques. Ils ne furent pas même satisfaits lorsque certains socialistes pleins de bonne volonté promirent de ne jamais parler de religion aux enfants. Et en examinant la chose calmement, je crois qu'ils eurent tout à fait raison. Ceux qui offrent ce genre de garanties n'ont jamais réfléchi à ce qu'est une religion. Ils entretiennent l'idée extraordinaire que la religion est un sujet. [...]
Mais la religion n'est ni plus ni moins que le monde qu'un homme habite.
G.k.Chesterton Impressions Irlandaises
Mais la religion n'est ni plus ni moins que le monde qu'un homme habite.
G.k.Chesterton Impressions Irlandaises


25.03.202507:40
Nul ne peut appréhender la grandeur du XIIIe siècle s'il ne comprend pas qu'il fut une vaste floraison de choses nouvelles produites par une chose vivante. De ce point de vue, il fut bien plus hardi et plus libre que ce que nous appelons la Renaissance, qui fut la résurrection de choses mortes découvertes dans une chose morte. De ce point de vue, l'époque médiévale ne fut pas une renaissance, mais plutôt une naissance. Elle ne calqua pas ses temples sur les tombeaux ni ne rappela les dieux morts de l'Hadès. Elle créa une architecture aussi neuve que l'ingénierie moderne. De ce point de vue, la Renaissance pourrait être appelée la Rechute. Quoi que l'on pense du gothique ou de l'Evangile selon saint Thomas, ils ne furent pas une rechute. Ce dernier fut une poussée nouvelle, aussi titanesque que celle de l'ingénierie gothique, et sa force était dans le Dieu qui fait toutes choses nouvelles.
G.K. Chesterton, Le Bœuf muet
G.K. Chesterton, Le Bœuf muet


28.03.202516:56


22.03.202523:28
Chez la plupart des gens modernes, il y a un conflit entre les nouvelles opinions, qu'ils ne suivent pas jusqu'à leur terme, et les vieilles traditions, qu'ils ne font pas remonter jusqu à leur commencement. S' ils suivaient les idées nouvelles jusqu'au bout, elles les conduiraient à l'asile. S'ils se retournaient vers leurs meilleurs instincts et les suivaient jusqu'au bout, ils seraient conduits jusqu'à Rome. Au mieux, ils restent suspendus entre les deux propositions logiques d'une alternative, en essayant de se convaincre qu'ils ne font qu`éviter deux extrêmes.
G.K.Chesterton, La Chose
G.K.Chesterton, La Chose
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