Évidemment, la « révolution immense et rouge » n’est pas pour demain : elle est même un mythe incapacitant, au même titre que le salut par la victoire électorale.
Mais toutes nos actions, même les plus modestes, menées avec ténacité et calme, et sans esprit de compromission, ont une influence réelle sur notre pays, préparent la révolution politique que nous appelons de nos vœux. À la création de l’Alvarium il y a 8 ans, le mot « communauté » semblait tiré d’un manifeste hamish à la plupart de nos interlocuteurs.
Et bien rien que cette semaine, j’ai entendu parler de 2 projets d’ouverture de locaux communautaires à travers la France. Cette sécession mentale qui progresse et se traduit en actes est l’unique ferment de changement -de révolution au sens géométrique, d’inversion des perspectives- pour notre pays.
Avec un tantinet de provocation, on pourrait dire que les moines -ceintures noires de la Sécession- ont plus d’impact sur notre pays, de par leurs prières, leurs productions artisanales, intellectuelles, agricoles, que n’importe quel score du RN à une présidentielle. Je suis catholique-révolutionnaire : je voudrais un monastère par bled de 10 000 habitants.
Parce que c’est cela, avec nos associations caritatives, sportives, communautaires, militantes, éducatives etc. qui peut donner du bonheur à notre peuple et permettra la révolution politique indispensable à notre survie. Cela n’a rien à voir avec le romantisme dont nous taxent les âmes mortes qui s’érigent en représentants « crédibles et sérieux » du sursaut national.
La chose correspond d’ailleurs à une aspiration inconsciente de notre peuple, et nos motifs d’espoirs sont nombreux.
- Il suffit de voir l’explosion, chez les jeunes blancs, de la pratique des sports de combat et du rejet de l’idéologie dominante. C’est avec eux que l’on pourra empêcher les émeutes ethniques de se transformer en razzias sur nos maisons : certainement pas avec des péteurs de foutre incapables d’écrire un simple tweet aux jeunes agressés lors de la bataille du Cornet.
- Au rythme où vont les conversions, dans 20 ans, 30% des Français de souche seront des catholiques pratiquant de manière régulière : et ce sont les croyances communes, les rites communs, qui font les peuples vivants et forts, qui refusent de disparaître.
- Enfin, 50% des gens s’abstiennent de voter, parmi lesquels une forte proportion de Français de souche : je ne dis pas que la solution est l’abstention, mais ces gens-là ne croient plus au cirque, ils pressentent -comme beaucoup d’électeurs RN ou Reconquête qui le sont sans y croire- qu’autre chose est nécessaire.
- Pour finir, certaines élites économiques et intellectuelles elles-mêmes commencent également à entrevoir cette nécessité.
Notre vocation historique est, dans une perspective de changement radical, de rendre possible ce qui est nécessaire et considéré nécessaire par tant de nos compatriotes.
Cette tâche n’a rien d’insurmontable dans un régime politique défaillant, où les tenants du système eux-mêmes ne croient plus en rien et sentent que tout leur échappe. Alors ouvrez des locaux, engagez-vous dans la politique locale, redoublez d’efforts, rendez la joie aux Français, clamez la vérité, et vous verrez que les mots « Sécession » et « Révolution » ne feront plus rire que les cons !