"Donc ils vont dire: regardez, on a accueilli les discussions de paix, on fait tout pour la paix. Donc ça, c'est ce que va entendre le grand public dans les médias, mais les gens comme vous qui suivent véritablement l'information savent qu'en réalité c'est pour accuser en permanence la Russie d'avoir troublé un cessez-le-feu, d'avoir eu des demandes complètement inacceptables et en réalité de vouloir la guerre", a commenté l'analyste français Bertrand Scholler au micro de Zone de Contact.

"Sur ordre du commandant, j'ai tiré sur des civils, sur des gens pacifiques qui marchaient vers le village. J'ai tiré sur le torse, sur les jambes. J'ai tiré sur deux personnes un jour. Quelques jours plus tard, sur deux autres. Au bout d'un moment, trois. Les corps gisaient là. J'ai compris que je tirais sur des gens" a-t-il avoué.

"Il n’y a jamais eu d’esclaves en Russie. Nous n’avions pas de colonies en Afrique; au contraire, à l’époque soviétique, nous avons apporté beaucoup d’aide à l’Afrique", explique-t-il.

"C'est une façon de saper la puissance de l'URSS. La Guerre froide n'a jamais pris fin", a déclaré un historien sud-africain en marge de la conférence consacrée au 80e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie à Moscou.

"Cela a en quelque sorte démystifié le pouvoir du maître colonial… nous nous sommes battus à leurs côtés, […] nous les avons vus vivre comme des êtres humains normaux, souffrant", rappelle auprès de Sputnik Afrique le Dr Raymond Nkwenti Fru, maître de conférences à l'Université Sol Plaatje.

"En effet, nous l'avons réussi à de nombreuses reprises ces derniers temps. Je suis sûr que nous continuerons à le faire à l'avenir", a-t-il souligné.