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« Si tu considères quelqu’un comme un ami sans lui accorder la même confiance qu’à toi-même, tu commets une grave erreur et tu n’as pas encore saisi toute la portée de la véritable amitié. »

— Sénèque
« Si tu as de la chance, il arrivera un moment dans ta vie où tu te retrouveras dans une impasse totale. Ou, pour le dire autrement : si tu as de la chance, tu arriveras à un carrefour et tu verras que le chemin de gauche mène en enfer, que celui de droite mène en enfer, que la route droit devant mène en enfer, et que si tu tentes de faire demi-tour, tu aboutiras à un enfer absolu et total. Tous les chemins mènent à l’enfer, il n’y a plus d’issue, plus rien à faire. Plus rien ne peut te satisfaire. Alors, si tu es prêt, tu commenceras à découvrir en toi ce que tu as toujours désiré sans jamais parvenir à le trouver. »

— Peter Kingsley, Dans les lieux obscurs de la sagesse
« Meurt le bétail, meurent les gens,
toi aussi tu mourras ;
une chose pourtant ne meurt jamais :
la réputation de celui qui agit noblement. »

Havamal, strophe 75
C’est pourquoi je t’exhorte chaleureusement à t’élever de ce monde jusqu’à Dieu, c’est-à-dire à pénétrer au plus profond de toi-même ; car monter vers Dieu, c’est entrer en soi, non seulement pour visiter intérieurement ton âme la plus chère, mais encore pour percer jusqu’en son centre même, afin d’y contempler ton Créateur. Et tu le pourras d’autant mieux que tu sauras rassembler et recueillir les rayons de ton homme intérieur, dispersés par les distractions de ce monde extérieur, et les retirer des actions extérieures, afin qu’ils participent à tes joies intérieures.

— Robert Fludd
« De plus, nous n’avons même pas à risquer l’aventure seuls, car les héros de tous les temps nous ont précédés. Le labyrinthe est parfaitement connu ; il nous suffit de suivre le fil du chemin héroïque. Et là où nous pensions trouver une abomination, nous trouverons un dieu ; là où nous pensions tuer un autre, c’est nous-mêmes que nous tuerons. Là où nous croyions voyager vers l’extérieur, nous atteindrons le centre même de notre existence ; là où nous croyions être seuls, nous serons avec le monde entier. »

— Joseph Campbell
« Si quelque chose de nouveau vient au monde, cela surgit du chaos, dans ces moments où la misère approfondit la vie, lorsque, dans une atmosphère surchauffée, ce qui ne peut survivre se consume et ce qui doit triompher se purifie.

Dans cette masse bouillonnante et fermentante, nous pourrions jeter nos désirs et voir s’élever la vapeur de nos espérances. »

— Ernst von Salomon
« Le libéralisme est une fuite de la dureté vers la douceur, de la virilité vers la féminité, de l’Histoire vers le pâturage des troupeaux, du Réel vers des rêves herbivores, du Destin vers le Bonheur. »

— Francis Parker Yockey, Imperium
Il faut apprendre, sous peine de demeurer plus sot, plus opaque, plus crédule qu’un veau dans sa première semaine, à repérer la marque, la trace, l’emprise, l’initiative des juifs, dans tous les chambardements du monde, où qu’ils s’effectuent… en Europe, en Amérique, en Asie… en n’importe quel lieu où se préparent les hécatombes, la destruction systématique, acharnée, des esprits et des viandes aryennes… Il faut apprendre à déceler dans la pratique quotidienne, la couleur et le ton, la jactance, de l’impérialisme juif, de la propagande juive (ou franc-maçonne), il faut apprendre à percer, déterminer, au fond de toutes les ombres, à travers tous ces dédales phrasouilleurs, entre les trames de toutes les calamités, derrière toutes les grimaces, l’universel mensonge, l’implacable mégalomanie conquérante juive… ses tartuferies, son racisme, tantôt larvaire, tantôt arrogant, tantôt délirant. Son imposture, l’énorme armement de cette cosmique permanente apocalypse.

— Céline, Bagatelles pour un massacre
« L’homme sage qui connaît beaucoup de choses
doit faire preuve de retenue dans sa parole.
Il gardera l’équilibre intérieur
si jamais il se trouve chez des gens hostiles. »

Havamal, strophe 34
On a beaucoup parlé de la solitude de la sagesse, et de combien le chercheur de Vérité devient un pèlerin errant d’étoile en étoile. Aux yeux de l’ignorant, le sage est solitaire parce qu’il demeure sur les hauteurs reculées de l’esprit. Mais le sage, lui, ne se sent pas seul. La sagesse le rapproche de la vie ; elle l’unit plus intimement au cœur du monde. L’érudition livresque peut engendrer la solitude, et le savoir académique aboutir à des conflits de croyances ; mais le sage, lorsqu’il contemple l’espace, n’y voit pas un vide, mais un espace rempli de vie, de vérité et de loi.

— Manly P. Hall
« Je m’appliquai à me vaincre moi-même plutôt que le destin, à transformer mes désirs plutôt qu’à vouloir changer l’ordre du monde, et à m’habituer à croire que rien n’est véritablement en notre pouvoir, si ce n’est nos propres pensées. Là réside, je le crois, le secret de ces anciens philosophes qui surent se libérer de la tyrannie de la fortune, et qui, malgré la souffrance et la pauvreté, surent égaler les dieux en félicité. »

— Épictète
« Nous n’accordons une valeur particulière à la possession d’une vertu que lorsque nous remarquons son absence totale chez notre adversaire. »

— Friedrich Nietzsche
Au lieu de chercher l’amour, donne-le ; renouvelle-le constamment en toi, et tu en sentiras toujours la présence en toi. Il sera là, toujours, te souriant, te regardant avec bienveillance.

— Omraam Mikhaël Aïvanhov
« Depuis des temps immémoriaux résonne encore parmi nous l’adage : “La vie — comme un arc ; l’âme — comme une flèche ; l’esprit absolu — comme la cible à transpercer.” »

— Julius Evola
« L’homme insensé croit vivre longtemps
s’il évite la guerre,
mais la vieillesse lui accorde peu de paix
s’il n’a point d’honneur. »

Havamal, strophe 5
« L’homme est la mesure de toute manifestation : de ce qui est, en tant que cela se manifeste à lui comme étant ; et de ce qui n’est pas, en tant que cela ne se manifeste à lui que comme non-être. »

— Protagoras
« Or ce corps physique, que ceux qui aiment à rêver des mystères de l’esprit estiment d’une si faible importance, est en vérité la chose la plus secrète et la plus précieuse. Il est la véritable "pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs", mais qui doit devenir la pierre angulaire du Temple. Il est la "pierre" méprisée par ceux qui cherchent un Dieu au-dessus des nuées et Le repoussent lorsqu’Il vient frapper à la porte de leur propre demeure. Ce corps physique n’est pas seulement un instrument au service de la puissance divine, il est aussi la terre nourricière d’où ce qui est immortel en l’homme puise sa vigueur. »

— Franz Hartmann, La Vie de Paracelse
(2/2)

Alors que l’éthique traditionnelle demandait aux hommes et aux femmes d’être pleinement eux-mêmes et d’exprimer avec des traits radicaux les caractéristiques propres à leur sexe, la nouvelle « civilisation » tend à niveler toute chose, car elle est orientée vers l’informe et vers un stade qui, loin d’être au-delà, se situe en réalité en deçà de l’individuation et de la différenciation des sexes.

— Julius Evola, La métaphysique du sexe
Que la mort, l’exil et toutes les choses qui paraissent redoutables soient chaque jour présentes à tes yeux — et surtout la mort — et jamais tu ne concevras de pensée basse, ni n’éprouveras de désir excessif pour quoi que ce soit.

— Épictète, Manuel, §21
Si nous n’avons pas trouvé le paradis en nous, il est certain que nous ne le trouverons pas au-dehors.

— Henry Miller
« Tout invité qui entre doit observer prudemment,
regarder autour de lui :
qui sont ces hommes ?
Avant d’avancer, il faut être sûr du terrain. »

Havamal, strophe 1
« Soyons prêts comme si c’était le dernier jour. Ne différons rien. Rendons compte chaque jour de notre vie. Celui qui achève sa vie chaque jour n’a ni besoin de temps, ni ne le désire. »

— Sénèque, Lettres à Lucilius, 101.7b–8a
« Telles sont tes pensées habituelles, tel sera aussi ton esprit ; car l’âme prend la teinte des pensées. »

— Marc Aurèle, Pensées pour moi-même, 5.16
(1/2)

Dans une société qui ne comprend plus la figure de l’ascète ni celle du guerrier ; où les mains des derniers aristocrates semblent mieux faites pour tenir des raquettes de tennis ou des shakers à cocktails que des épées ou des sceptres ; où l’archétype de l’homme viril est représenté par un boxeur ou une vedette de cinéma — voire par l’intellectuel apathique, le professeur d’université, la marionnette narcissique de l’artiste, ou encore le banquier affairé et souillé par l’argent, et le politicien —, dans une telle société, il n’était qu’une question de temps avant que les femmes ne se soulèvent à leur tour pour réclamer une « personnalité » et une « liberté », selon le sens anarchiste et individualiste généralement associé à ces termes.
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